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Peine De Mort

22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 13:27

 

Aux actes citoyens !

 

La gauche majoritaire, majorité absolue pour le PS

 

Avec 343 sièges, contre 231 pour la droite parlementaire et 3 pour l'extrême droite, les forces de gauche obtiennent une confortable majorité à l'Assemblée.

 

Mais c'est surtout au sein de ce groupe des forces de gauche que se situe la - relative - surprise du second tour : le PS obtient finalement seul la majorité absolue, avec 302 sièges, soit 11 de plus que le nécessaire. En ajoutant les partis associés que sont le MRC et le PRG, cette majorité se monte à 316 sièges, qui n'auront pas à composer avec le Front de Gauche et ses 4 millions d'électeurs qui ont permis la victoire de Hollande à la présidentielle. C'est un paradoxe qu'assume le PS et Hollande.

 

Mais les forces de gauche n'obtiennent pas les 3/5 des sièges au Congrès.

 

Au Congrès (Assemblée et Sénat réunis), ces 3/5 sont nécessaires pour des réformes constitutionnelles, comme par exemple le droit de vote des étrangers aux élections locales. Au Sénat, la gauche détient 177 sièges ; il lui fallait obtenir 378 sièges à l'Assemblée (pour atteindre les 555 parlementaires requis).

 

Le PS prendra t-il cet argument pour reculer sur les engagements pris dans la campagne de Hollande. Il y a tout lieu de le craindre. A moins qu'un mouvement citoyen suffisament fort se dresse pour obliger socialistes et droite à adopter les réformes constitutionnelles annoncées.

 

La droite battue à plate couture!

 

Après la sévère défaire de Sarkozy et le rejet massif de sa politique,  l''UMP pensait limiter la casse. C'est un gros revers. De nombreuses personnalités UMP sont battues, dont plusieurs sarkozystes, notamment ceux qui se sont engagés dans sa campagne. C'est dire le niveau de rejet atteint par ce personnage qui a traumatisé la France et fait honte à son peuple en Europe et au plan international.

 

Parmi eux, l'ancien ministre de l'intérieur, Claude Guéant, s'est incliné face au dissident UMP, dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine où il était parachuté. Nadine Morano qui fricotait avec le FN, a également été battue en Meurthe-et-Moselle. Valérie Rosso-Debord et Guillaume Peltier, très actifs pendant la campagne présidentielle, ont connu le même sort.

 

Deux autres échecs de poids dans les rangs de l'UMP : celui de Michèle Alliot-Marie, ou encore du secrétaire général adjoint de l'UMP, Hervé Novelli. H. Guenot la plume de Nicolas Sarkozy arrive à gagner son siège à l'Assemblée mais dans une circonscription taillée pour la droite.

 

Autre échec à droite retentissant celui du Modem de Bayrou qui n'aura que deux élus. Bayrou est battu chez lui, il paie son engagement pour l'austérité au nom du retour à l'équilibre des comptes mis dans le rouge par la politique de Sarkozy-Fillon.


Le FN avec deux élus à l'Assemblée subi un échec cinglant

 

Avec une vingtaine de triangulaires sur 100 escomptées, le FN n'envoie que deux élus à l'Assemblée : Marion Maréchal-Le Pen à Carpentras, qui doit son élection à la candidate socialiste qui a décidé de se maintenir au second tour, et l'avocat Gilbert Collard élu dans le Gard. Côté extrême droite on peut rajouter le maire d'Orange, Jacques Bompard, membre de la Ligue du Sud.

 

Marine Le Pen, la mine défaite a du annoncer son revers à Henin Beaumont. La candidate FN qui croyait pouvoir annoncer une surprise au soir du second tour, a du constater son cinglant échec. Les électeurs entre les deux tours des législatives, se sont ressaisis et ont certainement pensé que le changement était plus sur avec le parti socialiste plutôt qu'avec le FN dont les propositions nous entraînaient tout droit vers une catastrophe sociale et économique. Et puis celles et ceux qui pensaient en votant FN, condamner le système actuel, en voyant des candidats FN se rapprocher des candidats UMP, ont peut être réagi en se disant que le FN n'était que pure comédie, et qu'au fond il était comme les autres, il entendait profiter du système pour avoir des élus et du fric.

 

Les écologistes assis le cul entre deux chaises

 

Au sein de la gauche, l'hégémonie du PS ne sera pas disputée. Si EELV apparaît comme le gagnant avec 17 élus (es) de l'accord conclu avec les socialistes avant la campagne présidentielle. Ce résultat est disproportionné avec celui de la présidentielle. Il doit cela aux voix socialistes et non à une campagne écologique beaucoup mieux portée par le Front de Gauche avec la planification écologique. Les Verts pourront avec 17 sièges avoir un groupe parlementaire.

 

Mais depuis ce second tour, il semblerait que le PS toujours aussi hégémonique est mis comme condition que les votes de EELV à l'assemblée soit toujours positif.  Enfin, autre revers, C. Duflot, ministre du logement doit cèder son siège de député à sa suppléante socialiste. Le PS disposant de la majorité absolue sans les écologistes, ces derniers auront la plus grande peine à peser dans la majorité la majorité. Ils sont assis entre deux chaises.


Royal est nettement battue à La Rochelle,  Lang perd dans les Vosges : une triste page se tourne!

 

Ségolène Royal et Jack Lang, deux figures du Parti socialiste qui avaient montré leur intérêt pour la présidence de l'Assemblée nationale, sont les grands perdants à gauche de ce deuxième tour. Dans l'électorat socialiste on n'aime plus trop les parachutés (es).

 

En Charente-Maritime, Ségolène Royal  a été sévèrement battue par le socialiste Olivier Falorni qui l'a emporté avec 62,97 % des suffrages .  Dans la soirée, la question de la réintégration d'Olivier Falorni a suscité des déclarations divergentes au sein du parti. "Je serai dans l'Hémicycle du côté gauche", a réagi le vainqueur .


Dans les Vosges, Jack Lang, député sortant du Pas-de-Calais, n'a recueilli que 49,12 % des suffrages face au député UMP sortant, Gérard Cherpion. Interrogé sur BFMTV, l'ancien ministre de la culture a jugé   comme un "grand malheur pour le département des Vosges que d'être montré du doigt". Rien que ça!


Le Front de Gauche encore en progrès, est victime d'un système électoral antidémocratique.

 

Après les présidentielles avec 11.1% et 4 millions de voix qui ont permis l'élection de François Hollande, le Front de Gauche connaît un nouveau progrès avec 6.95% soit un gain de 2.66% et de 700 000 voix sur 2007. C'est maintenant la deuxième force à gauche solidement installée.

 

De plus, il est la seule force à offrir une alternative radicale, sociale et écologique avec le système économique en place en crise profone et durable. Malheureusement, le système électoral qui fait des législatives une élection qui valide les choix de la présidentielle, telle que voulue par Jospin et Chrirac, entraînant vote utile et abstention massive, le Front de Gauche ne gagne que 10 élus (es) (9 communistes et un Parti de gauche).

 

Le Parti Communiste, la force la plus importante du Front de Gauche, après consultation de ses adhérents a décidé de ne pas participé au gouvernement Ayrault. Le premier ministre ayant fait savoir que le programme de Hollande n'était pas négociable. Ce qui en dit long sur les volontés hégémonique du PS sur ses partenaires.

 

Pour avoir un groupe parlementaire, le Front de Gauche s'est rapprochée des députés d'outre-mer, notamment des deux députés du Mouvement indépendantiste martiniquais. Un accord possible était en bonne voie avec comme président André Chassaigne.

 

Jean Luc Mélenchon, l'homme qui a tiré le Front de Gauche à la présidentielle est en échec dans le Pas de Calais avec son élimination dès le 1er tour. Il semblerait qu'il ait été la victime de sa stratégie Front contre Front médiatisée à outrance et peu appréciée des électeurs de gauche, au moins dans le Pas de Calais, mais aussi ailleurs semble t-il.

 

La Droite populaire perd la moitié de ses membres

 

L'aile la plus à droite de l'UMP paie un lourd tribut à ces législatives. Ses membres semblent ne pas profiter du fait que les thèmes qui leur sont chers - l'immigration notamment - aient été placés par les médias et le FN au cœur du débat lors des campagnes présidentielles et législatives.

 

Sur les 41 membres du collectif, 21 ont été battus. Si deux ont été élus, respectivement dans les Alpes-Maritimes et les Yvelines, d'autres membres emblématiques de ce groupe ont connu la défaite. C'est notamment le cas d'Eric Raoult en Seine-Saint-Denis ou de Maryse Joissains-Massini, la maire d'Aix-en-Provence qui s'était illustrée en jugeant "illégitime" l'élection de François Hollande. Quant à Christian Vanneste, le député du Nord qui n'avait pas l'investiture de son parti après une déclaration homophobe, il ne pas pas le premier tour.

 

Une question stratégique se pose pour eux, vont-ils rejoindre le FN et contribuer à une recomposition de la droite en l'extrême-droitisant ou vont-ils faire le choix de rester au sein de l'UMP en essayant d'influer les orientations de celle-ci dans le prolongement de ce que Sarkozy et Guéant avaient entrepris, mais sans succès.

 

Les ministres du gouvernement tous réélus

 

Jean-Marc Ayrault avait prévenu : tout ministre battu aux législatives devrait quitter son poste. Ce cas figure ne se présentera pas : les 25 membres du gouvernement qui étaient candidats ont été élus ou réélus. Six d'entre eux avaient été élus au premier tour. Quant aux 19 autres, la tâche était plus ou moins ardue.

 

L'élection la plus difficile était celle de Marie-Arlette Carlotti, candidate dans la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône face à l'UMP Renaud Muselier, et qui a finalement été élue. La décision de M. Ayrault de demander la démission des ministres battus avait provoqué le retrait de Najat Vallaud-Belkacem et de Christiane Taubira des campagnes dans lesquelles elles s'étaient lancées. Etrange comportement que de refuser le verdict des électeurs dans son propre département. Ils le feront savoir à leur manière.

 

Malgré un découpage réalisé et présenté par l'opposition comme favorable à la droite, le PS l'emporte dans les circonscriptions des députés représentant les Français de l'étranger. Huit députés sont élus, dont un écologiste, contre trois seulement pour l'UMP. La gauche améliore son score du premier tour, où elle était en tête dans sept circonscriptions. Alors que l'UMP espérait gagner cinq circonscriptions, elle n'en remporte que trois. Les anciens ministres F. Lefebvre et Marie-Anne Montchamp échouent, contrairement à Thierry Mariani. 

 

Le PS a tous les pouvoirs pour réussir le changement.

 

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Le changement devrait commencer à se voir dès la session d'été de l'Assemblée Nationale qui débute le 29 juin. Le Parti Socialiste a tous les pouvoirs : l'Assemblée Nationale, le Sénat, 21 régions sur 22, de nombreux maires sont socialistes ou de Gauche, il dispose donc de tous les leviers essentiels pour mettre en oeuvre une politique radicalement différente de celle de la droite et surtout qui réponde aux attentes sociales exprimées majoritairement par les français dans cette séquence électorale.

 

Les deux seules choses qui lui manquent sont le pouvoir économique détenu par les grands groupes et le pouvoir financier détenu par les banques et les marchés financiers qui sont les responsables de la grave crise que nous connaissons. Le PS a donc les moyens d'imposer que ces deux acteurs dominateurs de la vie économique et sociale de notre pays se mettent au service du progrès social et du développement, au service de l'intérêt général et non plus au service de ces assistés que sont leurs actionnaires !

 

Cela va nécessité des mesures courageuses mais incontournables si le PS veut réussir le changement. Aura t-il le courage ou capitulerat-il ? Déjà les pressions se font fortes.

 

De la part de la droite qui espère que le PS poursuivra sa politique d'austérité qui, selon elle, ferait consensus.

 

De la part du Medef dont la présidente, après avoir soutenu Sarkozy, fait du contortionnisme pour tenter d'amadouer et rendre réalistes les dirigeants du PS.

 

De la part des grands groupes qui annoncent dès maintenant des suppressions massives d'emplois comme Doux, Air France, Peugeot ou le secteur bancaire.

 

De la part de la droite européenne, tel que Cameron (Grande Bretagne) qui se dit près à dérouler le tapis rouge aux entreprises françaises qui voudraient s'expatrier pour ne pas payer d'impôt ou de charges supplémentaires, ou telle que Merkel qui veut imposer son orientation politique austéritaire à toute l'Europe, croyant encore avoir en face d'elle un Sarkozy qui se couchait dès qu'elle haussait le ton.

 

De la part des technocrates européens (non élus) qui veulent à tout prix imposer aux peuples d'Europe une cure d'austérité sans pareille et pour cela veulent contrôler, autoriser et refuser ce qui ne va dans leur sens dans chaque pays de l'Union dont la France.

 

Enfin, il y a la pression quotidienne des nouveaux chiens garde de "la pensée unique" mis en place sous Sarkozy et qui tous les jours déversent contre vérité, mensonges et leurs solutions néolibérales, visant à faire rentrer dans les têtes l'acceptation de la rigueur et des efforts. Ils font comme si rien ne s'était passé, et ils osent rajouter mais "on avait pas tout dit aux français pendant la campagne". Un nettoyage de printemps semble nécessaire dans les télés et les radios. Il faut avoir le courage de vite l'entreprendre.

 

Cela fait beaucoup d'adversaires du changement à porter le même discours et les mêmes réponses néolibérales. Plutôt que de céder, le PS doit affronter et développer les valeurs de la gauche et ne pas reculer d'un pouce afin de présenter à l'Assemblée les réformes sociales attendues des français.

 

Intervenir pour faire gagner le changement, l'intervention vcitoyenne et le rôle des syndicats.

 

Par exemple, la droite et le Medef ne cesse d'accuser la France de faire trop d'assistanat. Ils stigmatisent les chômeurs, les exclus, les Rmistes, les jeunes diplômés sans job, les immigrès, etc. Le PS doit monter au front et affirmer qu'il ne s'agit pas d'assistanat mais des solidarités de notre peuple construites au cours des décennies passées et financées par les richesses produites par les salariés. Il doit avoir le courage de montrer du doigt, les grands groupes, les banques et les marchés financiers qui sont les premiers assistés de notre pays. Ceux-là n'arrêtent pas d'en redemander, la droite n'a cessé de répondre à leurs demandes les plus scandaleuses au point de vider les caisses. La France n'a plus les moyens de gâcher des milliards qui seraient beaucoup plus utiles pour financer les solidarités et les attentes sociales qui urgent.

 

L'exemple le plus significatif est celui des cotisations sociales, salaire socialisé qui appartient à la collectivité salariée.

 

Chaque année, un minimum de 30 milliards d'euros est transféré aux entreprises soit disant au nom de l'emploi. Depuis plus de 20 ans ont met les comptes sociaux en difficulté et auncune incidence réelle a lieu sur l'emploi. Pire, ces groupes se gavent de fonds publics et continuent à supprimer massivement des emplois! Ce scandale doit cesser. C'est la tâche première d'un gouvernement portant les vraies valeurs de gauche.

 

Bien sur, nombre d'électeurs ont voté socialiste sans illusion. Mais on ne peut rester l'arme au pied, attendant que les choses se fassent toutes seules. La déception risque alors d'être vite là ! Il y a besoin que les citoyens s'en mêlent fortement.

 

Pour cela les syndicats vont avoir un rôle primordial à jouer, tout comme les forces de gauche qui refusent la fatalité. La conférence social de début juillet fournira de première indications sur l'état d'esprit  de ce gouvernement et sur sa volonté réelle de répondre aux attentes. Les français doivent être présents à ce premier rendez-vous, pour mettre le changement sur de bons rails.

 

Aux actes ciotyens !

 

Le 22 juin 2012

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 10:34

 

Présentation d'Alain Saint-Patrice

à l'assemblée des communistes du lundi 18 juin

 

 

Avec le 2ème tour des législatives nous terminons une séquence électorale débutée il y un an. Il était temps.

 

Le PS a une majorité absolue de sièges à l’Assemblée avec 302 sièges. Aves ses alliés, il dispose d'un total de 332 sièges. Premier paradoxe, alors qu’il ne progresse que de 4.49%, il remporte au 2ème tour 302 sièges avec un progrès de 120 sièges.

 

Le Front de Gauche obtient 10 élus (es). L’accord passé entre les deux tours avec le PS a permis d’assurer l’élection de 6 députés Front de Gauche alors que le PS en assurait 9.

 

Sur 25 candidats Front de Gauche sortants ou en position de se maintenir au second tour :

 

- 9 ont été laissés au PS ou ses alliés,

- 6 sont élus(es),

- 4 sont élus dans des duels avec la droite ou avec des triangulaires,

- 4 sont éliminés dès le 1er tour :

 

- Michèle Picard à Vénissieux qui remplaçait André Gerin député sortant sur la 14ème circonscription du Rhône,

- Jean Luc Lanouilh dans l’Aisne qui remplaçait le divers gauche sortant Delassangre,

- Martine Billard qui a changé de circonscription à Paris,

- et Jean Claude Renaux dans la Somme qui se présentait dans la circonscription détenue par Maxime Gremetz.

 

- 2 sont battus au 2ème tour : Patrick Braouzec député maire sortant à Saint Denis et Fabien Thiémé face à Borloo à Valenciennes.

 

De 19 sortants, nous passons à 10 élus (es) malgré des progressions au 1er tour et malgré une progression nationale de 686 672 voix et + 2.66%. Nous ne devrions pas avoir de groupe parlementaire sauf si les discussions engagées avec les députés d'Outre-mer débouchent.

 

Un député Front de Gauche avait besoin en moyenne de 58 720 voix pour être élu en 2007, il en faut maintenant 182 230, soit 3 fois plus,  avec le système électoral actuel et les redécoupages opérés par la droite qui a ciblé des circonscriptions tenus par le Front de Gauche. C'est le cas sur Vénissieux, pour Martine Billard à Paris et pour André Chassaigne dans le Puy de Dôme.

 

La Présidentielle suivie des législatives a donc renforcé l’hyper présidentialisme et le bipartisme pourtant mis à mal avec les scores au 1er tour de la Présidentielle, d’une part du Front de Gauche (11.1%) et d’autre part du FN (17.90%) qui a eux deux comptent plus de 10 millions de voix (30%). 

 

Pour les électeurs, la politique du pays se déciderait à l’Elysée alors que la constitution prévoit que c’est le gouvernement avec l’Assemblée Nationale qui la décide. Pourtant le PS reste arc-bouté sur cette conception erronée. Ainsi pour nombre d’électeurs, une fois le président élu, il faut lui donner une majorité pour qu’il puisse mettre en œuvre sa politique. Le PS a joué de cette situation. Au final, il y a un véritable problème de représentation  démocratique du pluralisme puisque :

 

-         Avec 29% au 1er tour, le PS a 52% du total des élus,

-         Avec 26% au 1er tour, l’UMP a 36% du total des élus

 

Alors que le Front de Gauche avec 6.91% au 1er tour n’a que 1.7% du total des élus.

 

Il y a donc urgence à entreprendre des réformes institutionnelles importantes pour une représentation parlementaire fidèle à la réalité de l’audience des forces politiques de notre pays. C’est le défi de la reconnaissance du pluralisme politique, un des droits fondamentaux de notre pays, qui est à relever. Nous proposons la proportionnelle intégrale, ce qui ne devrait faire aucun obstacle chez l'ensemble des démocrates.

 

La droite est battue à plate couture. Après avoir chassé Sarkozy notre peuple vient de chasser l’UMP et certainement une partie de ses élus (es) engagés dans la droite populaire et prête à s’allier avec l’extrême droite. Ainsi Guéant, Nadine Morano et Alliot-Marie sont battues. D’autres anciens poids lourds  de la politique française le sont également, comme Bayrou, Jack Lang, Muselier ou Ségolène Royal.

 

Enfin nous ne pouvons qu’être pleinement satisfaits de la défaite de Marine Le Pen à Hénin Beaumont et regrettons l'attitude de la candidate socialiste du Vaucluse qui a permis l'élection de la canididate de l'extrême droite.

 

Malheureusement Michel Terrot dans notre circonscription est réélu. Au second tour, il recueille 54.68% contre 45.31% à Sechaud la candidate socialiste.

 

Nous constatons que Sechaud fait le plein des voix de gauche du 1er tour, y compris elle gagne un peu des abstentionnistes mais en nombre beaucoup trop limité. Cela lui permet d’avoir un pourcentage en hausse de 3.65% par rapport au total de la gauche au 1er tour qui s’élevait à 41.66%. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce report très positif des électeurs de gauche.

 

Trois caractéristiques dans cette circonscription.

 

  • D’une part, elle est taillée sur mesure pour la droite avec des villes comme Tassin, Sainte Foy, Charly ou Vernaison, traditionnellement à droite, qui lui garantissent un matelas conséquent de voix pour être élue, quelle que soit les situations nationales ;

 

  • D’autre part une difficulté chronique du PS à rassembler au-delà de l’électorat de gauche classique, c’était vrai pour Lambert en 2002 et Pommateau en 2007 et Chizat en 2011 à la cantonale. Cela est encore vérifié avec Sechaud en 2012 alors que les conditions politiques étaient très favorables et que la gauche était majoritaire aux élections régionales de 2010.

 

  • Enfin notre organisation du PCF handicape toute la gauche, car à part Pierre Bénite, Oullins et à un degré moindre Francheville, notre implantation est trop faible dans les autres villes exceptés des adhérents trop isolés pour être pleinement efficaces malgré tous leurs efforts. C’est une question à la quelle nous devrons nous attaquer plus fermement dans les mois à venir. Cela ne doit pas effacer le fait que depuis le lancement de la campagne nous recensons des adhésions nouvelles et que 6252 électeurs Front de Gauche au 1er tour de la présidentielle constitue une force importante à mettre en mouvement pour contribuer à la réussite du changement.

 

Des choses bougent donc dans le bon sens. J’en veux pour preuve le score réalisé par Daniel au 1er tour. 5.19% avec une progression de 1.74% et de 690 voix sur 2007.

 

Daniel progresse dans toutes les villes de la circonscription, excepté Pierre Bénite. Il nous faut chercher ce qui n’a pas marché sur Pierre Bénite. Il nous faut passer au peigne fin, notre activité politique, la perception qu’ont les gens de notre gestion municipale, sans omettre de préciser que nous ne sommes plus seuls avec un PS organisé et une droite agressive qui organise déjà des passerelles avec une extrême droite à plus de 14%.

 

En même temps mesurons que Daniel se présentait pour la 1ère fois, et qu’il a encore besoin d’être connu et reconnu. Je pense qu’il constitue notre atout pour un proche avenir. Nous tenons à le remercier de son investissement.

 

Nous disposons d’un potentiel qui a grandi avec la présidentielle. 6252 voix sur la circonscription dont près de 1000 à Pierre Bénite.

 

A la législative, nous ne retrouvons que 37.8% de ces voix sur la circonscription et 59,6% à Pierre Bénite. Ces deux chiffres sont à rapprocher mais ils mettent en évidence l’incidence positive de la force communiste organisée et active à Pierre Bénite. Ceci étant sur la circonscription 63% des électeurs Front de Gauche ont disparu à la législative et à Pierre Bénite ils représentent 40%.

 

Qu’est ce qui a causé ce manque entre les deux élections pourtant très rapprochées ? Cela fait partie des enseignements que nous devons tirer de cette séquence électorale. Jean Chambon apportera quelques réflexions personnelles à ce qui va constituer notre débat des prochaines semaines.

 

Voilà pour les résultats. Mais je pense que nous avons besoin de lucidité et d’analyse politique plus fine pour avancer et construire l'avenir.

 

Le 18 juin 2012   

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 08:37

 

 

Ils devraient l'emporter dimanche 17 juin au second tour

 

 

Onze candidats Front de gauche affronteront la droite ou l’extrême droite, voire les deux, dimanche, avec des chances de succès, sans compter le duel à gauche à Saint-Denis.

 

Quatre candidats du Front de gauche sont en lice pour le deuxième tour des élections législatives dans le département du Nord. Ainsi, dans la 16e circonscription, historique puisque détenue depuis 1932 par le PCF, le candidat sortant Jean-Jacques Candelier est arrivé largement en tête au premier tour, avec 35,09 %, loin devant le PS qui, malgré un gain substantiel par rapport à 2007, est à 10 points derrière avec 25,8 %. L’UMP s’effondre, passant de 23 à 13 %, alors que le FN bondit de 6 à 20 %. Insuffisant cependant pour pouvoir se maintenir au second tour. Le candidat du PS s’étant désisté, Jean-Jacques Candelier se retrouve seul en lice. Dans la 17e circonscription, Marc Dolez, élu en 2007 comme candidat PS et fondateur en 2008 du Parti de gauche avec Jean-Luc Mélenchon, recueille 38,84 % des voix. Le candidat du PS s’étant désisté et la droite ne pouvant se maintenir, il reste seul en piste. Dans la 20e circonscription, Alain Bocquet (PCF) flirte, avec 46,57 % des voix, avec la majorité absolue dès le premier tour. À l’inverse de 2007 où le candidat arrivé en seconde position était celui de l’UMP avec 21,78 %, c’est cette fois le FN qui, avec 21,72 % au lieu de 5 % il y a cinq ans, est deuxième et se maintient au second tour. Enfin, dans la 21e circonscription, celle de Valenciennes, Fabien Thiémé (PCF) est non seulement arrivé en tête de la gauche avec 24,33 % des voix (+ 5 points sur 2007) mais a mis en ballottage l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy Jean-Louis Borloo, qui, avec 42,99 %, perd 11 points. Le second tour opposera donc Fabien Thiémé à Jean-Louis Borloo.

 

Dans la 2e circonscription du Cher, Nicolas Sansu, maire (PCF) de Vierzon et candidat Front de gauche, est en passe de prendre la succession du député (PCF) sortant Jean-Claude Sandrier. Arrivé en tête au premier tour avec 28,94 % devant le candidat PS (26,95 %) et celui de l’UMP, qui s’écroule de 34,46 % en 2007 à 19,9 % aujourd’hui, Nicolas Sansu est, après le désistement du PS, seul en lice pour le second tour.

 

Dans la 6e circonscription de l’Oise, Patrice Carvalho, maire PCF de Thourotte, est présent au second tour sous l’étiquette Front de gauche. Avec un score de 23,14 % au premier tour, il a toutes ses chances dans une triangulaire face au député UMP sortant François-Michel Gonnot (28,5 %) et au FN Michel Guiniot (22,16 %), grâce au report de voix attendu des électeurs du MRC Jean-Pierre Cossin (20,5 %), soutenu par le PS au premier tour, qui a appelé ses électeurs à voter pour Patrice Carvalho.

 

En Seine-Saint-Denis, sur quatre députés sortants du Front de gauche, deux seront seuls en lice dimanche prochain. Dans la 11e circonscription, c’est François Asensi (Fase-Front de gauche) qui sera seul au second tour. Il n’était pourtant pas gagné d’avance que le maire de Tremblay-en-France arrive largement en tête au premier tour du scrutin avec 35,64 % des voix. Le PS et EELV avaient présenté un candidat unique, le maire écologiste de Sevran Stéphane Gatignon, avec l’ambition de battre le Front de gauche. L’opération a fait chou blanc. Stéphane Gatignon, avec 25,3 %, arrive loin derrière et s’est désisté en vertu de l’accord conclu lundi dernier dans le département entre forces de gauche. L’UMP (18,07 %) et le FN (13,59 %) n’ont pu se maintenir au vu de leurs résultats. Scénario quasi identique dans la 4e circonscription, où la députée communiste sortante, Marie-George Buffet, a pris l’avantage au premier tour avec 33,64 % des voix. L’UMP s’est effondrée (16,72 %), le FN a été contenu (13,53 %) et la candidate PS, arrivée deuxième (30,49 %), s’est désistée. Tandis que Patrick Braouezec (sortant Fase-Front de gauche) a, lui, décidé de se maintenir au second tour face au PS Mathieu Hanotin dans la 2e circonscription.

 

En Île-de-France, Jacqueline Fraysse (Fase) est la seule autre députée sortante du Front de gauche en lice pour le second tour. Dans sa 4e circonscription des Hauts-de-Seine, elle a obtenu 29,9 % des voix, devançant Christian Dupuy, le maire UMP de Suresnes. « Mais attention, prévient-elle, la bataille n’est pas finie. Ce bon résultat du premier tour, il va falloir maintenant le concrétiser lors du second tour dimanche prochain. » Pour ce faire, elle pourra compter sur la voix de Yacine Djaziri, le candidat PS (22,35 % au premier tour), qui appelle à voter en sa faveur. D’autant que l’UMP, arrivée en tête au premier tour de 2007 avec 37,38 % des suffrages, est en perte de vitesse (27,84 %).

 

Malgré un redécoupage de sa circonscription plutôt défavorable, André Chassaigne, député communiste sortant, a réalisé quasiment le même score qu’en 2007 dans sa 5e circonscription du Puy-de-Dôme (41,15 % contre 43,76 % en 2007). Dimanche, il affrontera l’UMP Maxime Costhiles. Un ballottage plutôt favorable à l’élu PCF de terrain et « représentant de la gauche rassemblée » qui compte plus de 20 points et 12 500 voix d’avance.

 

Dans la 13e circonscription des Bouches-du-Rhône, le maire de Martigues, Gaby Charroux (PCF-Front de gauche), fort de ses 27,41 % au premier tour, affrontera le candidat FN (21,69 %). Gaby Charroux a reçu le soutien dès lundi de René Raimondi (PS, 24,82 %), au nom de la « tradition républicaine » et du « danger pour tous les démocrates » que représente le FN.


« Votez massivement à gauche » . « Pas une voix ne doit manquer à gauche pour tourner la page d’une droite qui n’a pas ménagé ses efforts pour casser 
le modèle social. » L’appel lancé jeudi par le PCF enjoint également à « sanctionner le plus durement possible l’opération 
de recomposition à droite, où nombre de dirigeants n’hésitent plus 
à franchir le Rubicon de la honte ». Sans manquer de rappeler 
que « chaque élection d’un député Front de gauche sera 
une victoire pour le pluralisme et la démocratie ».

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 07:19

 

Un résultat en trompe-l’œil

 

Nous disposons des résultats pour le premier tour des élections législatives.


 

Alors que le Front de Gauche progresse de 677 000 voix et de 2.5% entre 2007 et 2012, il risque d'avoir moins de députés élus (es) ou réélus (es). C'est un sacré paradoxe. mais qui s'explique en grande partie par le type de scrutin, le charcutage des circonscriptions et la présidentialisation qui favorise le bipartisme et notamment le parti du Président élu. L'inversion du calendrier électoral et la dépendance du scrutin législatif à celui de la présidentielle, voulue par Chirac-Jospen avait cet objectif majeur de se partager le pouvoir entre l'UMP et le PS, en alternance, tout en faisant disparaitre les partis, non pas petits, mais qui proposent une réelle alternative.

 

Il y a aussi d'autres raisons, qui touchent à notre stratégie politique, à notre type de campagne, aux postures adoptées par certains de nos candidats. Ceci étant précisé, l'élément majeur est que nous progressons en voix mais reculons en sièges.  Alors même que nos candidats sortants font parfois des progrès importants en voix et en pourcentages, ils sont au final devancés par leurs concurrents socialistes.

 

En Seine-Saint-Denis ou dans les Hauts-de-Seine, le parti socialiste  a mené à bien sa stratégie contre le Front de Gauche et surtout les candidats communistes. Ainsi les députés PS sortent gagnants au détriment du rassemblement de la gauche. Pas contre la droite. La même chose vaut en Seine-Maritime ou dans le Rhône. A Montreuil, Jean Pierre Brard qui obtient 31.17% contre 28.53% en 2007 est devancé par le candidat PS qui lui progresse de 8%. Le député Front de Gauche sortant, arrivé 2ème, doit se retirer pour faire place à celui du PS. Même situation dans les Hauts de Seine, Roland Muzeau député communiste sortant doit faire place au candidat PS, alors qu'il obtient 29.76% contre 26.75% en 2007. Il en est de même pour Marie Hélène Amiable qui progresse de près de 2% mais est devancée par le candidat du PS.

 

A la lumière de ces exemples auxquels on pourrait rajouter ceux de la Seine Maritime ou du Val de Marne, on mesure la réelle volonté hégémonique du Parti Socialiste sur l'ensemble de la gauche, qui passe pour lui, par la nécessité d'avoir une majorité absolue afin d'avoir les mains libres pour mener à bien sa politique d'accompagnement.

 

Mais d’autres facteurs contribuent à expliquer ce paradoxe. Il y a l’abstention, notamment dans les quartiers populaires, où nous n’arrivons pas à retrouver la dynamique créée à l’occasion de la présidentielle.

 

Cette abstention marque surtout les candidats du Front de Gauche, car son électorat potentiel est surtout présent dans ces quartiers populaires. Ainsi le PS progresse de près de 1,2 millions de voix au plan national , ce qui ne correspond pas à une vague rose, par contre ses progrès sont beaucoup plus importants dans les circonscriptions et villes où le Front de Gauche a de fortes positions. On peut parler d'une vague rose à l’intérieur de la gauche. La campagne du PS et de Fançois Hollande, sur la nécessité d’une majorité absolue, a donc fonctionné. Mais ce serait trop simple de renvoyer la faute sur le PS .

 

Mesurons aussi, que nous avons éprouvé de la difficulté à lier la campagne des législatives à celle de la présidentielle. Soyons lucides,une partie des 11% à la présidentielle l’ont été sur le nom de Mélenchon. Nous aussi et malgrè nous, nous avons crédibilisé la personnalisation inhérent à la Ve République. François Bayrou avait subi une effet boomerang similaire en 2007.

 

Beaucoup d'entre nous ont pu pensé, à tort, que des électeurs nous avaient rejoints parce que notre démarche, l'alliance du Front de Gauche et son programme avaient porté leurs fruits, au point de faire bouger leur conscience. C'était une erreur d'appréciation. Au Front de gauche, la distorsion entre présidentielle et législatives s’est trouvéé aggravéé parce que des organisations voire des candidats n’ont pas pu ou voulu lier les deux. Certains ont pu se contenter de campagnes de notable, dites de proximité, oubliant que le choix était avant tout national, puisqu'il revient à l'Assemblée de faire les lois et donc la politique du pays.. Les législatives nous démontrent que cela n'a pas suffi, face à la poussée du PS qui avit gagné le président à peine 6 semaines avant. Dans le combat des notabilités, c’est bien souvent la plus proche du pouvoir qui l’emporte et notamment au PS qui sait jouer du vote utile dévastateur..

 

Reste que cette impression ne doit pas masquer la réalité.  Nous gagnons 677 260 voix au niveau national et plus de 2,5 points en suffrages par rapport à 2007  . Ce qui, en soi, est déjà bien. En d’autres temps, nous aurions, avec raison, crié victoire pour moins que cela. Cela se voit peu mais nous progressons partout.

 

Les bastions qui étaient les nôtres s’estompent un peu, parce que notre ancrage se généralise. Il faudra disposer des résultats complets pour dresser une cartographie de notre ancrage électoral mais je suis pas loin de penser que nous frôlons voir dépassons les 10 % dans une quarantaine de départements, ce qui ne nous est pas arrivés depuis longtemps.  De fait, il faut revenir à 1997 pour voir notre sensibilité réaliser un score plus élevé que celui que nous obtenons ce 10 juin 2012.

 

Nous avons donc inversé la tendance lourde qui entraînait la gauche antilibérale et de transformation sociale dans la spirale du déclin. Nous avons donc renoué avec une franche progression en nombre de voix et en pourcentage, sans que cela se traduise en nombre d’élus.

 

Notre stratégie de ne plus accepter d'être suiviste vis à vis du Parti Socialiste  a une double conséquence : nous regagnons de la crédibilité et donc des voix partout. Le PS nous le fait payer en menant une stratégie d’éradication à notre encontre. C’est de bonne guerre. Nous incarnons deux visions distinctes de la politique et de ce que devrait être la gauche ancrée sur ses valeurs. Le PS  a toutes les raisons de pousser ses propres feux pour tenter de faire disparaître notre alternative. Puisque nous ambitionnons de couper les ailes de sa politique d’alternance.

 

Fort de ces 670 000 voix gagnées, je suis intimement convaincu que nous allons continuer à reconquérir nos positions dans l’avenir si nous savons continuer sur la dynamique qui est la nôtre et en sachant être utile à notre epuple qui espire à un vrai changement. De ce point de vue rappelons que le PS n'est pas notre adversaire et qu'il faudra savoir, y compris avec lui, nouer des alliances si cela répond à une demande d'être des gens attachés à la gauche pour être plus forts et plus efficaces.

 

Quand nous sommes vraiment Front de Gauche, radical et unitaire, qui ne néglide personne, nous gagnons dans les têtes. Nous enracinons un nouveau champ du possible politique. Cela devra, bien entendu, se traduire par des décisions audacieuses, des ruptures avec nos propres habitudes. Mais c’est le prix pour redonner au peuple toute sa place.

 


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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 07:09

 

Et bien voilà!

Nadine Morano l'a fait

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 06:58

 

Législatives: accord de retrait à gauche,
sauf à Saint-Denis

Le Parti socialiste, Europe-Ecologie-Les Verts et le Front de gauche, se sont accordés pour que leurs candidats se retirent au profit du candidat de gauche le mieux placé lors du second tour des législatives, en Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine. Seule exception: la deuxième circonscription de Seine-Saint-denis où Patrick Braouzec se maintient face au socialiste Mathieu Hanotin pour un duel 100% à gauche.

 

L'état des lieux:

  • Duel Braouzec-Hanotin

 

Malgré l'accord entre les formations de gauche, Patrick Braouezec, député sortant (Front de gauche) de la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis, doit annoncer au cours d'une réunion publique ce mardi soir qu'il maintient sa candidature au deuxième tour. Cet anicroche à l'accord entre formations politiques de gauche en Ile-de-France ne met pas en péril une victoire de la gauche, puisque Patrick Braouezec, candidat de la FASE-Front de gauche a obtenu 31,17%, et Mathieu Hanotin, candidat socialiste (36,51%), sont les deux seuls à pouvoir se maintenir au second tour.

 

Interrogé par l'AFP, le PCF a estimé que c'était "une décision personnelle qui n'engage que" M. Braouezec alors qu'un accord départemental a été signé lundi soir localement entre le PS, EELV et le PCF, membre du Front de gauche. "Le PCF n'a pas d'autre feuille de route ni d'autres objectifs que la mise en oeuvre de cet accord départemental et cet accord stipule que nous appelons à voter pour le candidat de gauche arrivé en tête", donc pour M. Hanotin, a affirmé Olivier Dartigolles, porte-parole national du PCF.

 

  • Les autres circonscriptions de Seine-Saint-Denis: 3 désistements Front de gauche, 1 EELV, 1 PS

 

La socialiste Najia Amzal, arrivée deuxième dimanche dans la 4e circonscription (30,49%) derrière la sortante et ex-ministre communiste Marie-George Buffet (33,64%), se désiste au profit de celle-ci.

 

Par ailleurs, dans les 1ère, 6e et 7e circonscriptions, Hayat Dhalfa Patrick Le Hyaric et Jean-Pierre Brard, tous quatre du Front de gauche, renoncent à se présenter au second tour, au profit, respectivement, des socialistes Bruno Le Roux, Mathieu Hanotin, Elizabeth Guigou et Razzy Hammadi. Les quatre candidats PS se retrouvent seuls en lice pour le second tour.

 

Dans la 11e circonscription le maire EELV de Sevran Stéphane Gatignon, soutenu par le PS, se retire, ce qui permet à François Asensi (FG), député depuis 1978, de voir se dégager la route vers un nouveau mandat. Avec 35,64% des voix il a distancé l'écologiste de plus de 10 points au premier tour.

 

"Nos fédérations se félicitent des très bons résultats enregistrés globalement par la gauche dans le département, en net progrès par rapport aux élections législatives de 2007", écrivent les responsables locaux du PS, du Front de gauche et d'EELV dans un communiqué commun.

 

En vertu de l'accord, la Seine-Saint-Denis, composée de 12 circonscriptions, devrait donc compter deux députés FG (Mme Buffet et M. Asensi). Quatre sièges semblent d'ores-et-déjà promis à des socialistes, qui pourrait en conquérir quatre autres détenues jusque-là par des UMP sortants (Eric Raoult (12e), Gérard Gaudron (10e), Patrice Calméjane (8e) ainsi que Bruno Beschizza, également UMP (3e)) et conserver celle détenue par le député PS sortant Claude Bartolone (9e circonscription).

 

  • Hauts-de-Seine: Marie-Hélène Amiable et Roland Muzeau cèdent la place

 

La députée sortante et maire de Bagneux PCF Marie-Hélène Amiable se désiste au profit de la candidate socialiste. "C'est la démocratie. Je ne suis pas en tête donc je me désiste et appelle au rassemblement de la gauche", a déclaré Marie-Hélène Amiable à l'AFP. Celle-ci est arrivée deuxième dimanche dans la 11ème circonscription des Hauts-de-Seine (29,20%). Elle a été devancée d'une courte tête par la socialiste Julie Sommaruga (29,93%), qui sera donc opposée au second tour au candidat du Nouveau Centre Jean-Loup Metton (24,15%).

 

Dans la 1ère circonscription, le sortant Roland Muzeau (29,76%) accepte de se désister en faveur du candidat PS Alexis Bachelay (32,51%), du fait de la "réciprocité entre les candidats Front de gauche et PS en Ile-de-France".

 

  • Val-de-Marne: Pierre Gosnat fait de même

 

Dans la 10ème circonscription du Val-de-Marne, le dernier député communiste du département et maire d'Ivry-sur-Seine, Pierre Gosnat, est arrivé en deuxième position (30,28%), derrière le candidat MRC soutenu par le PS, Jean-Luc Laurent (33,33% des voix), qui est le maire du Kremlin-Bicêtre.


 

Le PS se désiste dans le Cher. Le Parti socialiste a décidé lundi de se désister du second tour des législatives dans la 2e circonscription du Cher, permettant au maire communiste de Vierzon, Nicolas Sansu (Front de gauche), seul autre candidat qualifié, d'être assuré de son élection dimanche prochain. La candidate du PS, Agnès Sinsoulier-Bigot, avait réuni 26,95% des suffrages dimanche, et était devancée par Nicolas Sansu (28,94%), qui sera seul en lice, la candidate UMP Maria Crespel ne pouvant pas se maintenir avec ses 19,95%.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 11:16

 

Legislative-2012 9885

 

candidat du Front de Gauche

de la 12ème circonscription du Rhône

 

Tout d’abord je souhaite remercier les électrices et les électeurs qui ont apporté leur soutien au candidat du Front de Gauche.

 

Sur la 12ème circonscription du Rhône, les résultats du 1er tour des législatives confirment l’élection présidentielle. Les électeurs de notre circonscription viennent d’infliger une sévère sanction au député de l’UMP, Michel Terrot puisqu’il ne confirme même pas, le score de Nicolas Sarkozy obtenu à la présidentielle de 2012, perdant plus de 2000 voix.

 

Ces résultats confirment la volonté des Françaises et des Français de tourner la page de la droite. Ils appellent ainsi de leurs vœux la mise en œuvre d’une alternative radicale et crédible qui rompe avec une société basée sur le mythe de l’argent roi et du chacun pour soi.

 

Cela n’est possible que si les idées de droites et d’extrême droite sont résolument combattues. C’est pourquoi, j’appelle à battre celles-ci au second tour de cette législative,

 

J’appelle donc les électeurs de gauche à se rassembler le 17 juin et à voter pour la candidate Joëlle Sechaud, afin de permettre la constitution d’une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale.

 

Daniel DELEAZ

Le 11 juin 2012

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 10:19

 

Poursuite des progrès du Front de Gauche

au 1er tour, le 10 juin 2012

Faire gagner la gauche au second tour !

 

 

Sur la 12ème circonscription du Rhône, les résultats du 1er tour des législatives confirment l’élection présidentielle. Les électeurs viennent d’infliger une sévère sanction au député de l’UMP, Michel TERROT qui perd 4 298 voix et 10% sur 2007, il ne dépasse pas les 40 %.

 

L’avenir de notre peuple et celui de notre pays, ne sont pas plus de ce côté-là que de celui de l’extrême droite.

 

La candidate du FN récupère les voix siphonnées par l’UMP en 2007. Par contre, elle ne confirme pas la présidentielle, puisqu’elle perd 3054 voix et 1.60% sur le score de Marine Le Pen. Mais ce parti, infréquentable car porteur de valeurs en opposition avec celles de la république, a encore un score trop élevé et demeure dangereux pour la démocratie.

 

C’est pourquoi, nous appelons à battre la droite et l’extrême droite le 17 juin au second tour de cette législative, qui verra sur notre circonscription, Michel Terrot affronter Mme Sechaud la candidate socialiste qualifiée pour le second tour.

 

Nous appelons les électeurs de gauche à se rassembler le 17 juin et à voter au second tour pour Mme Sechaud, afin de participer à la constitution d’une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale. Nous souhaitons vivement que cette majorité soit pluraliste avec l’apport de nombreux  députés du Front de Gauche qui peuvent être élus(es) le 17 juin afin de garantir la prise en compte des fortes demandes sociales exprimées lors de la Présidentielle et des législatives.

 

Sur notre circonscription, le candidat du Front de Gauche, Daniel Deleaz, qui se présentait pour la première fois, obtient 5.19 % et progresse de 690 voix et 1.50% sur 2007. Nous remercions les électrices et électeurs qui ont fait confiance au Front de Gauche et à Daniel Deleaz pour porter leurs attentes, besoins et exigences.

 

C’est le meilleur score obtenu par un représentant de la gauche antilibérale à une législative. Cette élection confirme les progrès continus du Front de Gauche sur la circonscription avec des progrès notables sur 2007, dans plusieurs villes : Oullins, Irigny, Vernaison, Charly, Francheville, St Foy les Lyon ou Tassin.

 

Nous regrettons que l’abstention qui s’élève à 40%, n’ait pas permis au Front de Gauche d’obtenir un nombre de voix en rapport avec celui réalisé à la présidentielle. C’est un potentiel réel qui ne manquera pas de se mobiliser et d’être sollicité pour qu’il donne son avis sur la politique suivie par le gouvernement, ainsi que sur les lois que votera la future assemblée.   

 

Une nouvelle fois, on mesure que le présidentialisme instauré avec la 5ème République, transforme peu à peu les élections en une bipolarisation des exprimés qui déforme la réalité et la diversité de la vie politique. Une fois le Président élu, nous n’aurions plus besoin de parler de politique et de débattre d’une alternative au capitalisme mondialisé en crise.

 

L’élection législative ne serait plus qu’une simple validation de la présidentielle. L’inversion du calendrier électoral décidée par Chirac - Jospin minore et dénature encore la portée du scrutin législatif et favorise l’abstention. C’est un grave problème démocratique, que seules des réformes institutionnelles allant vers une 6ème république résoudront. C’est le défi que doivent relever toute les forces de gauche  et démocratiques de notre pays.

 

C’est un des objectifs que le Front de Gauche continuera de porter dans les semaines et mois à venir en lien étroit avec ses mobilisations pour le progrès social, économique, démocratique et écologique.

 

Les militants du Front de Gauche sont résolus à ne rien lâcher, car ils sont porteurs d’une alternative radicale et crédible, qu’ils entendent bien faire émerger dans la nouvelle assemblée et dans les mobilisations futures.

 

Le 11 juin 2012

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 06:40

 

« Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde ! Sans toi, il m’est impossible de vivre. » La célèbre réplique du monologue d’Harpagon dans l’Avare de Molière résume bien la place qu’occupe aujourd’hui l’argent dans notre société.


 

Depuis le début de la campagne électorale, l’ensemble du monde médiatique semble être préoccupé par une seule question, celle du chiffrage des programmes des candidats. Il faut en finir avec cette logique purement comptable ! Au Front de Gauche, nous réaffirmons notre volonté de placer l’Humain d’abord.

 

Bien évidemment notre programme politique ne rentre pas dans les cadres de la pensée dominante. Aussi depuis plusieurs semaines, la droite et la plupart des médias affirment que le programme du Front de Gauche est un « programme couteux », « un projet dépensier », « un projet qui promet la faillite ». Mais pourquoi ne pose-t-on jamais la question du coût de la politique de Nicolas Sarkozy ? Quel est le coût le coût pour la société de la destruction des services publics organisée par la RGPP ? Quel est le coût des millions d’emplois supprimés faute de plan efficace pour sortir de la crise ? Quel est le coût des avantages fiscaux accordés aux ultra-riches ? Quel est le coût supporté par des millions de Français qui voient chaque jour leurs dépenses de santé ou de logement augmenter ? Et nous pourrions malheureusement continuer cette liste…

 

Oui, la politique de Nicolas Sarkozy a couté beaucoup plus à notre pays que les dépenses que le Front de Gauche entend faire pour assurer à chacun et chacune une vie digne.

 

A tous ceux qui veulent quand même des chiffres

 

Bien évidemment, des moyens financiers seront nécessaires pour mettre en place la politique de rupture aujourd’hui indispensable. Le Front de Gauche sait comment mettre en place une autre répartition des richesses et financer les mesures de son programme. Il est ainsi possible de récupérer entre 140 et 150 milliards d’euros :

 

- nouvel impôt sur le revenu avec 14 tranches progressives jusqu’au revenu maximum taxé à 100 %
= 20 milliards supplémentaires

 

- renforcement de l’ISF et des droits de successions pour faire payer les milliardaires aujourd’hui largement exonérés sur leurs biens professionnels
= 10 milliards supplémentaires

 

- suppression d’autres niches fiscales et sociales inutiles. 85 % des réductions d’impôts profitent aux 10 % les plus riches. Et il y a 30 milliards annuels d’exonérations de cotisations sociales sans aucune utilité démontrée pour l’emploi. Les entreprises du CAC 40 sont taxées à 8 %, les PME à 33 %.
= entre 10 et 20 milliards supplémentaires

 

- taxation des revenus du capital comme ceux du travail. Les revenus du capital profitent de l’essentiel des 115 milliards de niches fiscales : ils sont taxés en moyenne à 18 % contre 42 % pour les revenus du travail.
= 50 milliards supplémentaires

 

- taxation des revenus financiers des entreprises, qui n’ont pas d’utilité productive (en leur appliquant l’équivalent d’une cotisation patronale de sécu). Les entreprises dégagent 240 milliards annuels de revenus financiers. Le CAC 40 a accumulé 170 milliards de trésorerie fin 2010, qui servent à spéculer plutôt qu’à produire.
= 20 milliards supplémentaires

 

- éradication de la fraude fiscale. Les revenus des expatriés à l’étranger seront taxés : ils paieront la différence entre ce qu’ils paient à l’étranger et ce qu’ils auraient payés en France. Les USA le font déjà, c’est une arme imparable contre l’évasion fiscale.
= 30 milliards supplémentaires.

 


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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 10:14

 

Pour réussir le changement dès maintenant

 

 


 
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