Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que le texte rendait plus sûre la situation des alliés des Etats-Unis dans la région.
Un accord également salué par le président iranien Hassan Rohani. "Le vote du peuple en faveur de la modération et de l'engagement constructif et les efforts infatigables des équipes de négociations vont ouvrir de nouveaux horizons", indique sur son compte Twitter le président réputé modéré, qui a lancé une politique d'ouverture vers l'Occident après sa victoire en juin. Peu après, dans une lettre au guide suprême, il a jugé que l'accord noué dimanche était dans "l'intérêt des pays de la région et de la paix mondiale".
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur ce dossier, a salué l'accord signé à Genève. "Il faut remercier l'équipe de négociateurs nucléaires pour cet acquis (...) La grâce de Dieu, les prières et le soutien de la population sont sans doute la raison de ce succès", a affirmé M. Khamenei, ajoutant qu'il fallait "toujours résister face aux demandes excessives" des autres pays dans le domaine nucléaire, dans une lettre au président Hassan Rohani.
Pour Mohammed Javad Zarif, ministre des affaires étrangères iranien, il s'agit d'"un résultat important mais c'est seulement un premier pas". "Nous avons mis en place une commission conjointe pour surveiller la mise en place de notre accord. J'espère que les deux parties pourront avancer d'une façon qui permettra de restaurer la confiance", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.
Seule note discordante attendue, celle de Benyamin Nétanyahou qui a de son côté dénoncé "une erreur historique" et un "mauvais accord".
Dans le camp français, qui a vu ses exigences balayées par la raison et la volonté de paix des principaux protagonistes de l'accord, Laurent Fabius s'est prudemment contenté de souligner que Genève constituait une "première étape majeure".
William Hague, le ministre des affaires étrangères britannique, a de son côté souligné que "l'accord de ce soir avec l'Iran est bon pour le monde entier, y compris les pays du Moyen-Orient et le peuple iranien lui-même". "Cet accord montre qu'il est possible de travailler avec l'Iran et de traiter des problèmes insolubles via la diplomatie", a-t-il ajouté sur son compte Twitter.
Pour le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, "tout le monde gagne, il n'y a pas de perdant" dans l'accord sur le nucléaire iranien.
Wang Yi, le chef de la diplomatie chinoise a célébré un accord qui va "contribuer à maintenir le programme international de non-prolifération nucléaire (et) sauvegarder la paix et la stabilité au Moyen-Orient".
Le ministre des affaires étrangères syrien a lui aussi salué l'accord qu'il "considère comme un accord historique qui garantit les intérêts du peuple iranien frère et reconnaît son droit à l'usage pacifique de l'énergie nucléaire".
La paix a fait un pas de géant cette nuit à Genève, ne relachons pas nos efforts pour aller encore plus loin partout dans le monde.
Le 24 novembre 2013.