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Peine De Mort

29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 07:23

 

 

Deux projets de règlements ont été récemment soumis au Parlement européen. Cachés au grand public, ils sont pourtant d’une extrême gravité pour la vie quotidienne de chacune et chacun.

 

En lien avec le traité austéritaire Sarkozy-Merkel actuellement en débat, ils organisent pour les Etats européens la dépossession de leur budget, de leur sécurité sociale, jusqu’au budget de leurs régions, départements et communes.

 

Il y a danger.

 

Je vous alerte.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour lire (ou télécharger) mon décryptage de ces deux textes.

 

Patrick Le Hyaric

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 07:00

 

 

S'ils ne savent pas faire, qu'ils

nous laissent la place!

 

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 13:44

 

Lettre ouverte de Pierre Laurent au Président de la République, François Hollande

 

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« Ne signez pas pour l'austérité ! »

 

Paris, le 27 juin 2012

 

Monsieur le président de la République,
 
Le sommet européen des 28 et 29 juin auquel vous vous apprêtez à participer est d'une extrême importance. L'Union européenne, toujours dans la tourmente, « doit être réorientée », comme vous l'avez souligné dans votre campagne électorale. L'élaboration de mesures nouvelles, rompant avec les logiques d'austérité qui s'avèrent chaque jour plus injustes et plus désastreuses, demeure un impératif pour sortir durablement de la crise.
 
C'est aussi le premier sommet où vous engagerez la parole et la politique de la France. Il s'agit maintenant de traduire, dans les actes, le changement pour lequel les Français vous ont élu.
 
À l'occasion de votre discours le 22 janvier au Bourget, vous avez pris l'engagement de « renégocier le traité européen, issu de l'accord du 9 décembre », c'est-à-dire le traité élaboré par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Cinq mois plus tard, le respect de cet engagement paraît plus nécessaire que jamais.
 
Les Français ont décidé de tourner la page de la politique de Nicolas Sarkozy. Il serait donc incompréhensible que nos politiques budgétaires continuent à être dictées par ce traité, et pire, qu'elles soient soumises à un contrôle accru de Bruxelles au mépris de la démocratie parlementaire et de la souveraineté populaire.
 
Nos concitoyens ont déjà été floués après leur « non » au TCE en 2005. Aujourd'hui, le maintien en l'état du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) serait un nouveau déni de démocratie.
 
Ensuite, et surtout, les développements de la crise au sein de l'UE montrent qu'aucun assainissement de la situation financière des États membres ne sera obtenu en s'entêtant dans la voie actuelle.
 
Sans une politique de relance construite sur de nouveaux modèles de développement, sans dégager nos grands choix d'investissements de la dépendance et des injonctions de rentabilité des marchés financiers, la sortie de crise fuira comme la ligne d'horizon au fur et à mesure des prétendues avancées de la coordination économique européenne. Celles-ci, au contraire, tendent à transformer l'Europe en champ clos dominé par les grands groupes, comme l'ont souhaité dans une récente tribune les PDG de Telecom Italia, Axa et Siemens.
 
Ce qui se profile à l'ouverture du sommet européen nous inquiète au plus haut point.
 
Le pacte budgétaire, ou TSCG, sortirait intact du Sommet. Il serait le seul texte considéré comme contraignant, et donc, avec les Mécanismes européens de stabilité qui conditionnent l'octroi de fonds au respect des injonctions du traité budgétaire, le seul soumis à ratification des États.
 
À la demande d'Angela Merkel, le « pacte de croissance » que vous avez souhaité lui adjoindre ne figurerait que dans un protocole annexé aux conclusions du Sommet. Il n'aurait aucune valeur de contrainte et sa portée réelle serait en tout point contredite par les mesures imposées par le Pacte budgétaire. Cela ne conduirait probablement qu'à un nouveau gâchis de fonds. Le carcan de l'austérité serait resserré, rien ne serait changé sur les points décisifs, ni la mutualisation de la dette, ni le rôle de la Banque centrale européenne (BCE). L'Union bancaire dont il est question ne changerait rien aux critères actuels du crédit. En France, l'investissement public de l'État, comme celui des collectivités locales, serait étouffé.
 
Si tout cela se confirmait, vous devez la vérité aux Français. Rien ne vous oblige à entériner de telles conclusions.
 
Je comprends parfaitement, monsieur le président, qu'un changement d'orientation des politiques européennes ne se décrète pas. Il se négocie. Et la chancelière Merkel résiste à cette réorientation, et marchande même, en contrepartie de la moindre concession, une part de domination plus grande encore. La France n'est pas obligée de céder.
 
Nous ne sommes pas les seuls, au Parti communiste français, au Front de gauche, à nous inquiéter.
 
Quatre dirigeants d'organisations de jeunes socialistes en Europe (de France, d'Autriche, d'Espagne et d'Allemagne) vous ont demandé solennellement, dans une tribune publiée il y a une semaine, de rejeter ce pacte budgétaire. Pour leur part, Bernadette Ségol et Ignacio Fernandez Toxo, deux principaux responsables de la Confédération européenne des syndicats (CES), ont à leur tour mis en garde sur « le contenu de la croissance et les moyens de la relancer », sur la dégradation des conditions sociales dans l'Union et sur la mise en péril du cadre démocratique européen, soulignant explicitement : « Nous ne croyons pas que les réformes structurelles du marché de l'emploi créent de l'emploi et encore moins de la croissance. »
 
Je vous le demande par conséquent : ne signez pas les conclusions du sommet si elles devaient en rester là. Rendez publiques ces décisions et ouvrez le débat dans le pays et en Europe sur ses limites. Ne forcez pas le train de la ratification du Pacte budgétaire au Parlement français, comme a décidé de le faire Angela Merkel devant le Bundestag dès le 29 juin.
 
Sinon, vous le savez, nous ne ratifierons pas ce texte. Nous appellerons tous les parlementaires de gauche à en faire de même. Nous inviterons les Français à manifester leur opposition à une ratification contraire à votre propre engagement de renégociation.
 
Une autre voie est possible. Nous proposons que la France prenne l'initiative d'« Etats généraux de la refondation européenne » pour porter, notamment :

  • la réorientation du statut et des missions de la BCE, pour moduler le refinancement des banques privées afin d'encourager les investissements qui programment plus d'emplois et de formation, et de pénaliser les crédits aux spéculateurs,
  • la création d'une banque publique européenne axée sur le développement social, écologique et solidaire, financée par la création monétaire de la BCE, la taxe sur les transactions financières et une part du budget communautaire, et chargée de soutenir l'essor des services publics, d'investissements publics socialement efficaces et de projets industriels novateurs et créateurs d'emplois,
  • la relance par l'élévation des standards sociaux et écologiques en Europe.

 
Je vous prie d'agréer, monsieur le président, l'expression de mes salutations distinguées.

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 06:59
0,6 % de coup de pouce, les salariés ne se
satisferont pas d’une bouchée de pain

 

 

mardi 26 juin 2012

 

 

Le gouvernement vient d’annoncer une hausse du SMIC de 2 %, le portant à 1 425,67 euros brut mensuel, dont 1,4 % au titre d’une anticipation de la prise en compte de l’inflation normalement prévue pour janvier prochain. Le coup de pouce réel n’est donc que de 0,6 %, soit l’équivalent d’une baguette de pain par semaine !

 

Cette augmentation est largement insuffisante. Elle se situe dans la fourchette basse des augmentations des 20 dernières années. Elle n’est pas de nature à impulser une dynamique sur les bas salaires permettant l’évolution de l’ensemble des salaires à la suite. Elle ne répond ni aux attentes sociales fortes exprimées dans les urnes en mai et juin derniers, ni à une contribution nécessaire pour une reprise par la consommation, la croissance et la création d’emplois.

 

En 2010 la moitié des salariés à temps plein touchaient moins de 1 675 euros net. Aujourd’hui le SMIC dépasse légèrement les 1 100 euros net par mois, soit 150 euros au-dessus du seuil de pauvreté. Elle attend du gouvernement qui affiche l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes comme une priorité, qu’il revalorise significativement le SMIC. 80% des salariés qui sont rémunérées du SMIC étant des femmes, il ferait ainsi un premier pas pour remettre en cause les écarts inacceptables sur les salariés, les traitements des fonctionnaires et les pensions des retraités.

 

La CGT rappelle sa revendication d’un SMIC à 1 700 euros brut, niveau minimum pour assurer aux salariés nouvellement embauchés et sans qualification les moyens nécessaires à leur existence et à leurs besoins fondamentaux.

 

De même, la CGT demande une revalorisation de 25 % des minima sociaux pour les salariés ou privés d’emploi obligés d’y recourir.

 

La CGT demande également une revalorisation des pensions de retraite au niveau du SMIC.

 

La CGT rappelle que l’argument de la compétitivité ne tient pas, 75 % des salariés concernés par le SMIC ne travaillant pas dans des secteurs concernés par la concurrence internationale.

 

La CGT demande également que, sans tarder, des négociations se traduisent dans les branches professionnelles par un rétablissement d’une hiérarchie des salaires permettant reconnaissance de l’expérience et des qualifications, validation des acquis et de la formation continue.

 

Enfin, la CGT encourage le Président et le gouvernement à promouvoir une véritable politique de croissance au niveau européen, passant par une relance des salaires et de la consommation et ne cherchant pas à calquer un modèle allemand construit en partie sur des bas salaires et une précarité accrue.

 

La CGT demandera qu’à l’occasion de la conférence sociale des 9 et 10 juillet prochains, la question des salaires soit traitée comme un élément déterminant de la politique de croissance souhaitable pour notre pays.

 

Montreuil, le 26 juin 2012

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 15:25

 

Le coup de pouce du SMIC :

« un sévère coup de froid »

 

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Le coup de pouce du SMIC qui avait été promis se révèle être un premier et sévère coup de froid pour toutes celles et ceux qui attendaient autre chose qu'une valorisation à peine supérieure à celles des années précédentes.

 

Face à la crise et aux politiques d'austérité, en réponse aux attentes populaires pour une amélioration concrète des conditions de vie, le gouvernement avait, avec une vraie hausse du salaire minimum, la possibilité d'agir efficacement dans trois directions.

 

La première porte sur la question salariale. Elle est au cœur, depuis le 6 mai, du changement attendu en terme de justice sociale.

 

La seconde s'inscrit dans l'indispensable rupture avec l'austérité qui nourrit la crise à l'échelle européenne en brisant la croissance que le Président de la république appelle pourtant de ses vœux. La troisième s'inscrit dans la nécessite d'en finir avec les dogmes néo-libéraux qui font du « cout du travail » la cause des déficits commerciaux de la France. En réalité, ce sont les « coûts en capital » qui minent l'efficacité productive: en 2010, les charges d'intérêts payés aux banques et les dividendes versées aux actionnaires par les sociétés ont atteint 309 milliards d'euros.

 

Augmentation légale déduite, les smicards pourront s'offrir une place de cinéma à tarif réduit pour rêver à une autre vie.

 

Les calculs les plus savants ne feront en rien disparaitre une réalité : le salaire minimum est une grande conquête sociale qui, après 5 années de Sarkozysme, méritait bien autre chose que ce 2% qui apparait aujourd'hui comme un renoncement.

 

Une hausse du SMIC à 1700 euros brut est parfaitement soutenable à condition, comme le proposent le PCF et ses partenaires du Front de gauche, d'instaurer un salaire maximum dans les entreprises publiques et privées et de réduire l'écart entre le plus bas et le plus haut salaire de manière à ne pas dépasser 1 à 20.

 

Le 27 juin 2012

 

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 19:16
Il faut taxer les plus riches
pour dynamiser la croissance

 

Le document tombe à pic pour François Hollande et le gouvernement Ayrault. Un rapport de l'OCDE publié mardi 26 juin tend à conforter cette position défendue par le gouvernement américain mais aussi par le Front de Gauche qui plaident pour une révision de la fiscalité passant par une plus forte imposition des hauts revenus.

 

L'Organisation de coopération et de développement économique, basée à Paris, estime que ce levier pourrait permettre de dynamiser la croissance. Plus précisément, l'OCDE préconise d'éliminer certaines niches fiscales dédiées aux plus aisés sur les intérêts de prêts immobiliers et sur les polices d'assurance santé. Elle suggère également de réduire les crédits d'impôts dont bénéficient les entreprises quand elles empruntent pour investir.

 

L'OCDE salue l'initiative démocrate américain d'inclure dans le projet de budget pour 2013 des propositions pour la formation professionnelle, ainsi que les efforts faits par le gouvernement pour combattre les foreclosures (expulsions massives de propriétaires insolvables).

 

Du point de vue de l'innovation, le rapport encourage Washington à faire plus pour que les Etats-Unis restent leader en matière d'éducation et d'innovation.  L'OCDE "recommande d'augmenter le nombre de diplômés en STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) en permettant l'accès des étudiants à un enseignement supérieur de qualité." "Les coupes dans le budget fédéral pour la recherche et le développement devraient être aussi limitées que possible", souligne le document.

 

Sur le front de l'emploi, l'OCDE préconise de mettre l'accent sur des programmes de recherche "active" d'emploi, qui facilite la recherche de postes et aiguille les chômeurs vers des formations professionnelles.

 

Enfin, concernant la lutte contre la pauvreté, le rapport pointe une hausse des revenus de plus en plus disproportionnée depuis 20 ans, notamment au plus haut de l'échelle sociale. Des écarts de revenus étroitement associés à la "faible mobilité sociale d'une génération à une autre". En clair : dans l'Amérique de 2012, un enfant n'a plus aucune garantie de faire mieux que ses parents. Pour l'OCDE, l'incohérence et la faiblesse des politiques sociales en faveur des plus modestes est en cause.

 

Beaucoup de points relevés par l'OCDE, ont valuer pour la France. Au moment où le gouvernement dit vouloir trouver 10 milliards, ila une bonne piste de réflexion et d'action. En effet les riches français ne sont pas moins riches et pas plus pauvres que leurs amis américains. Les caisses sont pleines. Alors on ose ou on capitule?

 

26 juin 2012

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 10:54

 

 

Un discours offensif pour faire gagner le changemen t !

 

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 10:45

 

Le PCF se félicite de la décision

du Conseil constitutionnel

 

Le Conseil Constitutionnel, vient de considérer inconstitutionnels un certain nombre d’articles concernant la Loi du 5 juillet 2012 sur les soins psychiatriques sans consentement. Le législateur ayant jusqu’au 1er octobre 2013 pour y remédier. Le PCF se félicite de cette décision.

 

Il vient, par là, confirmer comme nous le dénoncions que cette loi porte atteinte aux libertés fondamentales. Rappelons que dès son annonce lors du discours du 2 décembre 2008, nous nous sommes opposés avec d’autres – notamment les collectifs « Contre la politique de la peur » et des « 39 contre la nuit sécuritaire » - à la volonté de faire passer la psychiatrie d’une logique sanitaire au service de nos concitoyens en souffrance psychique à une logique policière de contrôle social.

 

Pour le PCF, il ne s’agit pas d’adapter cette loi, mais de l’abroger en sa totalité. Nous exigeons notamment la suppression de la « garde à vue psychiatrique » de 72 heures, des soins ambulatoires sans consentement, et du fichier des antécédents psychiatriques. A charge pour le législateur de règlementer l’intervention du juge des libertés.

 

Le futur gouvernement devra donner les moyens de son application que ce soit au niveau de la justice, comme des services de psychiatrie.

 

Au-delà de l’abrogation de la loi du 5 juillet 2012, nous proposons d’ouvrir un large débat pour définir un grand projet politique pour une psychiatrie humaniste et accueillante.

 

Comme le disait Bonnafé, « un pays se juge à la manière dont il traite ses fous. » c’est pourquoi nous ferons de cette question un des axes essentiels des réformes de la majorité de gauche au Parlement.

 

Juin 2012

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 01:38

 

"AVEC VOUS, REUSSIR LE CHANGEMENT"


Le peuple de France a tourné la page de Nicolas Sarkozy. C’était salutaire. C’était vital pour en finir avec les souffrances et les humiliations qui nous étaient infligées depuis cinq ans. C’était indispensable pour stopper la casse des acquis sociaux et démocratiques qui constituent l’originalité et la force de notre pays dans le monde.

En battant la droite, nous avons aussi « cassé » le duo Merkel – Sarkozy qui constituait le socle le plus engagé des politiques d’austérité en Europe. Il faut s’appuyer sur cette victoire pour changer l’Europe. 

Le Parti communiste français est fier d’avoir contribué à cette victoire avec le Front de gauche par ses votes au premier et au deuxième tour des élections mais aussi par ses propositions qui ont marqué souvent le débat national.

Il en est ainsi de la retraite à 60 ans pour toutes et tous et à taux plein ; de la progression urgente du  pouvoir d’achat, du SMIC et des salaires ; d’un nouveau partage des richesses, avec de profonds changements dans leur production et leur financement ; d’un nouveau statut pour la Banque Centrale Européenne (BCE) et les banques publiques ; de droits accrus à l’entreprise comme dans la cité pour passer à une VIème République.

Nous sommes heureux d’avoir mené une campagne de proximité qui nous a permis de côtoyer notamment des centaines de milliers de jeunes, des salarié-e-s, des citoyennes et des citoyens venu-e-s de tous les horizons. Elles et ils ont exigé, avec nous, une autre façon de faire de la politique et de faire vivre la gauche dans la rue comme dans les institutions.

TRANSFORMER LA DEMOCRATIE

L'Assemblée nationale élue ne reflète pas la diversité des opinions exprimées par nos concitoyens. Le PS dispose de 90% des députés de la gauche avec 65% des voix de celle-ci, et le PS et l’UMP ensemble trustent 90% des sièges de cette assemblée. Ce bipartisme écrase la démocratie, il la stérilise.

Passer à la proportionnelle dans tous les scrutins est nécessaire. Elle permet une représentation plus juste de toutes les opinions, de limiter le cumul des mandats et de garantir la parité. Mais cette mesure seule est insuffisante pour changer le système politique.

Il faut donner le pouvoir au peuple, le consulter régulièrement sur les grands choix nationaux et européens, donner plus de droits aux salariés dans leurs entreprises, plus de droits à toutes  les citoyennes et tous les citoyens dans la vie sociale, économique et culturelle.

La télévision et les médias doivent être respectueux du débat public en  donnant la parole à toutes les opinions et pas seulement aux deux partis dominants et au gouvernement. La parole unique libérale portée dans tous les commentaires doit faire place à une diversité plus grande  mettant fin aux « experts » unanimes aujourd'hui à servir l’austérité, la rigueur, la baisse du coût du travail.

La presse d’opinion doit disposer d’aides économiques lui permettant son indépendance.

La démocratie, ce n’est pas un chèque en blanc donné tous les cinq ans.
Nous voulons, partout, favoriser l’intervention citoyenne.

SORTIR DE LA CRISE

En France et en Europe, la crise du capitalisme continue de se développer. C’est le défi auquel est confronté le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

La gauche en gagnant a fait naître des espoirs de changement. Ils ne doivent pas être déçus.

Le Parti communiste français et le Front de gauche ont porté des propositions qui permettent de sortir de la crise. Il faut pour cela affronter les logiques financières, refuser la domination des marchés, changer le rôle de la Banque Centrale Européenne (BCE) et du crédit en général afin que l’argent public et les profits servent la relance de l’activité et financent activement l’emploi, les salaires, les formations, la recherche, l’innovation et les services publics. Ces changements structurels conditionnent toute politique sociale ambitieuse.

Le Parti communiste français est un parti de gouvernement. Il est prêt à assumer ses responsabilités. Mais le gouvernement de Jean-Marc Ayrault se refuse à prendre en compte les propositions de toutes les formations de gauche qui ont contribué à la victoire.

Aujourd'hui, le Premier ministre considère que sa seule feuille de route est le programme du candidat François Hollande à l'élection présidentielle. Il ignore ainsi les quatre millions de voix du Front de gauche qui ont permis l'élection du président.

Dans ces conditions, nous n’irons pas au gouvernement.

Nous restons disponibles bien sûr, dans un esprit constructif, attentifs aux luttes et au mouvement social. Vous pouvez compter sur nous, nous serons, dans la majorité, une force positive pour pousser le changement le plus loin possible avec comme ligne directrice le refus des politiques de rigueur soumises aux exigences des marchés.

Nous contribuerons à développer les rapports de force nécessaires à l’adoption de mesures législatives qui traduisent les aspirations populaires. Avec le Front de gauche, nous ouvrirons des ateliers législatifs dans lesquels nous élaborerons ensemble les propositions de lois utiles à toutes et tous.

Nous voulons la réussite de la gauche et sa réussite durable.
Nous serons force de propositions pour une politique sociale, écologique de relance  de l’activité en France et en Europe.
Nous agirons pour que la France joue un rôle actif en faveur de la paix dans le monde et des  droits des peuples.

Nous proposerons que la France prenne l’initiative d’états généraux de la refondation de l'Union européenne. .

La réussite du changement, nous voulons la construire ensemble.

POURSUIVRE ET ENRICHIR LA DYNAMIQUE DU FRONT DE GAUCHE

Par deux fois dans ces élections présidentielles et législatives, le Front de gauche a été confirmé comme la deuxième force de gauche dans notre pays. C’est une chance pour aujourd’hui et pour demain.

Avec son candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, et l'ensemble des candidates et candidats aux législatives,   le Front de gauche s’est efforcé de faire de la politique autrement autour des idées et d’un programme en refusant toute stigmatisation, toute désignation de bouc émissaire, en s’efforçant de dialoguer avec l’ensemble de la gauche et du pays des issues à la crise pour un changement durable.

Nos « mots d’ordre », vous les avez entendus et apprécies : « l’Humain d’abord », « Place au peuple », « Prenez le pouvoir », « On ne lâche rien ».

Cette « révolution citoyenne » nous voulons l’amplifier. Le Front de gauche veut  rassembler celles et ceux qui refusent les politiques libérales subies toutes ces dernières années, qui refusent de limiter le changement à une alternance entre deux partis, un de droite, un de gauche, dominant actuellement dans le pays.

Nous avons de l’ambition pour toute la gauche et pour notre pays. Nous voulons être la grande force de l’alternative face aux chantres du malheur qui répètent en boucle que rien n’est possible. A quoi servirait la politique si ce n’est à rêver et à ouvrir les voies d’un avenir d’humanité respectueux de l’intérêt général et de l'émancipation de chacune et de chacun.

Les communistes pensent que c'est vous, citoyennes et citoyens, qui devez être les acteurs principaux de ces objectifs de changement. Ils vous appellent à vous  rassembler dans le Front de gauche pour qu’il en devienne la force motrice. Ils vous invitent à rejoindre le PCF dont l'action est un élément essentiel dans le développement du Front de gauche.

Notre appel s’adresse aux organisations politiques qui veulent rejoindre le Front de gauche dans ses objectifs mais aussi à celles et ceux, responsables associatifs, syndicalistes, citoyennes et citoyens qui veulent librement apporter leur contribution à cette dynamique.

Confiants dans l’avenir, nous vous donnons rendez-vous dans les combats européens et français qui s’annoncent.

 

Paris le 20 juin 2012

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 13:27

 

Aux actes citoyens !

 

La gauche majoritaire, majorité absolue pour le PS

 

Avec 343 sièges, contre 231 pour la droite parlementaire et 3 pour l'extrême droite, les forces de gauche obtiennent une confortable majorité à l'Assemblée.

 

Mais c'est surtout au sein de ce groupe des forces de gauche que se situe la - relative - surprise du second tour : le PS obtient finalement seul la majorité absolue, avec 302 sièges, soit 11 de plus que le nécessaire. En ajoutant les partis associés que sont le MRC et le PRG, cette majorité se monte à 316 sièges, qui n'auront pas à composer avec le Front de Gauche et ses 4 millions d'électeurs qui ont permis la victoire de Hollande à la présidentielle. C'est un paradoxe qu'assume le PS et Hollande.

 

Mais les forces de gauche n'obtiennent pas les 3/5 des sièges au Congrès.

 

Au Congrès (Assemblée et Sénat réunis), ces 3/5 sont nécessaires pour des réformes constitutionnelles, comme par exemple le droit de vote des étrangers aux élections locales. Au Sénat, la gauche détient 177 sièges ; il lui fallait obtenir 378 sièges à l'Assemblée (pour atteindre les 555 parlementaires requis).

 

Le PS prendra t-il cet argument pour reculer sur les engagements pris dans la campagne de Hollande. Il y a tout lieu de le craindre. A moins qu'un mouvement citoyen suffisament fort se dresse pour obliger socialistes et droite à adopter les réformes constitutionnelles annoncées.

 

La droite battue à plate couture!

 

Après la sévère défaire de Sarkozy et le rejet massif de sa politique,  l''UMP pensait limiter la casse. C'est un gros revers. De nombreuses personnalités UMP sont battues, dont plusieurs sarkozystes, notamment ceux qui se sont engagés dans sa campagne. C'est dire le niveau de rejet atteint par ce personnage qui a traumatisé la France et fait honte à son peuple en Europe et au plan international.

 

Parmi eux, l'ancien ministre de l'intérieur, Claude Guéant, s'est incliné face au dissident UMP, dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine où il était parachuté. Nadine Morano qui fricotait avec le FN, a également été battue en Meurthe-et-Moselle. Valérie Rosso-Debord et Guillaume Peltier, très actifs pendant la campagne présidentielle, ont connu le même sort.

 

Deux autres échecs de poids dans les rangs de l'UMP : celui de Michèle Alliot-Marie, ou encore du secrétaire général adjoint de l'UMP, Hervé Novelli. H. Guenot la plume de Nicolas Sarkozy arrive à gagner son siège à l'Assemblée mais dans une circonscription taillée pour la droite.

 

Autre échec à droite retentissant celui du Modem de Bayrou qui n'aura que deux élus. Bayrou est battu chez lui, il paie son engagement pour l'austérité au nom du retour à l'équilibre des comptes mis dans le rouge par la politique de Sarkozy-Fillon.


Le FN avec deux élus à l'Assemblée subi un échec cinglant

 

Avec une vingtaine de triangulaires sur 100 escomptées, le FN n'envoie que deux élus à l'Assemblée : Marion Maréchal-Le Pen à Carpentras, qui doit son élection à la candidate socialiste qui a décidé de se maintenir au second tour, et l'avocat Gilbert Collard élu dans le Gard. Côté extrême droite on peut rajouter le maire d'Orange, Jacques Bompard, membre de la Ligue du Sud.

 

Marine Le Pen, la mine défaite a du annoncer son revers à Henin Beaumont. La candidate FN qui croyait pouvoir annoncer une surprise au soir du second tour, a du constater son cinglant échec. Les électeurs entre les deux tours des législatives, se sont ressaisis et ont certainement pensé que le changement était plus sur avec le parti socialiste plutôt qu'avec le FN dont les propositions nous entraînaient tout droit vers une catastrophe sociale et économique. Et puis celles et ceux qui pensaient en votant FN, condamner le système actuel, en voyant des candidats FN se rapprocher des candidats UMP, ont peut être réagi en se disant que le FN n'était que pure comédie, et qu'au fond il était comme les autres, il entendait profiter du système pour avoir des élus et du fric.

 

Les écologistes assis le cul entre deux chaises

 

Au sein de la gauche, l'hégémonie du PS ne sera pas disputée. Si EELV apparaît comme le gagnant avec 17 élus (es) de l'accord conclu avec les socialistes avant la campagne présidentielle. Ce résultat est disproportionné avec celui de la présidentielle. Il doit cela aux voix socialistes et non à une campagne écologique beaucoup mieux portée par le Front de Gauche avec la planification écologique. Les Verts pourront avec 17 sièges avoir un groupe parlementaire.

 

Mais depuis ce second tour, il semblerait que le PS toujours aussi hégémonique est mis comme condition que les votes de EELV à l'assemblée soit toujours positif.  Enfin, autre revers, C. Duflot, ministre du logement doit cèder son siège de député à sa suppléante socialiste. Le PS disposant de la majorité absolue sans les écologistes, ces derniers auront la plus grande peine à peser dans la majorité la majorité. Ils sont assis entre deux chaises.


Royal est nettement battue à La Rochelle,  Lang perd dans les Vosges : une triste page se tourne!

 

Ségolène Royal et Jack Lang, deux figures du Parti socialiste qui avaient montré leur intérêt pour la présidence de l'Assemblée nationale, sont les grands perdants à gauche de ce deuxième tour. Dans l'électorat socialiste on n'aime plus trop les parachutés (es).

 

En Charente-Maritime, Ségolène Royal  a été sévèrement battue par le socialiste Olivier Falorni qui l'a emporté avec 62,97 % des suffrages .  Dans la soirée, la question de la réintégration d'Olivier Falorni a suscité des déclarations divergentes au sein du parti. "Je serai dans l'Hémicycle du côté gauche", a réagi le vainqueur .


Dans les Vosges, Jack Lang, député sortant du Pas-de-Calais, n'a recueilli que 49,12 % des suffrages face au député UMP sortant, Gérard Cherpion. Interrogé sur BFMTV, l'ancien ministre de la culture a jugé   comme un "grand malheur pour le département des Vosges que d'être montré du doigt". Rien que ça!


Le Front de Gauche encore en progrès, est victime d'un système électoral antidémocratique.

 

Après les présidentielles avec 11.1% et 4 millions de voix qui ont permis l'élection de François Hollande, le Front de Gauche connaît un nouveau progrès avec 6.95% soit un gain de 2.66% et de 700 000 voix sur 2007. C'est maintenant la deuxième force à gauche solidement installée.

 

De plus, il est la seule force à offrir une alternative radicale, sociale et écologique avec le système économique en place en crise profone et durable. Malheureusement, le système électoral qui fait des législatives une élection qui valide les choix de la présidentielle, telle que voulue par Jospin et Chrirac, entraînant vote utile et abstention massive, le Front de Gauche ne gagne que 10 élus (es) (9 communistes et un Parti de gauche).

 

Le Parti Communiste, la force la plus importante du Front de Gauche, après consultation de ses adhérents a décidé de ne pas participé au gouvernement Ayrault. Le premier ministre ayant fait savoir que le programme de Hollande n'était pas négociable. Ce qui en dit long sur les volontés hégémonique du PS sur ses partenaires.

 

Pour avoir un groupe parlementaire, le Front de Gauche s'est rapprochée des députés d'outre-mer, notamment des deux députés du Mouvement indépendantiste martiniquais. Un accord possible était en bonne voie avec comme président André Chassaigne.

 

Jean Luc Mélenchon, l'homme qui a tiré le Front de Gauche à la présidentielle est en échec dans le Pas de Calais avec son élimination dès le 1er tour. Il semblerait qu'il ait été la victime de sa stratégie Front contre Front médiatisée à outrance et peu appréciée des électeurs de gauche, au moins dans le Pas de Calais, mais aussi ailleurs semble t-il.

 

La Droite populaire perd la moitié de ses membres

 

L'aile la plus à droite de l'UMP paie un lourd tribut à ces législatives. Ses membres semblent ne pas profiter du fait que les thèmes qui leur sont chers - l'immigration notamment - aient été placés par les médias et le FN au cœur du débat lors des campagnes présidentielles et législatives.

 

Sur les 41 membres du collectif, 21 ont été battus. Si deux ont été élus, respectivement dans les Alpes-Maritimes et les Yvelines, d'autres membres emblématiques de ce groupe ont connu la défaite. C'est notamment le cas d'Eric Raoult en Seine-Saint-Denis ou de Maryse Joissains-Massini, la maire d'Aix-en-Provence qui s'était illustrée en jugeant "illégitime" l'élection de François Hollande. Quant à Christian Vanneste, le député du Nord qui n'avait pas l'investiture de son parti après une déclaration homophobe, il ne pas pas le premier tour.

 

Une question stratégique se pose pour eux, vont-ils rejoindre le FN et contribuer à une recomposition de la droite en l'extrême-droitisant ou vont-ils faire le choix de rester au sein de l'UMP en essayant d'influer les orientations de celle-ci dans le prolongement de ce que Sarkozy et Guéant avaient entrepris, mais sans succès.

 

Les ministres du gouvernement tous réélus

 

Jean-Marc Ayrault avait prévenu : tout ministre battu aux législatives devrait quitter son poste. Ce cas figure ne se présentera pas : les 25 membres du gouvernement qui étaient candidats ont été élus ou réélus. Six d'entre eux avaient été élus au premier tour. Quant aux 19 autres, la tâche était plus ou moins ardue.

 

L'élection la plus difficile était celle de Marie-Arlette Carlotti, candidate dans la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône face à l'UMP Renaud Muselier, et qui a finalement été élue. La décision de M. Ayrault de demander la démission des ministres battus avait provoqué le retrait de Najat Vallaud-Belkacem et de Christiane Taubira des campagnes dans lesquelles elles s'étaient lancées. Etrange comportement que de refuser le verdict des électeurs dans son propre département. Ils le feront savoir à leur manière.

 

Malgré un découpage réalisé et présenté par l'opposition comme favorable à la droite, le PS l'emporte dans les circonscriptions des députés représentant les Français de l'étranger. Huit députés sont élus, dont un écologiste, contre trois seulement pour l'UMP. La gauche améliore son score du premier tour, où elle était en tête dans sept circonscriptions. Alors que l'UMP espérait gagner cinq circonscriptions, elle n'en remporte que trois. Les anciens ministres F. Lefebvre et Marie-Anne Montchamp échouent, contrairement à Thierry Mariani. 

 

Le PS a tous les pouvoirs pour réussir le changement.

 

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Le changement devrait commencer à se voir dès la session d'été de l'Assemblée Nationale qui débute le 29 juin. Le Parti Socialiste a tous les pouvoirs : l'Assemblée Nationale, le Sénat, 21 régions sur 22, de nombreux maires sont socialistes ou de Gauche, il dispose donc de tous les leviers essentiels pour mettre en oeuvre une politique radicalement différente de celle de la droite et surtout qui réponde aux attentes sociales exprimées majoritairement par les français dans cette séquence électorale.

 

Les deux seules choses qui lui manquent sont le pouvoir économique détenu par les grands groupes et le pouvoir financier détenu par les banques et les marchés financiers qui sont les responsables de la grave crise que nous connaissons. Le PS a donc les moyens d'imposer que ces deux acteurs dominateurs de la vie économique et sociale de notre pays se mettent au service du progrès social et du développement, au service de l'intérêt général et non plus au service de ces assistés que sont leurs actionnaires !

 

Cela va nécessité des mesures courageuses mais incontournables si le PS veut réussir le changement. Aura t-il le courage ou capitulerat-il ? Déjà les pressions se font fortes.

 

De la part de la droite qui espère que le PS poursuivra sa politique d'austérité qui, selon elle, ferait consensus.

 

De la part du Medef dont la présidente, après avoir soutenu Sarkozy, fait du contortionnisme pour tenter d'amadouer et rendre réalistes les dirigeants du PS.

 

De la part des grands groupes qui annoncent dès maintenant des suppressions massives d'emplois comme Doux, Air France, Peugeot ou le secteur bancaire.

 

De la part de la droite européenne, tel que Cameron (Grande Bretagne) qui se dit près à dérouler le tapis rouge aux entreprises françaises qui voudraient s'expatrier pour ne pas payer d'impôt ou de charges supplémentaires, ou telle que Merkel qui veut imposer son orientation politique austéritaire à toute l'Europe, croyant encore avoir en face d'elle un Sarkozy qui se couchait dès qu'elle haussait le ton.

 

De la part des technocrates européens (non élus) qui veulent à tout prix imposer aux peuples d'Europe une cure d'austérité sans pareille et pour cela veulent contrôler, autoriser et refuser ce qui ne va dans leur sens dans chaque pays de l'Union dont la France.

 

Enfin, il y a la pression quotidienne des nouveaux chiens garde de "la pensée unique" mis en place sous Sarkozy et qui tous les jours déversent contre vérité, mensonges et leurs solutions néolibérales, visant à faire rentrer dans les têtes l'acceptation de la rigueur et des efforts. Ils font comme si rien ne s'était passé, et ils osent rajouter mais "on avait pas tout dit aux français pendant la campagne". Un nettoyage de printemps semble nécessaire dans les télés et les radios. Il faut avoir le courage de vite l'entreprendre.

 

Cela fait beaucoup d'adversaires du changement à porter le même discours et les mêmes réponses néolibérales. Plutôt que de céder, le PS doit affronter et développer les valeurs de la gauche et ne pas reculer d'un pouce afin de présenter à l'Assemblée les réformes sociales attendues des français.

 

Intervenir pour faire gagner le changement, l'intervention vcitoyenne et le rôle des syndicats.

 

Par exemple, la droite et le Medef ne cesse d'accuser la France de faire trop d'assistanat. Ils stigmatisent les chômeurs, les exclus, les Rmistes, les jeunes diplômés sans job, les immigrès, etc. Le PS doit monter au front et affirmer qu'il ne s'agit pas d'assistanat mais des solidarités de notre peuple construites au cours des décennies passées et financées par les richesses produites par les salariés. Il doit avoir le courage de montrer du doigt, les grands groupes, les banques et les marchés financiers qui sont les premiers assistés de notre pays. Ceux-là n'arrêtent pas d'en redemander, la droite n'a cessé de répondre à leurs demandes les plus scandaleuses au point de vider les caisses. La France n'a plus les moyens de gâcher des milliards qui seraient beaucoup plus utiles pour financer les solidarités et les attentes sociales qui urgent.

 

L'exemple le plus significatif est celui des cotisations sociales, salaire socialisé qui appartient à la collectivité salariée.

 

Chaque année, un minimum de 30 milliards d'euros est transféré aux entreprises soit disant au nom de l'emploi. Depuis plus de 20 ans ont met les comptes sociaux en difficulté et auncune incidence réelle a lieu sur l'emploi. Pire, ces groupes se gavent de fonds publics et continuent à supprimer massivement des emplois! Ce scandale doit cesser. C'est la tâche première d'un gouvernement portant les vraies valeurs de gauche.

 

Bien sur, nombre d'électeurs ont voté socialiste sans illusion. Mais on ne peut rester l'arme au pied, attendant que les choses se fassent toutes seules. La déception risque alors d'être vite là ! Il y a besoin que les citoyens s'en mêlent fortement.

 

Pour cela les syndicats vont avoir un rôle primordial à jouer, tout comme les forces de gauche qui refusent la fatalité. La conférence social de début juillet fournira de première indications sur l'état d'esprit  de ce gouvernement et sur sa volonté réelle de répondre aux attentes. Les français doivent être présents à ce premier rendez-vous, pour mettre le changement sur de bons rails.

 

Aux actes ciotyens !

 

Le 22 juin 2012

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