Mais à quel prix ?
Déclaration des organisations syndicales
au CCE
Lyon, le 19 décembre 2013
Les organisations syndicales CFDT- CFE/CGC- CGT et FO œuvrent depuis plusieurs mois pour le sauvetage de KEM ONE. Malgré le coup de théâtre au tribunal de commerce de Lyon le 18 décembre 2013, une solution de reprise du groupe, à ce jour, est toujours possible.
En effet, lors de l’audience d’hier, Open Gate et Monsieur Alain de Krassny ont annoncés à la barre du tribunal avoir trouvé un accord pour ne présenter plus qu’un seul projet celui de Monsieur De Krassny modifié par l'apport de 5 Millions d'euro par Open Gate.
Il ne subsiste plus qu’un seul projet avec 5O% détenu par la famille De Krassny et 50% par Open Gate dans une nouvelle société Kem One Groupe société Française. Ce projet devrait bénéficier des avantages de chacun des projets, mais !!!!
Le mariage des deux offres permet d’avoir un président ayant un profil et une expertise industrielle et également de consolider les ventes de PVC de KEM ONE, (OPEN GATE possédant PROFIALIS et en passe d’acquérir BENVIC).
Mais pourquoi n’avoir pas monté ce projet commun depuis plusieurs semaines, et plutôt que de mettre les organisations syndicales et les salariés devant le fait accompli, faisant preuve de peu de considération des relations sociales.
Quelle sera la volonté des uns et des autres pour permettre à KEM ONE de rester un groupe au même périmètre Aval / Amont ?
Cependant, les organisations syndicales dénoncent un fort risque de démantèlement du groupe. Les Organisations syndicales seront vigilantes pour éviter la vente de l’aval à OPEN GATE et la sortie du fond de l’actionnariat de KEM ONE.
Les organisations syndicales considèrent que pour rester compétitif, KEM ONE doit conserver son aval, comme cela a toujours été déclaré depuis l’origine d’Amarante.
Les élus du CCE, après les explications orales données pendant le CCE du 19 décembre, ne possèdent pas tous les documents nécessaires dont le pacte d’actionnaire que vous vous êtes engagez à nous présenter dès sa rédaction. Ils émettent donc une réserve. Le délai donné aux élus pour rendre leur avis sur la reprise de KEM ONE ne permet pas la consultation des salariés.
Les élus du CCE, à l’unanimité, s’abstiendront donc sur le projet de reprise et jugeront les actionnaires sur leurs engagements.
Les salariés et les organisations syndicales ne baisseront pas leur vigilance et seront plus que jamais mobilisés pour permettre enfin à KEM ONE d’être viable.