Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de la Section du PCF Pierre Bénite
  • : A pour objectif de faire connaître au public les activités et initiatives de la section du PCF qui rayonne sur le canton d'Irigny(69)
  • Contact

Archives

Articles Récents

  • Penser un monde nouveau. L’hôpital de demain, ce bien commun, par Alain Bruneel
    L’Humanité, avec sa plateforme numérique l’Humanite.fr, prend l’initiative de solliciter des contributions pour repenser le monde et inventer des alternatives, avec l’ambition d’être utile à chacune et chacun d’entre nous. Cette démarche sera prolongée...
  • Protestons auprès de l'A2
    Protestation contre l’absence de Pierre Laurent à l’émission du 22 mai sur France 2 Un exemple reçu J'ai téléphoné au 08 90 71 02 02 (bien reçue par un homme qui m'a donné l'adresse de Poitiers : TSA 67300 86 963 FUTUROSCOPE. AINSI QUE LE SITE DE FRANCE2)...
  • Ukraine : une interview intéressant de M. Maillard
    Ce Normalien agrégé d’allemand a été le Conseiller diplomatique du Général de Gaulle à l’Élysée de 1959 à 1964 – avec au menu Guerre d’Algérie, réconciliation franco-allemande, Construction européenne, crise de Cuba, poursuite de la décolonisation, etc....
  • Le 8 mai 1945 : le massacre de Sétif avec 45 000 morts !
    En Algérie il y a 69 ans, 8 mai 1945 : massacre colonial à Sétif Ce massacre, fera 45 000 victimes. N’oublions pas Rosa Moussaoui «C'était la fête à Sétif, la victoire contre le nazisme, on a entendu sonner les cloches et on nous a annoncé qu'on allait...
  • Crise au journal "Le Monde", 7 rédacteurs en chef sur 11 démissionnent ...
    Réaction de Jean Luc Mélenchon Depuis de nombreux mois, le journal « Le Monde » tient une ligne éditoriale à charge contre le Front de Gauche en général et contre moi en particulier. « Le Monde » fait de la politique engagée. À une entreprise méthodique...
  • Hollande en rajoute encore sur BFM !
    Hollande sur RMC/BFM TV : "Halte au massacre" (Pierre Laurent) Le Président de la République s'est livré ce matin sur RMC/BFM TV à un laborieux service après-vente de sa politique. Mais le pire, c'est qu'il en rajoute à chaque fois une couche, cette fois...
  • Les 5 de Roanne définitivement relaxés !
    En date du 23 avril 2014 Monsieur le Président de la Chambre des Appels Correctionnels de la Cour d'Appel de Lyon a ordonné la non admission de l'appelle du Procureur Général et cette ordonnance n’étant pas susceptible de voies de recours. Nos cinq camarades...
  • Ce dimanche, les nouveaux chiens de garde à la Télé
    Dimanche 04 Mai 2014 LCP 20h30 - 22h10 (Durée : 1h40) Les nouveaux chiens de garde Genre : Film documentaire ________________________________________ Pays : France - Date de sortie : 2011 ________________________________________ Réalisateur(s) : Gilles...
  • Alstom : la CGT réagit fortement !
    "On est sacrifié pour la finance" Entretien de l'Humanité avec Christian Garnier, représentant CGT au comité de groupe et délégué syndical central de la branche Transport d’Alstom. Comment avez-vous accueilli la nouvelle des tractations entre General...
  • Le cas Alstom ou les enjeux des européennes du 25 mai
    L’Europe libérale ne protège pas des rapaces de la finance La France perd son sang et ses dirigeants font des moulinets autour du thème du « redressement productif ». L’Europe est un sujet de dissertation, mais ne protège ni nos atouts industriels ou...

Peine De Mort

7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 14:17

 

 

1150143_681914391823968_418138166_n.jpg

Fadwa Barghouti « Depuis vingt ans, 

les Palestiniens rêvent de paix »

 

Pour l’épouse et avocate du député palestinien Marwan Barghouti, enfermé depuis plus de 
dix ans, la libération des prisonniers 
est une condition 
non négociable sur 
le chemin de la paix, que l’État Israélien 
n’a de cesse de barrer.

Ramallah,  envoyée spécialeLa libération des prisonniers palestiniens constitue-t-elle, selon vous, un premier pas vers la paix ?

Fadwa Barghouti. Ce serait une grande faute si les Palestiniens acceptaient une négociation avec les Israéliens sans avoir obtenu la liberté de leurs prisonniers. En Afrique du Sud, en Irlande du Nord, tous les peuples qui ont eu à mener les mêmes combats que nous, avant de signer un accord, ont obtenu une telle libération. Nous avons fait une très grave erreur lors de la signature des accords d’Oslo, la question des prisonniers n’a pas été abordée et, de ce fait, nous avons, aujourd’hui encore, 107 personnes toujours enfermées et ce bien avant cette date. Les responsables palestiniens ont à présent conscience qu’il ne faut pas aller vers des négociations si ces 
107 prisonniers et les grands leaders du peuple palestinien emprisonnés ne sont pas libérés.

 

Quelle ampleur a prise cette question dans la société palestinienne ?

Fadwa Barghouti. Nous, Palestiniens, pensons que cette question est politique à 100 %. Tout simplement parce que ces prisonniers ont combattu l’occupation. Mais au-delà de cet aspect politique, existe aussi une dimension humanitaire. Ces prisonniers sont comme nous tous. Ils ont un père, une mère, des frères, des sœurs… Des centaines d’entre eux, notamment parmi ceux en prison bien avant les accords d’Oslo, ont perdu quelqu’un de proche alors qu’ils étaient enfermés. L’accès aux droits les plus fondamentaux leur est refusé. La liberté, bien sûr. Mais aussi le droit de voir leur famille, de rester en contact avec leurs proches par téléphone, de poursuivre leurs études en prison, d’accéder à des médicaments et à des médecins… Tout cela leur est interdit. Il est absolument nécessaire de se battre pour leurs droits, leur dignité à l’intérieur des prisons.

 

Quel regard portez-vous sur les démarches entreprises en direction de Mahmoud Abbas et de Benyamin Netanyahou par le secrétaire 
d’État américain, John Kerry ?

Fadwa Barghouti. Depuis vingt ans, les Palestiniens font un rêve de paix. Et depuis vingt ans, nous négocions pour la création d’un État palestinien. Nous avons cru en ce processus de paix. Mais les Israéliens en ont profité pour accroître encore la colonisation. Ils essaient de changer la géographie du territoire en tentant d’obtenir une majorité juive à Jérusalem, en construisant des colonies, en isolant les villes palestiniennes… Parce que, ainsi, s’ils s’assoient un jour à la table des négociations, ils y siégeront en position de force. Désormais, les Palestiniens ont conscience qu’ils n’en ont pas fini avec les souffrances de l’occupation et ne sont plus convaincus par ce processus de paix qui se présente comme un couvercle posé sur la question de la colonisation. Est-il normal que les Américains, au bout de vingt ans, ne parviennent pas à obtenir une seule avancée des Israéliens ? Durant toute ces années, Israël a refusé la libération des prisonniers, chaque fois armé de nouveaux prétextes et allant jusqu’à créer des catégories de dangerosité parmi ces prisonniers. Par contre, pour un soldat israélien détenu par des Palestiniens, ils ont accepté de libérer 1 500 prisonniers. Ce que les Palestiniens attendent aujourd’hui, quelle que soit l’initiative, américaine ou autre, c’est d’être enfin indépendants et d’en finir avec l’occupation.

 

Marwan Barghouti est souvent qualifié de Mandela palestinien, 
on sait l’importance de 
la mobilisation internationale à cette époque. quel rôle peut jouer aujourd’hui l’opinion publique 
dans le combat que vous menez ?

Fadwa Barghouti. Quand Israël l’a enfermé, les autorités pensaient que cela resterait une affaire interne, israélo-palestinienne. Mais avec les campagnes que nous avons menées, Marwan est devenu une personnalité qui symbolise la Palestine pour beaucoup de monde. Même si la campagne pour sa libération n’est pas diffusée partout, de plus en plus de personnes connaissent sa situation et, à travers elle, la cause palestinienne. De plus, quand les Palestiniens constatent que leur cause est soutenue à travers le monde, cette solidarité leur donne beaucoup de courage pour poursuivre la lutte.

 

Marwan Barghouti n’est-il pas 
le symbole d’une cause plus grande que sa propre libération ?

Fadwa Barghouti. Chaque prisonnier est un symbole de la résistance. Marwan est devenu un tel symbole qu’il est ainsi plus facile d’expliquer aux nouvelles générations le combat que nous menons. De 1967 à nos jours, il n’y avait jamais eu de prisonnier à la popularité aussi importante que la sienne. Celle-ci ne résulte pas du fait qu’il est enfermé, mais du fait que les gens ont besoin de lui hors de prison. Pourtant, malgré sa onzième année de détention, il n’a jamais fait de promesses aux Palestiniens.

 

Justement, il est en prison depuis plus de dix ans, comment entretenez-vous l’espoir ?

Fadwa Barghouti. Nous pensons à notre objectif, un État palestinien. Notre ressource, c’est le peuple palestinien, qui est extraordinaire et qui mérite tous les sacrifices. Nous puisons également des forces au sein de notre famille et auprès de nos amis du monde entier qui nous soutiennent. Sans 
espoir, je ne serais pas là aujourd’hui.

 

Vous serez l’invitée d’honneur de 
la Fête de l’Humanité en septembre, alors que se prépare en France une nouvelle campagne pour la libération de Marwan Barghouti. quel sera votre message à cette occasion ?

Fadwa Barghouti. Je suis l’invitée d’honneur mais j’ai surtout l’honneur d’être invitée. Bien que vous soyez très loin de la Palestine, vous défendez, en France, les valeurs d’humanité, que cela soit pour notre cause ou pour celle d’autres peuples pour lesquels vous vous étiez mobilisés auparavant. Pour ma part, mon message sera celui de tous les principes défendus par Marwan Barghouti pour l’humanité et la liberté. Principes pour lesquels il a perdu sa propre liberté. Toutefois, je souhaite que la situation politique s’améliore rapidement, de sorte que ce soit Marwan qui participe à la Fête de l’Humanité et non moi.

 

Entretien réalisé par 
Julia Hamlaoui

 

Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 14:13

 


 
Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 14:10

 

 

 


 
Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 14:01

 

2013-04-22lienemann

Taxer les 500 plus riches :
une urgence républicaine

Ce qui n’a pas été annoncé le 14 Juillet devrait l’être le 4 Août.

Les 500 personnes les plus riches de notre pays ont vu leur richesse s’accroître de 25% en un an ! De quoi rassurer tous ces millionnaires et  milliardaires qui présentent notre pays comme « un enfer fiscal qui n’aimerait pas ceux qui s’enrichissent.  »

On aurait pu s’attendre à ce que le Président de la République, en ce jour du 14 juillet placé historiquement sous le signe de l’égalité, annonce des dispositions fiscales pour faire contribuer davantage les plus riches qui manifestement ne connaissent pas la crise.

Peut-être que le gouvernement saura faire cette annonce le 4 août prochain car une République convaincante ne saurait être sans combattre les privilèges.


La pétition

 

Ce qui n’a pas été annoncé le 14 Juillet devrait l’être le 4 Août.

Les 500 personnes les plus riches de notre pays ont vu leur richesse s’accroître de 25% en un an ! De quoi rassurer tous ces millionnaires et  milliardaires qui présentent notre pays comme « un enfer fiscal qui n’aimerait pas ceux qui s’enrichissent.  »

Discours habituel du MEDEF et autres responsables de la droite !

Manifestement on pourrait par comparaison établir cet adage :  » Heureux comme un riche en France !  »

Trêve de plaisanterie, les chiffres sont scandaleux :

La richesse des 500 premières fortunes de France s’établit à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevée. Elle a quadruplé en une décennie et représente 16% du produit intérieur brut du pays. Un dixième de la richesse est entre les mains d’un cent millième de la population.

La France compte 55 milliardaires, 10 de plus que l’année dernière. Les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois à 135 milliards (40% du total).

Et tout cela au moment où notre pays connaît une crise qui fragilise les salariés les plus modestes, les plus démunis et accroît le chômage, où de nombreuses  entreprises connaissent des difficultés. On notera au passage que cet enrichissement se fait souvent grâce au versement de dividendes substantiels. Or notre pays est l’un de ceux où les dividendes versés sont bien supérieurs à ceux octroyés dans les pays développés et en particulier en Allemagne.

D’ailleurs un rapport du CESE montrait que ce prélèvement de dividendes pénalisait la compétitivité des entreprises françaises. C’est rarement souligné, en particulier par ceux qui veulent faire croire, à tort, que le « coût » du travail est l’enjeu majeur.

En tout cas, cette situation montre clairement qu’il est plus qu’urgent d’engager une réforme fiscale structurante et de restaurer un impôt progressif, réellement progressif qui contribuera à réduire les inégalités de richesses. Nous avons fait des premières propositions il y quelques semaines. Tout cela a été renvoyé d’un revers de main par le ministre du budget.

Dommage !

Mais on aurait pu s’attendre à ce que le Président de la République, en ce jour du 14 juillet placé historiquement sous le signe de l’égalité, annonce des dispositions fiscales pour faire contribuer davantage les plus riches qui manifestement ne connaissent pas la crise.

Quelle mesure immédiate pourrait être prise? Dès la loi de finance, nous devrions voter la création d’une nouvelle tranche à taux accru soit au titre de l’ISF soit de l’impôt sur le revenu et qui ne frapperait vraiment que les très riches. Il y a fort à parier que nous retrouverions vite les 500 premières fortunes cités plus haut.

Jusqu’en 1995, le taux marginal supérieur (celui qui concerne les revenus les plus élevés) de l’impôt sur le revenu (IR) en France était supérieur à 55 %. Il a même atteint 65 % durant deux périodes : en 1966 et entre 1982 et 1985. On peut donc rapidement revenir à des taux marginaux supérieurs très élevés, pour au moins le  cent millième de la population qui possède un dixième de la fortune nationale …

Peut-être que le gouvernement saura faire cette annonce le 4 août prochain car une République convaincante ne saurait être sans combattre les privilèges.

 


Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 13:49

 

Pour le 26ème mois consécutif, le nombre de

demandeurs d’emploi augmente pour

atteindre des niveaux jamais égalés.

 

La période estivale n’aura pas eu raison de l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi. Les clignotants sont au rouge, le chômage des seniors et de longue durée augmente.

 

Les premières causes du chômage sont les fins de CDD et les ruptures conventionnelles qui ont explosé depuis leur création en août 2008.

 

Les emplois aidés ne peuvent, à eux seuls, permettre une inversion de courbe. C’est d’une autre politique de l’emploi dont on a besoin.

 

La relance de l’économie passe par une relance de la consommation qui représente 57% du PIB. Elle permettra de relancer la croissance et donc l’emploi.

 

La loi Sapin dite de « sécurisation de l’emploi » découlant de l’ANI de janvier 2013 ne règle rien. Au contraire, à l’image de la Papèterie Elba, dans le Puy de Dôme, elle permet de licencier plus vite.

 

Il faut faire reculer la précarité, conditionner les aides aux entreprises et créer une véritable sécurité sociale professionnelle.

 

Il faut mettre fin à la politique d’austérité et changer de cap.

 

C’est pour ces objectifs que la CGT appelle les salariés, les retraités et les privés d’emploi à se mobiliser le 10 septembre prochain.

 

Montreuil, le 24 juillet 2013


Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 13:45

 

 

Rapport du FMI

Entre aveuglement libéral et contradictions !

mardi 6 août 2013

 

Dans son rapport annuel sur l’économie française, le Fond Monétaire International prône une légère baisse des impôts en France, tout en encourageant le gouvernement à « poursuivre voire à accélérer les réformes structurelles » pour mettre un terme aux « rigidités du marché du travail, freins pour la croissance et la compétitivité des entreprises ». En tête de liste des réformes prioritaires selon le FMI : les retraites (sans hausse des cotisations) et le démantèlement du SMIC.

 

Une fois de plus, le Fonds Monétaire International agit en avocat du libéralisme et des politiques d’austérité qui ont conduit de nombreux pays à des crises sociales sans précédent.

 

Loin d’enrayer les déficits créés par la financiarisation des économies, les recommandations de la Troïka* les ont accélérés et aggravés. Cette politique a conduit au démantèlement des services publics, et à l’explosion du chômage en Europe (26 millions de chômeurs), provoquant des exodes massifs et des drames humains. Le FMI, qui a d’ailleurs fini par reconnaître l’échec de ses préconisations pour le plan de sauvetage de la Grèce en 2010, préconise les mêmes recettes pour la France !

 

La relance de la croissance en Europe, c’est comme le préconise la Confédération européenne des Syndicats, l’arrêt des politiques d’austérité, du dumping social, économique et fiscal.

 

Le gouvernement français serait bien inspiré de ne pas suivre les recommandations du FMI et de changer de cap, notamment en stoppant les cadeaux fiscaux faits aux entreprises sans contrepartie en matière d’investissement dans l’emploi, la formation, les salaires et l’investissement productif.

 

Cela passe aussi par l’augmentation significative du SMIC et des salaires dans le privé comme dans le public. Pour ce changement de cap, pour tourner le dos aux politiques d’austérité prônées par le FMI et la Troïka et mises en œuvre par le gouvernement, la CGT appelle les salariés à se mobiliser le 10 septembre pour les retraites, l’emploi et les salaires.

 

Montreuil, le 6 août 2013

*Troïka : Banque Centrale Européenne, Union Européenne, Fond Monétaire International.

 


Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 13:42

 

 

1098280_10151508233250025_920402036_n.jpg

 

Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 13:39
Coup de gueule de José Fort,
journaliste à l'Humanité

 

Municipales/PCF :
Un débat est provoqué sur le thème des municipales, le PCF et le FDG. Souvent en termes violents contre les communistes. De quoi s'agit-il?

Le PCF s'apprête-t-il à passer un accord avec le PS? Faux.

Le PCF veut-il conserver ses élus municipaux, barrer la route à la droite et à l'extrême droite? Juste

Le PCF et ses élus sont-ils résolument contre la politique du PS, de Hollande et de Ayrault? Ils le démontrent tous les jours et heureusement que les députés pour la plupart communistes, peu nombreux, font entendre la voix de l'opposition. Sans eux, aucune voix discordante ne se ferait entendre.

Est-il scandaleux de travailler sur la base d'un programme municipal (Je répète, sur la base d'un programme municipal de gauche et de progrès) avec tous ceux qui le souhaitent - y compris les socialistes et les verts? A moins de se réfugier dans le sectarisme boutiquier, on ne doit rejeter personne hors droite et son extrême.

Le PCF souhaite-t-il conserver son indépendance et son autonomie dans le cadre d'une large union? Exact et l'expérience montre que la fusion dans un parti du genre Linke aurait été une erreur.

Le PCF adoptera-t-il son attitude selon les spécificités du moment et du terrain? Exact, cela s'appelle faire de la politique.

Alors? Alors à tous nos amis très remontés, lâchez nous les baskets, faites comme bon vous semble et laissez nous faire comme nous le souhaitons.

José Fort
Un membre de base du PCF à jour de ses cotisations qui revendique qu'on ne se mêle pas de ses propres affaires.
Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 13:19

 

Donka.jpg

Hôpital de Donka, ce grand corps malade
du système de santé guinéen

 

C’est une insupportable rage de dent qui m’a fait pousser les portes de Donka. J’y suis ressorti la rage au ventre !

Le service dentaire du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Donka, l’un des deux plus grands établissements sanitaires de la Guinée, ressemble plus à une forge qu’à un  centre de soins pour dents. On y retape les gueules presque au marteau !

Après avoir franchi l’imprenable grille de l’entrée principale de l’hôpital, le patient arrive au service dentaire en suivant l’une des interminables coursives qui bordent les bâtiments décatis du CHU.

A droite, une inscription décolorée au dessus d’une porte ouverte annonce le cabinet dentaire. Dedans, une antichambre grosse comme un mouchoir de poche au milieu de laquelle impatientent des patients entassés sur des fauteuils en lambeaux. Mines serrées, les-bouches-enflées se font la gueule dans un silence pesant.

Ce matin-là, tout le monde se tenait le nez entre le pouce et l’index. Une odeur fétide empeste l’atmosphère plusieurs mètres à la ronde. Une rigole passe juste derrière la fenêtre de la petite salle. Les canaux d’évacuation des eaux usées de Donka sont bouchés, m’explique-t-on. Une grosse mouche verte vient vrombir à l’intérieur de la pièce comme pour confirmer l’information.

Derrière une porte couverte de crasse, comme les murs intérieurs, les médecins dentistes burinent. Une spatule et une lampe torche pour inspecter l’intérieur de la bouche. Le courant électrique a déserté l’hôpital depuis plus d’une semaine. Sans gants, le dentiste me fait apprécier le goût salé de ses doigts qu’il plonge dans  ma bouche en même temps que des boulettes de coton pour essayer de la maintenir ouverte. J’ai failli gerber. Mais, ma pire crainte était de choper une maladie nosocomiale pour une simple rage de dent.

A propos de Donka, il se raconte des histoires à dormir debout : des femmes qu’on gifle dans les salles d’accouchement de la maternité, des malades que des médecins laissent trépasser parce que non accompagnés aux urgences et, plus hallucinant, des corps qui se décomposent faute de courant électrique dans la chambre froide de la morgue de l’hôpital.

Le seul capitaine à bord du bateau Donka, envasé dans la misère et la corruption, c’est l’argent. Le racket commence dès la grille d’entrée où son postés des agents qui filtrent les entrées par des billets de 5.000 ou 10.000 GNF. Au vu et au su de tout le monde. Les médecins ne font pas mieux. À quelques rares exceptions, le sermon d’Hippocrate ne vaut pas mieux que du papier-toilettes ici. 

Dans cet hôpital public construit en 1959 par l’aide de l’Union soviétique, l’urgence c’est l’argent. Vous payez, vous êtes soignés avec les moyens du bord, sinon vous partez les pieds devant.

Il y a 17 ans, en 1996, le cinéaste Thierry Michel a posé ses caméras à Conakry pour filmer la douleur de Donka. Six mois durant, il scrute le travail des médecins souvent vénaux et l’agonie des patients démunis. Le résultat est une radioscopie d’un hôpital africain (1H25’), film documentaire qui a fait une belle moisson des prix depuis.

Le film de Thierry s’ouvre sur les gémissements d’un homme foudroyé par une crise de méningite. Il a été ramassé au marché et jeté aux urgences de Donka, sans accompagnateur. Les médecins refusent de le toucher – et le disent dans l’objectif de la caméra – préférant attendre les parents du patient qui ne viendront jamais. Il rend l’âme à la tombée de la nuit.

Un drame parmi tant d’autres qui n’ont pas, eux, le privilège d’être filmés.

Laissé à lui-même à travers une gestion qui se veut autonome, Donka, comme la plupart des hôpitaux du pays, constitue le dernier recours des malades minés par la misère. Conséquence : l’hôpital est devenu un mouroir. Le documentaire révèle qu’en 1996 au service réanimation, le taux de mortalité était de 75%.

Mais Donka  est loin d’être une exception. À Ignace Deen, l’autre grand hôpital situé à moins de cinq km de là, le service neurologie ne dispose même pas d’un scanner !

Avec  ça vous vous demandez encore pourquoi nos chefs préfèrent aller mourir dans les cliniques aseptisées du Royaume chérifien?

 

Jean Jacques Guigon

Militant CGT

Le 4 août 2013

Partager cet article
Repost0
7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 13:11

 

 

Une mauvaise loi de programmation militaire

sous contrainte de l’OTAN (PCF)

 

Le projet loi de programmation militaire 2014-2019 est sans surprise à l’image du livre blanc de la défense 2013. Un mauvais livre blanc donne une mauvaise loi de programmation militaire.

 

En effet cette loi acte une armée à deux vitesses : d’un côté une force d’interventions extérieures qui bénéficie de toutes les attentions financières, et de l’autre le reste de l’armée qui doit se contenter de la disette budgétaire. Il s’agit de privilégier les besoins stratégiques de l’OTAN au détriment de la protection du territoire national. La « sanctuarisation » de la force nucléaire ne peut constituer en aucun cas une réponse à la diversité et la complexité de l’ensemble des menaces qui peuvent peser sur l’indépendance de notre peuple.

 

On peut certes louer les efforts faits sur la cyber-défense mais comment les prendre au sérieux face à la pusillanimité du gouvernement devant les révélations de l’affaire Snowden. Les dernières révélations du Guardian indiquent la présence sur notre territoire de serveurs utilisés à des fins d’espionnage par la NSA, on ne peut sur cette affaire qu’être extrêmement étonné par le silence de l’exécutif.

 

Cette loi privilégie donc l’acquisition de matériels sur-sophistiqués et les externalisations dans des partenariats public-privé au détriment des hommes, de leurs formations, de leurs entrainements et de leurs conditions d’existence matérielle. On prétend ainsi gérer l’armée comme une entreprise privée en privilégiant l’accumulation de capital matériel au détriment de l’humain.

 

Enfin, le financement de cette loi se fonde en partie sur la vente des bijoux de famille : fréquences hertziennes, patrimoine immobilier et surtout de ventes d’actions de l’Etat d’entreprises stratégiques, comme Airbus ou SAFRAN, ce qui va encore amputer les moyens d’action de l’Etat en matière de politique industrielle. Ainsi, on brûle le plancher pour chauffer la maison France.

 

La protection de notre pays, la défense de l’indépendance des choix politiques, économiques et sociaux de notre peuple méritent une autre loi de programmation militaire, un autre livre blanc. C’est pourquoi le PCF demande que le gouvernement retire ce mauvais projet de loi et ce mauvais livre blanc, et qu’il initie un grand débat démocratique en France, en Europe et dans le bassin méditerranéen sur les enjeux de défense, de paix, de désarmement multilatéral.

 


Partager cet article
Repost0