Après les succès des manifestations de la
semaine passée, la résistance
s'organise dans les villes.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a déclaré, lundi 18 février, au cours d'une réunion publique mouvementée, qu'il mettrait en œuvre la réforme des rythmes scolaires dans la capitale dès 2013 s'il "sent(ait)" que cela était possible, sans exclure de renoncer.
"Ou vous m'aurez convaincu de ne rien
faire, et je ne proposerai pas la réforme pour septembre 2013 ; ou je penserai
que malgré les oppositions, les blocages, on peut faire une réforme qui soit un
progrès pour tous (...). a déclaré le maire de Paris, en conclusion d'une réunion qui a réuni plus de 700 personnes dans le 12e arrondissement.
Il a essuyé pendant près de deux heures, les huées, les sifflets et les invectives d'un auditoire surchauffé comptant de nombreux enseignants du primaire, très remontés contre la réforme qui prévoit le retour de la semaine de quatre jours et demi en 2013 (en 2014 à titre dérogatoire). Plusieurs centaines de personnes n'avaient pu entrer dans la salle faute de place.
Le maire de la capitale a rappelé son travail de "concertation" et souligné "Je ferai tout pour faire réussir l'école à Paris, je crois que c'est encore possible ...". Le maire a rappelé en introduction que les enseignants s'étaient majoritairement opposés en 2008 au passage à la semaine de quatre jours.
Rien n'est joué. La mobilisation se poursuit et Delanoé ne désarme pas ! A suivre
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