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  • : Le blog de la Section du PCF Pierre Bénite
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Peine De Mort

26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 19:25

 

Sélectionnée par Time Magazine

 

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Bernat Armangue. Gaza City. Nov. 182012.

 

Le photographe a joint ce texte à la photo :

 

"Couvrir un conflit n’est jamais une chose agréable mais depuis que je suis devenu papa l’année der­nière, je trouve cela encore plus dif­ficile. Ce jour-​​là a été par­ti­cu­liè­rement dou­loureux ; 11 membres de la famille Dalou ont été tués par un missile israélien qui a frappé la maison de deux étages de la famille dans la ville de Gaza et j’ai passé la plus grande partie de la journée à prendre des photos des corps à mesure qu’on les déga­geait des gravats.

 

Cette photo, je l’ai prise à la fin de la journée. La morgue était pleine de monde et il y avait beaucoup de bruit. Der­rière moi quelques jour­na­listes fil­maient et pho­to­gra­phiaient quatre enfants morts de la famille Dalou. Devant moi, un groupe d’hommes qui venaient de faire irruption dans la pièce, vivait la cruelle expé­rience de découvrir le cadavre d’un aimé. Tout s’est passé très vite mais je me sou­viens d’avoir vu une larme tomber sur la main inerte et entendu un murmure “ma’a salama” (au revoir en Ara­bique).

 

J’ai aussi pensé que la guerre révélait le pire et le meilleur de chaque être humain. Pour moi, ce fut un triste et tendre instant d’amour.

 

"J’espère que grâce à des photos comme celle-​​ci, justice sera rendue non seulement aux membres assas­sinés de cette famille mais à tous les Pales­ti­niens vic­times de ce conflit. A mon sens, il faut obliger les meur­triers à rendre des comptes au plus vite afin que toutes les vic­times des israé­liens puissent aussi obtenir justice."

 

Le 26 janvier 2013

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 19:12

 

N'oublions jamais que le PS de l'époque

se prononça pour la non-intervention

contre Franco

 

camp3.jpg

Réaction vigoureuse du fils d'un républicain espagnol

aux propos d'Harlem Désir

 

Le communiqué du Président Henri Farreny de l’ Amicale des Anciens Guerilleros Espagnols en France (FFI) dont je fais partie dit l’indignation qu’ont provoquée les propos du premier secrétaire du parti socialiste à propos de l’accueil que reçurent sur notre territoire les 400 000 républicains espagnols en 1939.

 

Je ne voudrais pas que mon article soit un billet d’humeur, il en a pourtant bien des aspects. Comment pourrait- il en être autrement ? Mon père était un de ces républicains espagnols, il a été parqué dans le camp de concentration d’Agde puis non reconnu par Pétain alors qu’il avait été arrêté avec l’armée française, le 18 juin 1940 ; il fut, comme dix mille autres, envoyé dans un camps de la mort, à Mauthausen.

 

Il avait été reçu comme un bandit, surveillé par des tirailleurs sénégalais qui ne comprenaient pas à qui ils avaient affaire, il reçut une pelle pour faire un trou et une toile pour se construire un abri sur la plage. Imprévoyance d’un pouvoir qui avait trahi la République espagnole ? Non, revanche de ceux qui avaient fait « le choix de la défaite » (lire le livre d’Annie Lacroix-Ritz) et qui comptaient bien régler leur compte définitivement à ces rouges républicains qui, plus que leur mauvaise conscience, étaient leurs ennemis.

 

La moindre tentative de fuir l’enfer de ces camps de concentration, c’était comme première punition d’être enterré toute la nuit jusqu’au cou dans le sable : nous étions en hiver, l’issue était fatale.
 

 

Billet d’humeur donc aussi, car socialiste, et au Parti de Gauche, il m’est insupportable d’assister à un tel dévoiement de la droiture que doit s’imposer celui qui a choisi la pensée et l’action de Jaurès, qui plus est, quand on est le premier d’un parti qui continue de s’en réclamer et ce, à des fins tristement politiciennes. Car ces propos ne relèvent pas de l’inculture ou seulement en partie, mais d’une politique cyniquement mise en œuvre et dont on a pensé en haut lieu, il y a quelques mois, que Désir avait le profil idéal pour la porter. Celle du consensus dont a besoin un gouvernement qui s’est lancé dans un acte de guerre hasardeux au Mali, et qui, après avoir donné mille gages au Medef, a besoin de rallier la classe politique de droite dans la perspective d’une union sacrée sans laquelle il ne pourra imposer la politique de la Troïka..

 

Alors il faut éloigner l’image d’une France qui se comporta d’une manière odieuse et criminelle avec ces centaines de milliers de pauvres qui avaient tout perdu et dont pourtant des milliers allaient participer aux combats de la résistance.

 

Une partie de la droite se complet à répandre l’idée que la France, fille aînée de l’Eglise depuis Clovis, n’a jamais rien eu à se reprocher ? Qu’à cela ne tienne, Désir se charge, toute honte bue, de lui tenir des propos qui lui sont doux. Cahuzac lui-même n’a-t-il pas apporté sa pierre à ce consensus, allant jusqu’à affirmer que « la lutte des classes n’existait pas », prenant pour le coup tout le monde pour des imbéciles, avec son arrogance coutumière. Imbécile que l’agrégé de Lettres Bayrou a refusé d’être. Faut- il en effet pour s’attirer la sympathie des parties de droite considérer qu’ils sont constitués de demeurés ? Cahuzac l’a cru, Désir le croit.


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Mais trop, c’est trop, Désir devra s’expliquer. Et qu’on nous comprenne bien, pour nous, les peuples n’ont rien à se reprocher. Ils ne sont pas responsables des crimes que des gouvernements ont commis en leur nom. Les générations actuelles n’ont pas à subir l’opprobre des camps de concentrations où l’on enferma par la suite les Juifs et les résistants. La repentance, on l’aura compris, nous est étrangère. Mais les peuples, la jeunesse, ont le droit à la vérité, et lorsque, comme c’est le cas ici, plus de 20 000 livres ont été écrits sur la guerre d’Espagne et des centaines sur les camps français de la honte de ceux qui préféraient Franco, Hitler et Pétain au peuple français et au Front Populaire, ils ont le droit de s’insurger devant ce « négationnisme » politicien de Désir.

 

Jean-Pierre Bel avait conclu son discours d’investiture à la Présidence du Sénat en citant Machado. Machado est mort peu de temps après son arrivée en France de maladie mais surtout de l’accueil qu’on lui fit. Mais Désir connaît-il Machado ?

 

On peut retrouver une très complète bibliographie dans le livre de Geneviève Dreyfus-Armand, « L’exil des républicains espagnols en France ».

 

Le roman historique de Juan Manuel Florensa, « Les mille et un jours des Cuevas », apporte par ses qualités littéraires un réalisme poignant à la vie dans ces camps et à ce que fut la « retirada ».

 

Et enfin le livre de témoignage de Véronique Olivares, « Mémoires espagnoles, l’espoir des humbles », chez Tirésias. Et qui m’écrit : « c’est de l’indigence culturelle lamentable !!! Pauvres de nous face à ceux qui nous gouvernent ».

 

Le 26 janvier 2013

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 18:47

Article de Michel et Monique Pinçon-Charlot
paru dans Marianne

 

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Alors que sa base populaire s'est considérablement affaiblie, le nouveau pouvoir reste prisonnier des dogmes néolibéraux qui le conduisent à pratiquer le grand écart entre ses promesses et ses actes, analyse les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, auteur de "L'argent sans foi ni loi."

 

François Hollande n'aurait pu être élu président de la République sans l'apport des voix du Front de gauche, ce qui l'a obligé à des promesses de campagne pour une meilleure répartition des richesses entre le capital et le travail. Mais les promesses, une fois de plus, ne valent que pour ceux qui veulent bien y croire. Après cinq ans d'un «président des riches» qui a comblé les plus fortunés de nombreux cadeaux fiscaux, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault n'a augmenté le taux horaire du Smic, hors inflation, que de 18 centimes d'euros (brut) !

 

Le mépris pour les millions de Français dont les salaires sont au-dessous du revenu médian, qui s'établit à 1 676 € net par mois, ne va pas les inciter à participer davantage à la vie politique. L'abstention a battu des records pour les élections législatives de juin 2012 : 44,6 % des électeurs inscrits ne sont pas allés voter au second tour. C'est le taux le plus élevé pour des élections législatives depuis 1958, date à laquelle il fut de 25,2 %. De 1958 à 1978, l'abstention a régulièrement reculé. Elle n'atteignait que 15,1 % en 1978. Puis elle a augmenté de 1981 à 2012. Cette concomitance avec les élections de deux présidents socialistes démontre que la duperie de la fausse alternative déroute massivement l'électorat notamment populaire.

Au premier tour de l'élection présidentielle, le candidat François Hollande a recueilli 10 272 705 suffrages, ce qui représente 22,3 % des 46 066 307 inscrits. Le chef de l'Etat était donc minoritaire dans les souhaits des électeurs. Ce que soulignent aujourd'hui les réticences des écologistes, pourtant membres du gouvernement, et le peu d'empressement à le soutenir des élus et militants du Front de gauche. Il y a là une faiblesse de la base sociale susceptible de se mobiliser pour soutenir l'action gouvernementale.

Un soutien aussi faible du peuple français a ses raisons. On peut faire l'hypothèse du souvenir amer laissé par les années mitterrandiennes : ce fut l'époque où la dérégulation du système financier a triomphé, soutenue par un ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Bérégovoy, qui a laissé de bons souvenirs dans les beaux quartiers. Le pacte budgétaire et sa «règle d'or», dont la remise en cause et la renégociation avaient été imprudemment mises en avant par le candidat Hollande, sont des signes avant-coureurs des renoncements à venir. Les choix budgétaires de la France sont donc désormais sous le contrôle des experts européens. Le président a, très «normalement», envoyé un message politique clair aux marchés financiers.

 

Le nouveau pouvoir socialiste va bel et bien continuer à appliquer les directives du néolibéralisme et mettre en œuvre une politique d'austérité à perpétuité pour les peuples. Cette reprise à son compte du drapeau de la «compétitivité» va se traduire pour les travailleurs par de nouveaux sacrifices pour les seuls bénéfices du capital et de ses actionnaires.

 

Les manipulations idéologiques et linguistiques ont été reprises par l'Elysée et l'Assemblée nationale, pour continuer à faire croire, dans une inversion totale des valeurs morales et économiques, que le travail coûte trop cher à ces riches et généreux investisseurs qui créent des emplois.

 

Les politiciens du Parti socialiste poursuivent la mise en scène de la défense de l'emploi en France, alors qu'ils savent très bien qu'ils appliquent la politique néolibérale qui a instauré dans les moindres détails du droit français et européen la liberté totale du capital pour délocaliser les emplois ouvriers et de service dans les pays les plus pauvres où la main-d'œuvre est payée au tarif local, celui de la misère.

Comment croire que les socialistes pourraient mener une politique plus douce à l'égard des travailleurs, alors qu'ils sont formés dans les mêmes grandes écoles que les patrons et les politiciens de droite : ENA, Sciences-Po, HEC et, bien entendu, Harvard ?

 

Coupés du peuple avec le cumul des mandats - sur les 297 députés du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, on compte 207 cumulards -, les élus socialistes, dans le souci de faire progresser leur carrière en politique, ont rejoint les intérêts de la classe dominante dont ils sont devenus les alliés objectifs. Tous d'accord pour que, au nom de la «démocratie» et des «droits de l'homme», la vie politique française soit gérée dans un régime, en réalité censitaire, où les élites sociales qui composent l'essentiel des chambres vont promulguer les lois les plus favorables à leurs intérêts et à ceux qu'ils représentent.

 

Comment se fait-il que les ouvriers et les employés, qui sont 52 % de la population active, ne soient présents ni à l'Assemblée nationale ni au Sénat, ou si peu ? Cette absence explique le désintérêt pour la politique que traduit le succès remarquable du parti des abstentionnistes.

Dans la phase néolibérale d'un système capitaliste financiarisé, hautement spéculatif à l'échelle du monde, il n'y a pas d'accommodement possible comme ce fut le cas pendant les Trente Glorieuses où la croissance et un Etat-providence fort autorisaient la redistribution.

 

L'avenir de la présence de l'homme sur la Terre est menacé. Seule une opposition claire à cette économie destructrice rendra possible la construction et la mise en œuvre d'une société ou l'humain détrônerait à tout jamais l'argent sans foi ni loi.

 

Le 26 janvier 2012

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:57

 

Nous ne lâcherons rien !

 


 
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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 01:07

 

 

Cela se passse chez nous !


Il y a un inspecteur du travail pour 10 000 salariés comment faire ?

 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 15:34

 

 

100 français présents avec une centaine

d'autres nationalités

Charlize Theron à Davos, après avoir reçu un Crystal Awards.

A Davos se retrouvent aujourd'hui des dirigeants de l'élite politique et financière pour la 43ème édition du Forum économique mondial.

Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernements vont retrouver des centaines de grands patrons, économistes, experts, chiens de garde dela pensée libérale et journalistes venus de toute la planète.

 

 Parmi un peu plus de 2 600 personnes, près d'un quart sont des dirigeants d'entreprises. Leur sécurité sera assuré par plus de 3 000 soldats. Pour faire partie des personnalités invitées, les entreprises versent une contribution annuelle de 40 000 à 400 000 euros (Adieu la compétitivité).

 

  Pour la France les ministres Pierre Moscovici et Fleur Pellerin rencontreront les patrons de Renault, de Publicis, de Total, d'Areva, de la Société Générale ou encore d'Ubisoft, ainsi que Laurence Parisot, la présidente du Medef. Que va t-on se dire entre gens du sérail libéral. On parlera certainement emploi mais surtout compétitivité, coût du travail, fonds publics, indemnisations chômage et bien sur des retraite.

 

Pour la vitrine, l'actrice Charlize Theron recevra un Crystal Award pour sa fondation "Charlize Theron Africa Outreach Project" qui vise à prévenir le SIDA chez les jeunes africains mais sans un copek en poche à moins que quelques riches milliardaires veulent bien lui verser quelques dollars. A elle de jouer fin ! 

 

Elle pourra échanger avec des dirigeants moins pessimistes quant à leurs prévisions pour l'économie mondiale en 2013, en espérant qu'après le FMI il ne trompent pas dans les chiffres bien qu'il soit très difficile de confondre le SMIC avec les quelques dizaines de millions que certains perçoivent. Mais ils en touchent tellement, qu'ils ne savent plus quelle est la hauteur et la valeur du SMIC!

 

Attention à nous, car en général quand ces gens là se rencontrent pour discuter ensemble d'économies libérales voire ultra-libérales, en règle général de trés mauvaises surprises sont ensuite annoncées par les patrons des grands firmes et les gouvernements. Prenons garde !

 

Le 23 janvier 2013

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 06:21

 

 

Les riches planchent sur l'extrême richesse !

 

Du 23 au 27 janvier, les grands de ce monde, les libéraux de toutes les sortes, les pseudo-économistes et les représentants des grands groupes mondiaux se retrouvent à Davos, petite station Suisse, pour la traditionnelle réunion annuelle du Forum économique mondial. Les semaines précédant le sommet, lobbys et ONG ont coutume de mettre en lumière quelques-uns des problèmes les plus urgents de la planète à grands coups de rapports et de mises en perspectives déroutantes.

 

Pour la 43e édition du rassemblement des riches, l'organisation humanitaire Oxam a sorti son rapport sur les inégalités, "The cost of inequality : how wealth and income extremes hurt us all". Avec une idée choc: les 100 personnes les plus riches pourrait permettre d'éradiquer quatre fois la pauvreté. Dans son rapport, la confédération d'ONG britannique cite l'Index des Millardaires de Bloomberg dont la dernière version estime à 240 milliards de dollars, le revenu net des 100 personnes les plus riches du monde en 2012.

 

Le directeur-général d'Oxfam, indique qu'au cours des vingt dernières années les personnes les plus aisées de la planète, qui représentent à peine 1% de la population mondiale, ont vu leurs revenus augmenter de 60%. A l'inverse, les plus démunis tentent de survivre tant bien que mal avec moins d'un dollars et 15 cents par jour.

 

Citant le Brésil en exemple de pays qui a su allier une forte croissance à une réduction des inégalités, l'organisation souligne également que l'accroissement de l'écart entre riches et pauvres va à l'encontre de toute productivité économique et met en péril la démocratie en exacerbant les tensions sociales. Auraient-ils pris peur ? Aussi, Oxfam somme-t-il les dirigeants mondiaux à s'engager dans un "new-deal mondial" pour ramener les inégalités à leur niveau de 1990 en luttant contre l'extrême richesse (fermeture des paradis fiscaux, fiscalité plus agressive, taux minimum d'imposition pour les entreprises à échelle mondiale, gratuité des services publics).

 

Un cri d'alarme qui sonne comme un avertissement à destination de la cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement et des chefs d'entreprises et décideurs économiques qui sont attendus pour débattre de la relance de l'économie mondiale et des conflits en cours au Mali et en Syrie.

 

Un tel ordre du jour avive notre scepticisme. Les riches auraient-ils pris conscience qu'ils sont nuisibles et mettent en péril le nid d'or sur lequel ils sont assis, ou est-ce des larmes de crocodiles pour tenter de nous faire croire qu'ils sont sensibles à la misère des autres mais pour au final nous affirmer la main sur le coeur qu'ils sont impuissants pour changer la répartition des richesses, à moins que cette opération n'ait pour seul objectif de camouffler que la richesse doit se partager dès sa production c'est à dire dans chaque entreprise de la planète avec une revalorisation des salaires, une progression de l'emploi et des investissements utiles et une régression urgente des dividendes versés aux actionnaires. Les mois qui viennent nous duiront la suite de ce Davos aux allures social organisé par les très riches !

 

Le 22 janvier 2013

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 15:54

 

Conférence de section

les vendredi 25 janvier de 18h à 21h

et samedi 26 janvier de 8h 30 à 13h

 

Au Foyer Ambroise Croizat

de Pierre Bénite

 

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Participons nombreux

 

Samedi à partir de 12h 00 fin de la conférence avec apéritif fraternel avec les familles, 

amis (es), sympathisants des communistes et toutes celles et tous ceux engagés dans le Front de Gauche sur notre canton.

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 07:55

 

 

23 janvier 2013 : Meeting du Front de gauche


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Mercredi 23 janvier, à l'occasion du lancement de la campagne nationale « L'alternative à l'austérité c'est possible », le Front de gauche tiendra un grand meeting à Metz, avec la participation de nombreux syndicalistes et des dirigeants des organisations membres du Front de gauche.

 

Le Front de gauche présentera des propositions pour l'emploi et les droits des salariés et montrera que de vraies solutions pour la sécurisation des salariés et de l'emploi existent.

 


Grand meeting du Front de gauche

« L'alternative à l'austérité c'est possible »

Introduction par l'intersyndicale

Avec les interventions

de Pierre Laurent

de Jean-Luc Mélenchon,
de Myriam Martin, 

de Christian Picquet,

et de Clémentine Autain

 

Retransmission en direct sur placeaupeuple.fr et pcf.fr

 

Parc des expositions - rue de la Grange aux Bois - Metz

 


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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 07:35

 

2013_01_17_saintouen_0.jpg

 

Soutenons la grève démarrée jeudi...

 

 

>Depuis mercredi 16 janvier, la grève a démarré à l'usine d'Aulnay. Plus aucune C3 ne sort des chaines de production. L'usine est complètement paralysée.
 

 

Dès le premier jour, la direction  a essayé de minimiser la grève. Il a fallu que les grévistes fassent entrer la presse dans l'usine pour faire constater les nouveaux mensonges de la direction.

 

> Après 18 mois de mobilisation, la direction a été forcée d'ouvrir des négociations. Mais elle ne veut rien céder et veut faire de la fermeture de l'usine d'Aulnay un exemple patronal. Plusieurs centaines de salariés d'Aulnay ont décidé de passer à la vitesse supérieure. La grève, qui reçoit le soutien chaleureux des intérimaires et même des non grévistes, est une arme contre la direction qui a besoin de C3, la voiture la plus vendue du groupe.

 

> Les grévistes d'Aulnay s'opposent à la fermeture de l'usine et refusent de se laisser jeter à la rue sans rien, comme le voudrait la direction. Ils exigent que PSA reprenne à zéro les négociations sur la base de leurs revendications signées par 1 600 salariés :

 

> -      une préretraite dès 55 ans

> -      un CDI pour tous

 

> La famille Peugeot est riche à milliards. Varin lui-même parle d'un matelas financier de 11 milliards d'euros. Les ventes de voitures, malgré le matraquage médiatique, restent très supérieures à ce qu'elles étaient il y a 10 ans.
En 2004, il y avait 87 000 salariés dans la branche automobile du groupe PSA. En mai 2012, ils n'étaient plus que 67 000 et la direction veut continuer la saignée pour arriver à 56 000 salariés à mi 2014 : 31 000 emplois supprimés en 10 ans. Mais les travailleurs refusent d'être sacrifiés pour que les actionnaires continuent à s'engraisser.

 

> Les salariés de PSA Aulnay relèvent donc la tête dans un contexte où l'ensemble du patronat déclare la guerre au monde du travail.

 

> Vendredi matin, ils sont allés envahir l'usine de Saint Ouen. La direction s'est crue à l'abri en sortant tous ses cadres devant les portes cadenassées. Mais les ouvriers ont réussi à investir l'usine et ont pu ainsi aller discuter avec leurs camarades de Saint Ouen. La direction furieuse a appelé la police et le Ministère de l'Intérieur, complice, a accepté de faire entrer les CRS dans l'enceinte de l'usine. Le Ministère avait même prévu un bus pour interpeller et embarquer les salariés d'Aulnay.

 

> Eh oui, ce sont les patrons qui cassent tout, mais la Police de Manuel Valls s'en prend aux salariés qui se défendent.

 

> Et le lendemain, 15 cars de CRS encerclaient l'usine de Poissy pour la « protéger » d'une éventuelle venue de ceux d'Aulnay, preuve, s'il en faut, que la direction n'est vraiment pas rassurée.

 

> Elle est si inquiète qu'elle a décidé le lock-out de l'usine vendredi après midi et toute la journée de lundi. Elle espère ainsi isoler les grévistes. Mais ce n'est pas cela qui atteindra la détermination des ouvriers qui ont bien décidé de ne pas se laisser faire.

 

> La seule solution pour faire reculer PSA c'est de se mettre en grève. Une partie des salariés d'Aulnay l'ont compris : PSA veut les écraser en les jetant au chômage tout en payant le minimum. Côté gouvernement, les seuls actes concrets ont été de sauver la banque PSA en la garantissant à hauteur de 7 milliards et de faire donner les CRS contre les grévistes.

 

> Alors la grève de PSA Aulnay ne doit pas rester isoler. Elle a besoin de tout votre soutien. Tout d'abord en la popularisant le plus possible et puis en la soutenant financièrement.

 

> Si vous souhaitez soutenir financièrement la grève, vous pouvez effectuer un versement par chèque ou en ligne à « l'association Soutien aux salariés de l'automobile du 93 : http://www.soutien-salaries-automobile-93.org/.

 

Le 21 janvier 2013

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