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  • : Le blog de la Section du PCF Pierre Bénite
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Peine De Mort

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A qui profite l'ultralibéralisme?

 

L'impôt sur les sociétés avantagerait les groupes mondiaux du CAC 40

 

Les grandes entreprises composant l'indice CAC 40 bénéficient d'une pression fiscale inférieure de 20 points à celle que subissent les petites et moyennes entreprises, selon un rapport d'information de l'Assemblée nationale que s'est procuré le quotidien Les Echos.

 

Ce document, que doit présenter le député UMP Gilles Carrez, rapporteur général du budget à l'Assemblée, met notamment l'accent sur les écarts d'impôt sur les sociétés acquitté par les groupes du CAC 40 et par les PME.

 

En moyenne, précise-t-il, les 40 groupes composant l'indice phare de la Bourse de Paris n'ont payé que 86 millions d'euros d'impôt sur les sociétés par an entre 2007 et 2009 et quatre d'entre eux n'ont "rien payé du tout".

 

A titre de comparaison, les profits du CAC 40 ont atteint 82,3 milliards d'euros en 2010. Gilles Carrez souhaiterait un plafonnement des charges déductibles pour créer "une sorte d'impôt sur les sociétés minimum". Mais le valet des multinationales qui siègent à l'Elyséee sera t-il disposé à une telle mesure?

 

On en doute!

 

Le 5 juillet 2011

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Prix alimentaires : un rapport souligne
les marges grandissantes dégagées
par la distribution

 


 

En 2011, le producteur touche 36 % du prix payé par le consommateur pour une longe de porc. En 2000, ce pourcentage s'élevait à 45 %. 

AFP/JEAN-PAUL BARBIER

 

 

Philippe Chalmin, expert en matières premières et professeur d'économie à l'université Paris-Dauphine, a présenté, lundi 27 juin, un rapport sur l'évolution des prix et des marges dans l'alimentation au cours des 10 dernières années.

 

Cette enquête, publiée par l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires avec l'Insee, FranceAgrimer, l'établissement national des produits de l'agriculture et de la mer, et le service statistiques du ministère de l'économie, révèle, selon Les Echos, la constante hausse des marges de la distribution malgré l'effondrement des prix agricoles.

 

Voilà d'où viennent les profits faramineux de Auchan, Carrefour et autres grands groupes de la distribution. 

 

Le lait, les viandes bovines, porcines, les fruits et légumes, et généralement les productions les plus touchées par les dernières crises agricoles, affichent des écarts considérables entre le prix payé au producteur et celui acquitté par le consommateur.

 

 

L'exemple de la longe de porc, cité par Les Echos, illustre bien cette répartition et ces évolutions.

 

En 2000, 45 % du prix final du produit revenait à l'éleveur, qui touche aujourd'hui seulement 36 %. La part de l'industriel, chargé de l'abattage, a également chuté, passant de 11 % à 8,8 %, tandis que le distributeur a augmenté sa marge, passant de 39 % du prix final en 2000 à 55 % aujourd'hui.

 

Le rapport de deux cent cinquante pages doit aider à clarifier le débat entre les acteurs de la filière agricole. En apportant plus de transparence et d'informations sur le sujet aux parlementaires, il doit leur permettre d'apaiser la méfiance et l'incompréhension qui règnent au sein de ce secteur.

 

Comme le rappelle Philippe Chalmin, "il y a peu de pays où les relations entre fournisseurs et clients sont l'objet de tant de tension, de tant de dissensions sur les prix (...) ".

 

Impulsé en 2010, lors de l'élaboration de la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, ce rapport a vocation à être mis à jour chaque année.

 

Le 27 juin 2011

 

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Salaire / emploi même combat!

 

Par Alain Morin

 

Une formidable pression patronale, appuyée sur des politiques ultralibérales et social-libérales,

a abouti au recul massif de la «part des salaires dans la valeur ajoutée » ainsi qu’à une

croissance financière folle (170 milliards de trésorerie dans les groupes du CAC 40, fin 2010).

 

Pour cela le capital a utilisé le chômage et précarité galopante et tous les moyens[1] que lui

donnent ses pouvoirs.  C’est pourquoi, le développement des luttes pour les salaires doit s’articuler

à des propositions crédibles et rassembleuses visant à faire reculer le chômage et la précarité

et à sécuriser l’emploi et la formation.

 

Chômage et précarité instrumentalisés contre les salaires

Actuellement, plus de 4,6 millions de salariés sont inscrits au pôle emploi parce qu’ils sont soit au chômage (2,7 millions), soit dans un emploi

à temps partiel contraint (1,3 millions), soit à la recherche d’un autre emploi (0,6 millions, catégorie D et E des demandeurs d’emploi inscrits au Pole emploi). Et au-delà, si nécessaire, le patronat n’hésite pas à en mobiliser des centaines de milliers d’autres travailleurs, (femmes sorties du marché du travail, travailleurs immigrés) pour peser sur les salaires.

 

Les politiques ultralibérales et sociales libérales prétendent que le coût du travail serait l’obstacle à la création d’emplois, tout  en refusant de baisser les coûts matériels et financiers du capital, et donc qu’augmenter les salaires serait dangereux,

 

Or, l’augmentation générale des salaires est nécessaire, non seulement pour des raisons de justice sociale et de droit à une vie décente pour tous, mais pour des raisons d’efficacité productive, de soutien à la qualification, à la demande et à une nouvelle croissance.

 

Emploi et formation sécurisés : un plus pour les salaires

 

C’est pourquoi, le développement des luttes en France en Europe pour les salaires doit s’articuler à des propositions crédibles et rassembleuses visant la sécurisation de l’emploi, de la formation et des revenus :


1-         renforcer la solidarité entre les chômeurs et les salariés en emploi.

Au lieu de la pression exercée sur les chômeurs pour accepter n’importe quel emploi ou des tentatives de division du salariat pour instaurer des travaux obligatoires pour les titulaires du RSA, il s’agit, au contraire, de promouvoir une amélioration des indemnités chômage, un retour à l’emploi avec une formation qualifiante et des services publics d’accompagnement (transports, santé, garde d’enfants, …).

2-        Précaires de tous les pays unissez-vous :

En France, le MEDEF, L. Parisot en tête, fait l’apologie de la précarité, tandis que dans les instances de l’Union européenne,  c’est la « flexsécurité » que l’on monte au pinacle. Mais de partout, c’est à l’exigence de sécurisation à laquelle les peuples aspirent. D’où les propositions du PCF contre la précarité prévoyant notamment un plan de conversion des emplois à temps partiels contraints et des emplois aidés en emplois à temps pleins (incluant un temps de formation) et contre l’explosion des CDD, l’application d’un plafond très bas, graduellement réduit, suivant les branches, pour aller très vite à 5 ou 3 %, tandis que le recours à l’intérim serait limité au remplacement d’absents et seulement dans les PME, …

3-                  Mettre en échec les tentatives de relance de la guerre entre les sexes ou entre les générations

Outre les sanctions appliquées aux discriminations à l’embauche dont sont victimes les femmes, les jeunes, les habitants des quartiers sensibles,…des mesures positives doivent être prises en faveur de ces groupes discriminés : Notamment pour les jeunes, des contrats de sécurisation dès l’entrée des jeunes dans l’emploi, à temps plein, avec un salaire décent, un volet formation rémunérée suffisamment longue, avec un tutorat, si nécessaire et des aides concernant le logement doivent être instituées en co-élaboration avec les syndicats et des associations de jeunes.

4-        Une formation continue pour un retour à un emploi de qualité bien rémunérée

Il s’agirait, notamment, de viser 10 % du temps de travail en formation, c’est-à-dire 4 ans de la vie active, avec les soutiens et suivis personnalisés pour les salariés non qualifiés, de garantir le contenu qualifiant des formations et leurs débouchés dans l’emploi de qualité. Pour cela, les contributions financières des entreprises seront relevées et davantage mutualisées pour un meilleur accès de tous aux qualifications, (notamment les chômeurs, les femmes et les salariés des PME).

5-        Des créations massives d'emplois,

 Au lieu de multiplier les heures supplémentaires, il s'agirait d'accroître les salaires et étendre les 35 heures à toutes les entreprises nécessitant l'ouverture de nouveaux postes, ainsi que de s'engager vers des créations massive d'emplois à partir des recensements de besoins d'emplois et de formation dans chaque bassin d'emploi avec les acteurs de terrain (élus, syndicalistes, usagers), dans les entreprises comme dans les services publics. Des conférences régionales et une conférence nationale annuelles seraient organisées pour définir des objectifs chiffrés de création d'emplois et de formation, ainsi que du suivi de leurs réalisations avec l'appui d'un nouveau service public de sécurisation de l'emploi et de la formation.

6 -      Une réorientation de l’argent, notamment du crédit, du local au mondial.

Des moyens financiers alternatifs avec des fonds régionaux pour l’emploi et la formation au niveau local, un pôle public financier national, une réorientation de la BCE et du FMI permettrait de faire reculer les gâchis de la spéculation et de promouvoir un autre financement pour les entreprises (- fonds publics autrement utilisés et contrôlés démocratiquement, - crédits bancaires pour des investissements à des taux d'intérêt très abaissés en fonction des créations d'emploi, - utilisation des fonds des entreprises pour une efficacité sociale combinant élévation de la productivité et élévation des emplois qualifiés),

7 -  Des pouvoirs et des droits nouveaux d’intervention dans les entreprises et les banques :

Il s’agirait de conquérir de nouveaux droits et pouvoirs des salariés, des CE, des syndicats, des chômeurs et de leurs associations, des citoyens et des élus, avec des pouvoirs réels d’intervention, de contre-proposition, de mobilisation des financements, de contrôle et d’évaluation des résultats, dans les entreprises, les services publics et les localités.



[1]              - utilisation capitaliste de la révolution informationnelle et de son potentiel d’accroissement de la productivité du travail pour réduire l’emploi et freiner les salaires tout en aggravant de la souffrance au travail,- exacerbation de la concurrence entre les salariés sur le marché du travail comme dans les entreprises,                         - culpabilisation des travailleurs accusés  de « booster » l’inflation et les coûts salariaux par  leurs exigences salariales,                                             -  incitation à la baisse du coût du travail, notamment par le recours aux exonérations de cotisations sociales patronales encourageant au remplacement des emplois qualifiés et correctement rémunérés par des emplois à bas salaires,                           - utilisation du chômage massif des jeunes et des seniors et des discriminations de genre et d’origine pour  déréglementer les contrats de travail et le droit social et pour multiplier les emplois précaires, à durée de plus en plus réduite, et l’intérim,                                        -   politiques d’austérité en Europe contre les salaires,   - politiques d’intégration des salariés aux objectifs patronaux (gel ou freinage des salaires contre réduction du temps de travail du gouvernement Jospin, ou le «travailler plus pour gagner plus» de Nicolas Sarkozy),   - remise en cause de la négociation de branche et interprofessionnelle au profit de celle d’entreprise,…                                           - utilisation capitaliste de la révolution informationnelle et de son potentiel d’accroissement de la productivité du travail pour réduire l’emploi et freiner les salaires tout en aggravant de la souffrance au travail, - exacerbation de la concurrence entre les salariés sur le marché du travail comme dans les entreprises, - culpabilisation des travailleurs accusés  de « booster » l’inflation et les coûts salariaux par  leurs exigences salariales, -  incitation à la baisse du coût du travail, notamment par le recours aux exonérations de cotisations sociales patronales encourageant au remplacement des emplois qualifiés et correctement rémunérés par des emplois à bas salaires, - utilisation du chômage massif des jeunes et des seniors et des discriminations de genre et d’origine  pour  déréglementer les contrats de travail et le droit social et pour multiplier les emplois précaires, à durée de plus en plus réduite, et l’intérim,  -   politiques d’austérité en Europe contre les salaires, - politiques d’intégration des salariés aux objectifs patronaux (gel ou freinage des salaires contre réduction du temps de travail du gouvernement Jospin, ou le «travailler plus pour gagner plus» de Nicolas Sarkozy), - remise en cause de la négociation de branche et interprofessionnelle au profit de celle d’entreprise,…

 

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image005 augmenter les salaires

 

Même Artus le reconnait!

Pourquoi il faut augmenter les salaires réels

 

 

Il n'y a pas que les syndicats pour réclamer une hausse du pouvoir d'achat, les économistes aussi : ainsi, le directeur de la recherche économique de Natixis, Patrick Artus s'inquiète-t-il de voir se généraliser dans les pays de l'OCDE le modèle "très dangereux" de la stagnation des salaires réels (déduction faite de l'inflation).

 

L'économiste consacre à cette question l'un des derniers numéros de Flash Economie (24 juin 2011 - N° 483), vingt-quatre heures après la publication par l'INSEE de sa note de conjoncture de juin, qui fait état d'une quasi stagnation du pouvoir d'achat moyen des Français : + 0,1% en 2010 par unité de consommation (UC) et +0,3% prévus en 2011.

 

La mesure du pouvoir d'achat par unité de consommation permet de tenir compte à la fois de l'évolution du nombre des ménages et de leur composition. Le plus souvent, le premier adulte du ménage compte pour 1 UC, les personnes suivantes de 14 ans et plus pour 0,5 UC et les mineurs de moins de 14 ans pour 0,3 UC.

 

"Dans certains pays de l'OCDE (Etats-Unis, Allemagne, Japon, zone euro prise dans son ensemble), depuis la fin des années 1990, les gains de productivité ne sont plus distribués aux salariés. Dans les autres pays de l'OCDE (Royaume-Uni, France, Espagne, Italie...) ce modèle s'installe aussi depuis la crise", écrit M. Artus.

 

Maintenu sur la durée, ce modèle présente des dangers pour trois raisons. La première réside dans le fait qu'au-delà d'un certain seuil, les profits ne servent plus à investir mais à financer les rachats d'actions ou les placements financiers des entreprises.

 

"La déformation du partage des revenus au détriment des salariés détruit donc de la demande puisqu'elle réduit la demande des ménages sans accroître l'investissement des entreprises", note le directeur de la recherche économique de Natixis.

 

Ces profits élevés ne servent pas davantage à faire monter les cours de bourse et ne créent pas d'effet de richesse positif : les ménages ne regagnent pas comme actionnaires ce qu'ils perdent comme salariés. Ce modèle, enfin, est dangereux pour la croissance qu'il entame.

 

Pour soutenir la progression de la demande et compenser la stagnation du pouvoir d'achat, certains pays comme les Etats-Unis recourent à un endettement accru des ménages tandis que d'autres comme l'Allemagne ou le Japon comptent sur le dynamisme de leurs exportations. Mais de telles solutions ne sont ni durables ni généralisables à tous les pays.

 

M. Artus plaide donc pour que l'on distribue à nouveau les gains de productivité aux salariés, ce qui suppose à ses yeux pour la France "une négociation salariale suffisamment centralisée pour que les plans des entreprises puissent être coordonnés". "Une hausse coordonnée des salaires, ajoute-t-il, profiterait à toutes les entreprises".

 

Le 24 juin 2011

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