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  • : Le blog de la Section du PCF Pierre Bénite
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Peine De Mort

26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 08:36
"Ensemble": une nouvelle force
au Front de gauche

 

Un nouveau pôle a été créé au sein de la coalition, issue de plusieurs organisations moins visibles individuellement que le PCF ou le Parti de gauche.

 

Il y a depuis ce week-end un petit nouveau au Front de gauche : «Ensemble. Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire». Enfin, nouveau… pas tant que ça, puisque, depuis un peu plus d’un an, les «petites» organisations du Front de gauche ont décidé de faire «cause commune pour peser davantage», explique Clémentine Autain, issue de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase). Pas tout à fait petit non plus, puisque Ensemble revendique sa place de troisième pôle du Front de gauche, aux côtés du PCF et du PG.

Myriam Martin

 

Ce week-end, c’est à la Bourse du travail de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) que se retrouvaient les militants de ces formations, pour formaliser leur union. Une étape entre la création de comités locaux il y a un an et une prochaine rencontre l’année prochaine. Le temps d’«expérimenter» un mode de fonctionnement inédit pour une formation politique : organisé en courants, et laissant une grande part d’autonomie à ses collectifs locaux, Ensemble veut privilégier le consensus. «Les partis ont trop longtemps fonctionné de manière “verticaliste”», juge Myriam Martin, venue de la Gauche anticapitaliste. «On est dans une période qui a besoin de réinvention, d’expérimentation, d’innovation», renchérit Clémentine Autain. Une gageure ? «Il y a un aspect totalement empirique», reconnaît Myriam Martin.

 

« Notre objectif n’est sûrement pas de découper une aile plus radicale dans le Front de gauche », met au clair Stéphanie Treillet, de Convergences et alternative. Au contraire, Ensemble milite pour « ouvrir les portes et les fenêtres du Front de gauche » avec un « esprit de responsabilité fort au moment où le gouvernement déshonore le mot “gauche” », selon Clémentine Autain. Prêtes à « se dépasser » elles-mêmes, les organisations en présence font de la possibilité d’adhérer directement au Front de gauche (sans adhérer à un parti membre) un de leurs « marqueurs identitaires ». D’ores et déjà, Ensemble a annoncé vouloir se mettre « dans l’action », y compris dans les campagnes électorales de 2014.


Ceux qui sont « Ensemble » À l’origine d’Ensemble, on trouve la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), les Alternatifs, Convergence et alternative, la Gauche anticapitaliste et une partie de la Gauche unitaire au sein de laquelle le débat n’est pas tranché. On compte aussi quelques adhésions individuelles et des personnalités comme l’économiste Pierre Khalfa ou l’ancienne présidente du Syndicat de la magistrature Évelyne Sire-Marin.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 10:08

 

 

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Derrière le coût du capital : une Bastille à prendre

 

Le patronat convoque le coût du travail comme cause de la perte de compétitivité des entreprises et justifie ainsi le gel des salaires et la baisse des cotisations sociales patronales.

 

Pourtant la plus grosse charge subie par les entreprises est le coût du capital. Il est deux fois plus élevé que le coût du travail. Cette ampleur révèle un problème majeur : la domination du capital financier sur toute l’économie et, partant, sur la vie de tous.

 

Il est indispensable de se libérer de cette domination. C'est un défi de société et même de civilisation : celui de la maîtrise de l'argent et du capital, pour tirer parti de son efficacité afin de développer toutes les capacités humaines.

 

Coût du capital : le double des cotisations sociales employeur des entreprises

 

Ce que l'on appelle le coût du travail c'est la somme des salaires et des cotisations sociales employeur appelées par le MEDEF « charges sociales ». Il est sans cesse dénoncé comme trop élevé par les patrons qui en font la cause essentielle des pertes réelles ou supposées de compétitivité. Ainsi, en même temps qu'ils s’acharnent à geler les salaires, ils ne cessent d'exiger des baisses de « charges sociales ».

 

Mais les entreprises subissent des coûts du capital considérables qui sont autant de prélèvements sur les richesses nouvelles qu'elles produisent (valeur ajoutée) et dont l’effet est de plus en plus parasitaire.

 

Ce coût du capital c'est la somme des dividendes qu’elles versent aux actionnaires et des charges d'intérêts qu'elles payent aux banques sur leurs crédits. Il représente environ le double de leurs cotisations sociales employeurs effectivement versées (chiffres INSEE de 2013 pour l’année 2012, Comptes de la nation) : 298,9 Md€ contre 157,9 Md€1.


Quels sont les coûts supportés par les entreprises ?


Les entreprises2 supportent en effet différentes dépenses, qui constituent autant de coûts. De façon schématique on peut distinguer3

  • leurs achats de matières premières, de produits semi-finis et de services

  • les salaires qu’elles paient (y compris cotisations sociales salariales)

  • les cotisations sociales employeur

  • les dividendes qu’elles versent aux actionnaires (parfois entre elles)

  • les intérêts qu’elles paient aux banques

  • les amortissements du capital, comptabilisé comme un coût qui anticipe les dépenses futures d’investissement en capital4

 

Derrière le coût du capital, la domination du capital financier

 

Il s’agit d’un prélèvement sur toute la richesse créée, au bénéfice des banques et des actionnaires. Bien supérieur, par exemple à l’investissement matériel des entreprises (197,4 Md€ en 2012).

 

Cette ampleur révèle un problème majeur : la domination du capital financier sur toute l’économie et, partant, sur la vie de tous, du chômeur au cadre, en passant par les précaires, les ouvriers, les enseignants ou les infirmières, les étudiants ou les retraités.

 

Cette domination du capital financier s’exerce par ses pouvoirs, permettant ses prélèvements, et par sa logique, la recherche de rentabilité à tout prix et toujours accrue. C’est à dire l’accumulation du capital avant tout, au mépris des êtres humains et de la nature. A travers ses pouvoirs, le capital impose ses propres buts !

 

Entreprises : Coût (direct) du capital financier et Cotisations sociales employeurs

Source : Insee Comptes nationaux, 2012 (publiés en mai 2013)

Champ : sociétés non financières (hors banques, assurances et entreprises individuelles)

Coût du capital = dividendes et frais financiers (bancaires..) payés par les entreprises

Cotisations sociales = cotisations sociales employeurs effectives

 

Derrière cette domination les exigences de rentabilité et d’accumulation

 

Il y a en réalité bien d’autres coûts du capital. En particulier, l’obsolescence accélérée des équipements productifs et des produits pousse à renouveler le capital beaucoup plus vite. Par exemple tous les 3 ans au lieu de tous les 5 ans, et donc, pour servir le capital, il pousse à prélever sur la valeur ajoutée produite 33% de sa valeur chaque année (renouvellement à 100 % en 3 ans), au lieu de 20% (renouvellement en 5 ans). Les paradis fiscaux participent, bien évidemment de ce puzzle que de nombreux économistes hétérodoxes de différentes traditions (keynésiens, marxistes, post -keynésiens, institutionnalistes, etc.) commencent à dénoncer.

 

L'ampleur des prélèvements du capital a de lourdes conséquences pratiques. Elle s’oppose aux dépenses pour l’emploi, les qualifications ou pour la R&D et l’innovation, l’efficacité réelle. Ces pouvoirs exorbitants du capital financier sont une composante majeure de ce que tous perçoivent comme « une impuissance grandissante de la politique ». Il s'agit de reprendre du pouvoir là-dessus.

 

Au-delà des entreprises, on pourrait aussi parler des banques avec les prélèvements que les actionnaires effectuent sur elles et qu’elles répercutent sur leur clientèle.

 

On pourrait aussi parler de l’État et de toutes les administrations publiques (locales, de santé ou de sécurité sociale) sur lequel le capital effectue aussi un énorme prélèvement.

 

Un seul chiffre : en 2012 l’État a versé 48,8 Md€ aux marchés financiers en seules charges d’intérêt (source France Trésor). C’est l’équivalent du budget de l’éducation nationale pour nourrir les marchés financiers. Avec un financement à taux zéro, par la BCE, ce poste disparaît.

 

S'en libérer, un enjeu majeur de notre temps

 

Il est indispensable de se libérer de cette domination. C'est un défi de société et même de civilisation : celui de la maîtrise de l'argent et du capital, pour tirer parti de son efficacité afin de développer toutes les capacités humaines et non pour qu'il asservisse chaque jour toujours plus salariés et populations.

 

Pour cela, il faut agir de deux façons : pénaliser et inciter en visant une autre logique de développement. D’une part une action négative (pénalisation) : faire reculer ces prélèvements (taxation, abaissement des intérêts bancaires, etc.) ; d’autre part une action positive (incitation) en favorisant des dépenses de développement du potentiel d’efficacité sociale (développement et sécurisation de l'emploi, qualifications, R&D) et les investissements économes en capital.

 

C’est à dire en aval sur les résultats de toutes ces prédations, mais aussi en amont en promouvant une tout autre logique d’efficacité. Tout particulièrement :

- Par le biais d’un nouveau crédit bancaire, porteur d’une autre sélectivité5, avec un tout autre rôle de la BPI et, surtout, de la BCE,

- Par un autre comportement des entreprises (notamment les entreprises publiques dont il faut étendre le champ et changer les critères de gestion)

- Par un tout autre rôle de l’État et de ses aides publiques.

- Et, au-delà, avec de nouvelles institutions publiques et sociales, à tous les niveaux, pour examiner et suivre les coûts et l'utilisation des fonds versés aux entreprises, institutions qui seraient appuyées par les services publics. Il s'agit d’amorcer un nouvel âge de la démocratie. Ce qui implique de nouveaux pouvoirs des salariés et des populations.

 

En matière de retraite, il en est de même. Nous proposons, d'une part, que les revenus financiers des entreprises cotisent au même taux que les salaires (ce qui incitera à rechercher de moins en moins ces revenus) et, d'autre part, de favoriser l'engagement des entreprises dans une dynamique de développement de l'efficacité par l'essor des capacités humaines, de l'emploi et de la formation (ce qui a pour effet de pousser la base salaire de ces cotisations).

 

Il s'agirait, en pratique, de moduler les cotisations sociales de façon à faire payer à un taux plus élevé les entreprises qui suppriment des emplois ou qui baissent la part des salaires et des dépenses de formation dans leur valeur ajoutée produite.

 

------------------------------------

1 Une étude récente effectuée par des économistes de l’université de Lille (Cordonnier et alii) va dans le même sens

2 On se restreint aux entreprises non bancaires

3 A noter que dans cette décomposition, les dépenses de recherche-développement (R&D) sont réparties dans différents postes, essentiellement les salaires, mais aussi des achats de matières, des consommations d’énergie, ou des investissements matériels.

4 Ce montant n’est pas encore évalué dans les comptes nationaux en nouvelle base. Dans la base 2000, ce montant peut être calculé par différence entre les profits bruts et les profits nets (EBE-ENE). L’Insee le désigne comme la consommation de capital fixe (CCF). Il serait de 156,5 Md€ en 2009.

5 Le taux d'intérêt du crédit pour les investissements matériels et de recherche des entreprises serait d'autant plus abaissé (jusqu'à 0 %, voire moins par non remboursement d'une partie du crédit) qu'ils programmeraient plus de bons emplois et de bonnes formations bien payés.

 

Article paru dans Economie et Politique de ce mois

 


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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:33

 

 

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:14

 

 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 07:45
Les 500 plus fortunés de France se sont
enrichis de 25 % en un an
 

La justice entend faire la clarté sur diverses sociétés établies en Belgique par le groupe de Bernard Arnault et déterminer si elles respectent les lois fiscales du royaume

 

 

Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d'un quart en un an, rapporte Challenges.

 

Leur richesse cumulée s'établit à 330 milliards d'euros et n'a jamais été aussi élevée depuis 1996 . Elle a quadruplé en une décennie et représente 16 % du produit intérieur brut du pays. Elle compte aussi pour 10 % du patrimoine financier des Français, "soit un dixième de la richesse entre les mains d'un cent-millième de la population", affirme Challenges.

 

Ce groupe des 500 compte 55 milliardaires, soit 10 de plus que l'année dernière. Le plus petit des 445 millionnaires affiche quelques 64 millions d'euros de patrimoine. Et la tendance ne semble pas faiblir. Les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards (40 % du total).

 

Une embellie qui permet même aux riches français de s'inscrire dans le nouveau palmarès des 100 premières fortunes européennes, publié par le magazine suisse Bilan.


En tête de liste, Bernard Arnault, PDG de LVMH, affiche une fortune de 24,3 milliards d'euros, en hausse de 3,1 milliards. Il est suivi de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2 milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards. Gérard Mulliez, du groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière, avec 19 milliards (+ 1 milliard), suivi de Bertrand Puech (Hermès), dont la richesse s'est maintenue à 17,4 milliards.

 

Les suivants sont Serge Dassault, du groupe industriel Marcel Dassault (12,8 milliards d'euros), François Pinault (Kering, 11 milliards), Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards), le "roi de la bière et du vin", Pierre Castel (7 milliards), qui fait cette année son entrée dans le top 10, Alain Wertheimer de Chanel (7 milliards) est lui aussi un nouveau membre du club des dix. Le dernier du top 10 est le fondateur de l'opérateur Free, Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du groupe Le Monde) entré dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec 80 millions d'euros et qui pèse actuellement plus de 70 fois plus (5,9 milliards).

 

Selon le classement des 100 familles les plus riches d'Europe, publié par le magazine suisse Bilan, c'est l'Espagnol Amancio Ortega Gaona, un autodidacte de 77 ans qui a créé le groupe textile Zara, qui est la première fortune d'Europe, avec un patrimoine de 40,9 milliards d'euros. Un quart de ces cent familles très riches vivent en Suisse.

 

En deuxième position figure le Suédois Ingwar Kamprad (Ikea), suivi par Bernard Arnault (LVMH) et Liliane Bettencourt (L'Oréal). Les Français sont bien représentés dans le classement avec quatre fortunes dans les dix premiers (familles Arnault, Bettencourt, Mulliez et Hermès). Au total, ce classement compte douze familles françaises.

 

Au total, 26 des familles les plus riches d'Europe vivent en Suisse dont trois sont françaises (Castel (vin, bière), Wertheimer (Channel), Louis-Dreyfus (matières premières)). Les Français ont fait fortune dans le domaine du luxe.

 

Comme on peut le contater, les très riches ne sont pas frappés par la crise. Chômage, exclusion, précarité, pauvreté c'est pas les autres. Pire, les grands fortunés s'enrichissent des malheurs des autres. Pour eux pas question de partager, ils glisseront peut être 1 euro au Téléton ou aux restos du coeur, mais toucher à l'essentiel, leur richesse et la façon dont ils l'accumulent d'année en année sur le dos des autres et notamment des pauvres, pas question !

 

Certains sont mêmes capables de se maquiller et de porter un bonnet rouge pour exprimer leur mécontentement dès que le gouvernement menace de toucher à leurs privilèges. C'est la lutte des classes. Eux ils défendent leur classe becs et ongles, il ne reste plus qu'à la classe des salariés, des sans droits, des exclus, des chômeurs, à se rassembler pour faire le poids et pour imposer de vraies réformes porteuses de progrès social et démocratique.

 

La marche pour la justice sociale et fiscale du 1er décembre à Paris y participe. Soyons présents en nombre !

 

Le 25 novembre 2013


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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 12:03

 

 

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Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé que le texte rendait plus sûre la situation des alliés des Etats-Unis dans la région.

 

Un accord également salué par le président iranien Hassan Rohani. "Le vote du peuple en faveur de la modération et de l'engagement constructif et les efforts infatigables des équipes de négociations vont ouvrir de nouveaux horizons", indique sur son compte Twitter le président réputé modéré, qui a lancé une politique d'ouverture vers l'Occident après sa victoire en juin. Peu après, dans une lettre au guide suprême, il a jugé que l'accord noué dimanche était dans "l'intérêt des pays de la région et de la paix mondiale".

 

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur ce dossier, a salué l'accord signé à Genève. "Il faut remercier l'équipe de négociateurs nucléaires pour cet acquis (...) La grâce de Dieu, les prières et le soutien de la population sont sans doute la raison de ce succès", a affirmé M. Khamenei, ajoutant qu'il fallait "toujours résister face aux demandes excessives" des autres pays dans le domaine nucléaire, dans une lettre au président Hassan Rohani.

 

Pour Mohammed Javad Zarif, ministre des affaires étrangères iranien, il s'agit d'"un résultat important mais c'est seulement un premier pas". "Nous avons mis en place une commission conjointe pour surveiller la mise en place de notre accord. J'espère que les deux parties pourront avancer d'une façon qui permettra de restaurer la confiance", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.

 

Seule note discordante attendue, celle de Benyamin Nétanyahou qui a de son côté dénoncé "une erreur historique" et un "mauvais accord".

 

Dans le camp français, qui a vu ses exigences balayées par la raison et la volonté de paix des principaux protagonistes de l'accord, Laurent Fabius s'est prudemment contenté de souligner  que Genève constituait une "première étape majeure"

 

William Hague, le ministre des affaires étrangères britannique, a de son côté souligné que "l'accord de ce soir avec l'Iran est bon pour le monde entier, y compris les pays du Moyen-Orient et le peuple iranien lui-même""Cet accord montre qu'il est possible de travailler avec l'Iran et de traiter des problèmes insolubles via la diplomatie", a-t-il ajouté sur son compte Twitter.

 

Pour le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, "tout le monde gagne, il n'y a pas de perdant" dans l'accord sur le nucléaire iranien.

 

Wang Yi, le chef de la diplomatie chinoise a célébré un accord qui va "contribuer à maintenir le programme international de non-prolifération nucléaire (et) sauvegarder la paix et la stabilité au Moyen-Orient".

 

Le ministre des affaires étrangères syrien a lui aussi salué l'accord qu'il "considère comme un accord historique qui garantit les intérêts du peuple iranien frère et reconnaît son droit à l'usage pacifique de l'énergie nucléaire".

 

La paix a fait un pas de géant cette nuit à Genève, ne relachons pas nos efforts pour aller encore plus loin partout dans le monde.

 

Le 24 novembre 2013.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 16:00
Olli Rehn refuse de répondre à Patrick Le Hyaric à propos des révélations de L’Humanité

Humanité 20.11.13

 

 

Déclaration de Patrick Le Hyaric:

 

Ce matin se réunissaient ensemble les commissions de l’emploi et celles de l’économie du Parlement Européen pour une discussion sur les recommandations données aux Etats la semaine dernière par la commission européenne avec deux commissaires M. Olli Rehn et M. Andor chargés des questions sociales.

 

Une nouvelle fois, nous avons dû supporter les litanies froides et austéritaires du commissaire O.Rehn qui nous a appris que tout allait de mieux en mieux en Europe, qu’il fallait encore pousser les feux de la compétitivité et tous les autres chapitres du bréviaire ultralibéral qui nous mène dans le mur.

 

La plupart des députés d’ailleurs, hormis ceux de la droite Allemande, n’ont pourtant cessé de répéter que sa politique était en échec et qu’elle faisait souffrir terriblement les peuples et bouchait l’avenir des jeunes. M.Olli Rehn paré de ses œillères européistes n’en a rien entendu.

 

Dernier intervenant,  je lui ai demandé ce qu’il « pensait de l’étude du modélisateur en chef de la commission Européenne révélée hier par l’Humanité et reprise par quelques journaux européens selon laquelle les politiques budgétaires restrictives ont un effet négatif sur tous les indicateurs économiques et sociaux ; tant ceux de la richesse produite ; que ceux de l’emploi, ou encore évidemment ceux de la consommation ». Avait-il l’intention de tenir compte de cette étude?

 

Du haut de sa morgue et de son mépris M. Olli Rehn a refusé de me répondre. Pourtant il faudra bien qu’il le fasse ! Je lui adresserai une question écrite.  Ne les lâchons  pas là-dessus. Ce mépris doit cesser !

 

Patrick Le Hyaric

Député au Parlement européen

Vice-président du groupe GUE/NGL

Directeur de l’Humanité

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:48

 

 

 

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La France a autre chose de plus important à faire

pour la paix dans la région et pour la création

d'un Etat palestininen.

 

 

Les autorités israéliennes ont déroulé le tapis rouge à Hollande qui vient d'y faire une visite de trois jours.

 

La veille de son voyage, la France par l’intermédiaire de Laurent Fabius, avait fait capoter les négociations multipartites entre l'Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France. Ces négociations étaient le résultat de plusieurs mois de discusions entre Américains, Iraniens et Union européenne, avec des avancées réelles. Un accord était possible...et reste possible !

 

Faut-il rappeler que dans la région, seul Israël possède l’arme nucléaire, que l'Arabie saoudite a investi dans le programme nucléaire du Pakistan et compte bien en profiter.

 

Pour éloigner le danger nucléaire pour tous les peuples du monde il faut exiger la dénucléarisation partout, y compris celle d’Israël. Hollande vient de faire le contraire. Mais que cherche dont la France et son gouvernement ? Qu'a t-elle a gagné à nourrir les tensions et à mettre des bâtons dans les roues à la voie diplomatique choisie par les Etats sous la pression des opinions publiques ?

 

De plus en plus il se fait jour que la politique internationale du gouvernement Hollande répond aux injonctions des milieux d'affaires, des lobbies militaro-industriels, de la  pression de ses "alliés" qui poursuivent une politique militariste et de domination régionale comme Israël, le Qatar et l’Arabie Saoudite…   

 

L’impérialisme étasunien multiplie les facteurs de crises et de conflits. La France doit changer sa politique extérieure fondée sur les menaces et les interventions militaires qui aggravent les situations et se retournent toujours contre les peuples.

 

La défense des droits des Palestiniens  pèse bien peu face aux contrats signés avec le gouvernement israélien. François Hollande nous a fait honte quand il a osé demander à l'autorité plestiniènne de faire des efforts pour facilité la négociation et quand il a mollement affirmé attendre « des gestes » sur la colonisation de la part d’Israël sans même daigner  s’appuyer sur  la  directive contraignante adoptée par l’Union Européenne concernant les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est.   

 

Le Président français peut-il ignorer que le ministère du logement israélien projette la construction de 20 000 logements dans les colonies de Cisjordanie ? Le budget de cette opération s’élève à 10 millions d’euros, selon le journal Haaretz qui révèle l’information.

 

Les opérations militaires israéliennes à Gaza, sous blocus israélien depuis 6 ans, s’accentuent. L'accrochage » frontalier de fin octobre est  l'incident le plus sérieux dans le territoire palestinien depuis l'opération « Pilier de Défense » de 2012 qui avait fait des centaines de victimes civiles. La population gazaouie est privée d'électricité, dont le  rétablissement dépend entièrement d'Israël.

 

Du fait du conflit et du blocus, les conditions de vie des palestiniens ne cessent de se dégrader. Fortement touchée par le chômage, la quasi-totalité de la population vit sous le seuil de pauvreté, la malnutrition est très répandue parmi les enfants, leur état psychologique ne cesse de se dégrader, le nombre d’orphelins continue de s’allonger et un an après l'opération "bulldozer" de l’armée israélienne, tout est encore en l’état : surfaces agricoles rasées, arbres déracinés, serres détruites, circuits d’irrigation endommagés…

 

En « séparant » Gaza de la Cisjordanie, Israël veut empêcher la solution à deux États.

 

Le gouvernement de Benyamin Netanyahou organise la ségrégation en Israël et la déportation des populations bédouines, il poursuit le développement d'implantations coloniales, en particulier à Jérusalem-Est dans le but de « détacher » Jérusalem de la Cisjordanie.

 

La construction de 1 200 logements près de Jérusalem, le développement massif des « colonies » à cet endroit risque de couper la Cisjordanie en deux et de  compromettre la création de l'Etat palestinien. Cette politique aggrave la spoliation des terres et des ressources naturelles à commencer par l'eau, elle cherche à étrangler la population palestinienne qui vit déjà dans une situation effroyable. Le seul accès avec l’Egypte se ferme et la population de la bande de Gaza se trouve dans une situation sanitaire et économique épouvantable.

 

Voilà ce que Hollande aurait du dénoncer. Voilà ce qu’il n’a pas fait. Quelle honte quand François Hollande demande aux Palestiniens de garantir le droit d’Israël à vivre en sécurité, et notamment à Mahmoud Abbas de « faire preuve de réalisme sur tous les sujets.» !

 

Nous apportons notre soutien à la campagne internationale de boycott des produits des colonies et pour la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et de Marwan Barghouti, député palestinien et dirigeant de l'OLP. Le peuple palestinien doit décider librement de son avenir dans un Etat indépendant.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:43
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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 20:25

 

Suppression des élections prud’homales :

« Recul démocratique inacceptable »

 

 

Le ministre du travail envisage de supprimer les élections prud’homales après 2015. C'est un mauvais coup pour la démocratie.

 

D'autant que le gouvernement demandera au parlement, dans le cadre du projet de loi sur la formation, de pouvoir procéder par ordonnance pour modifier le mode de désignation des conseillers prud'homaux, c'est à dire sans débat parlementaire.

 

La légitimité des conseils de prud'hommes est renforcée par l'élection des juges par leurs pairs. Il faut maintenir les élections, améliorer les conditions de tenue de ces élections pour augmenter encore la participation.

 

Michel Sapin, en envisageant la suppression des tribunaux prud'homaux, répond à une vieille revendication du patronat qui lui permettrait d'avoir les mains libres pour licencier et brutaliser les travailleurs. Dans une période ou plans de licenciements et attaques contre les syndicalistes se multiplient, le gouvernement, au lieu de s'y opposer fermement, donne un très mauvais signe pour la démocratie sociale.

 

Le PCF et le Front de gauche revendiquent au contraire un renforcement et une reconnaissance élargie, en particulier dans les PME TPE, du droit syndical et des tribunaux prud'homaux.

 

Le monde du travail a besoin de reconnaissance et de respect. Lui supprimer la seule élection nationale interprofessionnelle est un acte de recul inacceptable.

 


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