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Peine De Mort

22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 10:34

 

Présentation d'Alain Saint-Patrice

à l'assemblée des communistes du lundi 18 juin

 

 

Avec le 2ème tour des législatives nous terminons une séquence électorale débutée il y un an. Il était temps.

 

Le PS a une majorité absolue de sièges à l’Assemblée avec 302 sièges. Aves ses alliés, il dispose d'un total de 332 sièges. Premier paradoxe, alors qu’il ne progresse que de 4.49%, il remporte au 2ème tour 302 sièges avec un progrès de 120 sièges.

 

Le Front de Gauche obtient 10 élus (es). L’accord passé entre les deux tours avec le PS a permis d’assurer l’élection de 6 députés Front de Gauche alors que le PS en assurait 9.

 

Sur 25 candidats Front de Gauche sortants ou en position de se maintenir au second tour :

 

- 9 ont été laissés au PS ou ses alliés,

- 6 sont élus(es),

- 4 sont élus dans des duels avec la droite ou avec des triangulaires,

- 4 sont éliminés dès le 1er tour :

 

- Michèle Picard à Vénissieux qui remplaçait André Gerin député sortant sur la 14ème circonscription du Rhône,

- Jean Luc Lanouilh dans l’Aisne qui remplaçait le divers gauche sortant Delassangre,

- Martine Billard qui a changé de circonscription à Paris,

- et Jean Claude Renaux dans la Somme qui se présentait dans la circonscription détenue par Maxime Gremetz.

 

- 2 sont battus au 2ème tour : Patrick Braouzec député maire sortant à Saint Denis et Fabien Thiémé face à Borloo à Valenciennes.

 

De 19 sortants, nous passons à 10 élus (es) malgré des progressions au 1er tour et malgré une progression nationale de 686 672 voix et + 2.66%. Nous ne devrions pas avoir de groupe parlementaire sauf si les discussions engagées avec les députés d'Outre-mer débouchent.

 

Un député Front de Gauche avait besoin en moyenne de 58 720 voix pour être élu en 2007, il en faut maintenant 182 230, soit 3 fois plus,  avec le système électoral actuel et les redécoupages opérés par la droite qui a ciblé des circonscriptions tenus par le Front de Gauche. C'est le cas sur Vénissieux, pour Martine Billard à Paris et pour André Chassaigne dans le Puy de Dôme.

 

La Présidentielle suivie des législatives a donc renforcé l’hyper présidentialisme et le bipartisme pourtant mis à mal avec les scores au 1er tour de la Présidentielle, d’une part du Front de Gauche (11.1%) et d’autre part du FN (17.90%) qui a eux deux comptent plus de 10 millions de voix (30%). 

 

Pour les électeurs, la politique du pays se déciderait à l’Elysée alors que la constitution prévoit que c’est le gouvernement avec l’Assemblée Nationale qui la décide. Pourtant le PS reste arc-bouté sur cette conception erronée. Ainsi pour nombre d’électeurs, une fois le président élu, il faut lui donner une majorité pour qu’il puisse mettre en œuvre sa politique. Le PS a joué de cette situation. Au final, il y a un véritable problème de représentation  démocratique du pluralisme puisque :

 

-         Avec 29% au 1er tour, le PS a 52% du total des élus,

-         Avec 26% au 1er tour, l’UMP a 36% du total des élus

 

Alors que le Front de Gauche avec 6.91% au 1er tour n’a que 1.7% du total des élus.

 

Il y a donc urgence à entreprendre des réformes institutionnelles importantes pour une représentation parlementaire fidèle à la réalité de l’audience des forces politiques de notre pays. C’est le défi de la reconnaissance du pluralisme politique, un des droits fondamentaux de notre pays, qui est à relever. Nous proposons la proportionnelle intégrale, ce qui ne devrait faire aucun obstacle chez l'ensemble des démocrates.

 

La droite est battue à plate couture. Après avoir chassé Sarkozy notre peuple vient de chasser l’UMP et certainement une partie de ses élus (es) engagés dans la droite populaire et prête à s’allier avec l’extrême droite. Ainsi Guéant, Nadine Morano et Alliot-Marie sont battues. D’autres anciens poids lourds  de la politique française le sont également, comme Bayrou, Jack Lang, Muselier ou Ségolène Royal.

 

Enfin nous ne pouvons qu’être pleinement satisfaits de la défaite de Marine Le Pen à Hénin Beaumont et regrettons l'attitude de la candidate socialiste du Vaucluse qui a permis l'élection de la canididate de l'extrême droite.

 

Malheureusement Michel Terrot dans notre circonscription est réélu. Au second tour, il recueille 54.68% contre 45.31% à Sechaud la candidate socialiste.

 

Nous constatons que Sechaud fait le plein des voix de gauche du 1er tour, y compris elle gagne un peu des abstentionnistes mais en nombre beaucoup trop limité. Cela lui permet d’avoir un pourcentage en hausse de 3.65% par rapport au total de la gauche au 1er tour qui s’élevait à 41.66%. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce report très positif des électeurs de gauche.

 

Trois caractéristiques dans cette circonscription.

 

  • D’une part, elle est taillée sur mesure pour la droite avec des villes comme Tassin, Sainte Foy, Charly ou Vernaison, traditionnellement à droite, qui lui garantissent un matelas conséquent de voix pour être élue, quelle que soit les situations nationales ;

 

  • D’autre part une difficulté chronique du PS à rassembler au-delà de l’électorat de gauche classique, c’était vrai pour Lambert en 2002 et Pommateau en 2007 et Chizat en 2011 à la cantonale. Cela est encore vérifié avec Sechaud en 2012 alors que les conditions politiques étaient très favorables et que la gauche était majoritaire aux élections régionales de 2010.

 

  • Enfin notre organisation du PCF handicape toute la gauche, car à part Pierre Bénite, Oullins et à un degré moindre Francheville, notre implantation est trop faible dans les autres villes exceptés des adhérents trop isolés pour être pleinement efficaces malgré tous leurs efforts. C’est une question à la quelle nous devrons nous attaquer plus fermement dans les mois à venir. Cela ne doit pas effacer le fait que depuis le lancement de la campagne nous recensons des adhésions nouvelles et que 6252 électeurs Front de Gauche au 1er tour de la présidentielle constitue une force importante à mettre en mouvement pour contribuer à la réussite du changement.

 

Des choses bougent donc dans le bon sens. J’en veux pour preuve le score réalisé par Daniel au 1er tour. 5.19% avec une progression de 1.74% et de 690 voix sur 2007.

 

Daniel progresse dans toutes les villes de la circonscription, excepté Pierre Bénite. Il nous faut chercher ce qui n’a pas marché sur Pierre Bénite. Il nous faut passer au peigne fin, notre activité politique, la perception qu’ont les gens de notre gestion municipale, sans omettre de préciser que nous ne sommes plus seuls avec un PS organisé et une droite agressive qui organise déjà des passerelles avec une extrême droite à plus de 14%.

 

En même temps mesurons que Daniel se présentait pour la 1ère fois, et qu’il a encore besoin d’être connu et reconnu. Je pense qu’il constitue notre atout pour un proche avenir. Nous tenons à le remercier de son investissement.

 

Nous disposons d’un potentiel qui a grandi avec la présidentielle. 6252 voix sur la circonscription dont près de 1000 à Pierre Bénite.

 

A la législative, nous ne retrouvons que 37.8% de ces voix sur la circonscription et 59,6% à Pierre Bénite. Ces deux chiffres sont à rapprocher mais ils mettent en évidence l’incidence positive de la force communiste organisée et active à Pierre Bénite. Ceci étant sur la circonscription 63% des électeurs Front de Gauche ont disparu à la législative et à Pierre Bénite ils représentent 40%.

 

Qu’est ce qui a causé ce manque entre les deux élections pourtant très rapprochées ? Cela fait partie des enseignements que nous devons tirer de cette séquence électorale. Jean Chambon apportera quelques réflexions personnelles à ce qui va constituer notre débat des prochaines semaines.

 

Voilà pour les résultats. Mais je pense que nous avons besoin de lucidité et d’analyse politique plus fine pour avancer et construire l'avenir.

 

Le 18 juin 2012   

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 07:35

 

 

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A une écrasante majorité, les communistes ont décidé de ne pas avoir  de ministres au gouvernement. Plus de 500 délégués réunis à la Mutualité, à Paris, ont voté : 494 ont confirmé le choix des 27 000 adhérents consultés par vote dès lundi soir, 4 ont voté contre et 27 se sont abstenus.  

Selon Mr Ayrault, "La feuille de route de François Hollande ne serait pas négociable". Bien que beaucoup de choses n'aient pas été dites et que beaucoup de points ont été tus pendant sa campagne électorale, c'est ça ou rien. Dans ces conditions, " le Front de gauche n' a pas sa place au gouvernement", ont jugé les délégués communistes.

Les militants PCF ne sont pas tendres avec le projet politique de François Hollande. "Des mesurettes", "des pas timides", "des propositions faibles", "des miettes". Beaucoup d'entre eux estiment que face à la crise sociale, économique, financière, culturelle et morale de la France, ce projet vise a mettre des pansemants, alors qu'il faudrait prendre à bras le corps la domination des marchés financiers pour commencer à réparer les dégâts du sarkozysme et du Medef et ouvrir la voie d'une issue à la crise.

L'Europe et le traité Merkel-Sarkozy sont dans le colimateur. "Même s'il veut négocier un volet sur la croissance, Hollande ne remet pas en question ce traité qui met sous tutelle les décisions politiques de chaque gouvernement, dénonce Gilles Garnier de Seine-Saint-Denis. C'est inacceptable ! Même en période de crise, il faut répartir les richesses autrement."

Autre sujet sensible : les salaires et le pouvoir d'achat. "J'ose espérer que le coup de pouce au smic ne sera pas que symbolique", ajoute M. Garnier. Ce dernier met aussi en garde les socialistes sur les dangers de la concentration des pouvoirs, eux qui ont la majorité absolue à l'Assemblée nationale. "En choisissant de gouverner seuls, ils risquent de connaître les mêmes affres que le Pasok en Grèce, qui l'a payé cher".

Une militante parisienne, confirme sa volonté de ne pas rejoindre les socialistes au gouvernement : "Ça aurait été comme une trahison." "On aurait été une caution de gauche pour une politique qui tire à droite", juge une militante venue d'Hendaye (Pyrénées-Atlantiques).

Mais dans le même temps les communistes restent ouverts, ils se considèrent comme une force politique de gouvernement.

Leur position actuelle est liée aux conditions qui ne sont pas réunies dont la position hégémonique du PS qui entend imposer aussi des députés godillots à ses partenaires comme il le fait avec ceux d'EELV auxquels ils imposent de voter les lois proposées. Quelle est alors leur marge d'autonomie et la reconnaissance du pluralisme politique à gauche? En réalité le Parti Socialiste se satisfait du présidentialisme et du bipartisme. C'est grave pour la politique.

Les communistes ne seront donc pas au gouvernement socialiste, mais ils devraient pouvoir avoir un groupe à l'Assemblée avec le concours des députés d'Outre-mer. André Chassaigne est préssenti pour présider ce groupe parlementaire s'il voit le jour.

Les militants communistes, bien que déçus de leur nombre d'élus (es) en décalage avec leur nette progression en voix et en pourcentage aux législatives, ne sont pas abattus. Après leurs 11,1 % à la présidentielle, c'est à dire 4 millions de voix qui ont permis de faire élire Hollande et que celui-ci semble avoir déjà oubliées, ils disposent d'un potentiel de mobilisation élargi qui devrait jouer un rôle majeur pour faire avancer le changement dans le bon sens. 

Le décalage observé entre le score du Front de Gauche et son nombre d'élus (es) montre bien l'ineptie du système parlementaire actuel.  En 2007, avec un peu plus de 1,1 million de voix, les communistes avaient en effet réalisé un score de 4,29 %, ils avaient 19 élus (es). Cinq ans plus tard, avec 6,91 %, ils atteignent près de 1,8 million des suffrages soit 700 000 de plus mais n'ont plus que 10 élus (es) ! 

"Le scrutin uninominal, c'est la première chose à changer", juge une militante. Tous plaident pour la proportionnelle. "J'ose espérer que dans les promesses tenues, il y aura la proportionnelle", glisse M. Garnier. Au risque de faire entrer des députés du FN à l'Assemblée ? "Il faut combattre politiquementle FN", estime une militante. Finissons-en avec la misère sur laquelle il prospère, et on en finira avec le FN."

Le vote utile est questionné : "Les gens ont été très sensibles à l'argument de donner une majorité à François Hollande" sans bien savoir où cela pouvait conduire. Mais nous les respectons et respectons leur choix.

Nous refusons d'être en opposition, mais nous faisons le choix d'être dans la majorité des forces de gauche. Nous ne voulons pas la qualifier de présidentielle, cela n'aurait aucun sens.

A l'Assemblée Nationale comme dans le pays, on saura apprécier et soutenir tout ce qui ira dans le bon sens pour notre peuple et le pays. On veut être aussi libres de critiquer et de proposer pour aller plus loin  et de combattre tout ce qui ira dans le mauvais sens. Budget compris ? "Surtout si c'est un budget d'austérité ou de récession", ajoute un militant, "Pas question de voter des choses qui n'iraient pas dans le sens d'une amélioration de la vie des gens", estime également Jean-Louis Faure, venu de Corrèze.

Avec moins de députés, tout ne se jouera pas à l'Assemblée Nationale. Cette ancienne syndicaliste le sent, "ça se passera aussi dans la rue". Un rendez-vous que le Front de gauche ne compte pas manquer. "S'il y a demain un mouvement social pour demander des mesures fortes sur le pouvoir d'achat, nous serons évidemment dans la rue aux côtés des gens", déclare une militante du Nord - Pas-de-Calais.

 

Tels sont les premiers échos de cette réunion nationale.

 

Le 21 juin 2012

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 07:29

 

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La progression fulgurante de Syriza

est un événement majeur

 

Les citoyens grecs se sont prononcés hier à l'occasion des élections législatives dans un contexte difficile. C'est la droite conservatrice et corrompue, « Nouvelle démocratie », qui arrive légèrement en tête (29,5% ) devant la coalition Syriza menée par Alexis Tsipras (27%).

 

Le rejet de l'austérité est tellement fort en Grèce que la droite elle-même, dans cette campagne a du se prononcer pour un allongement des échéances de paiement de la dette. Angela Merkel a approuvé aujourd'hui cette mesure à Los Cabos alors que si Syriza avait gagné, l'exclusion de la Grèce de la zone euro était sérieusement envisagée. Le sort des grecs semble suspendu aux accointances de la Chancelière allemande. Cela pose des questions sur la construction européenne actuelle.

 

Nouvelle démocratie va cependant être face à ses contradictions, elle qui s'apprête à former un gouvernement avec le PASOK - qui a lui-même payé très cher ses renoncements. Les politiques d'austérité et d'autodestruction du pays demeurent illégitimes aux yeux des grecs.

 

Après des semaines de menaces, de chantage international et de désinformation, le peuple grec a confirmé et accentué la fulgurante progression de Syriza. Avec 27% des voix et 72 sièges au Parlement grec - soit encore 10 points de plus que le 6 mai - cette coalition de forces politiques et sociales s'affirme, et de loin, comme le moteur de la gauche grecque et la véritable opposition à l'alliance pro-austérité.

 

C'est un résultat remarquable qui indique une recomposition du paysage politique. C'est un événement majeur qui doit être entendu partout en Europe. Je veux, au nom du Parti de la gauche européenne, dire notre fierté et notre soutien aux militants, aux forces du Syriza et singulièrement à Alexis Tsipras.

 

Le peuple grec peut faire confiance à Syriza pour combattre les mémorandums et faire des propositions pour sortir de la crise par la reconstruction de l'économie du pays et le développement des droits sociaux et démocratiques. Ensemble, avec le Parti de la gauche européenne, nous continuerons d'agir pour des solutions solidaires à la crise comme bases d'une nouvelle construction européenne.

 

Pierre Laurent

Président du Parti de la gauche européenne, secrétaire national du PCF

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 09:24

 

 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 08:54

 

Quand la vérité fait doucement son chemin

 


 
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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 08:37

 

 

Ils devraient l'emporter dimanche 17 juin au second tour

 

 

Onze candidats Front de gauche affronteront la droite ou l’extrême droite, voire les deux, dimanche, avec des chances de succès, sans compter le duel à gauche à Saint-Denis.

 

Quatre candidats du Front de gauche sont en lice pour le deuxième tour des élections législatives dans le département du Nord. Ainsi, dans la 16e circonscription, historique puisque détenue depuis 1932 par le PCF, le candidat sortant Jean-Jacques Candelier est arrivé largement en tête au premier tour, avec 35,09 %, loin devant le PS qui, malgré un gain substantiel par rapport à 2007, est à 10 points derrière avec 25,8 %. L’UMP s’effondre, passant de 23 à 13 %, alors que le FN bondit de 6 à 20 %. Insuffisant cependant pour pouvoir se maintenir au second tour. Le candidat du PS s’étant désisté, Jean-Jacques Candelier se retrouve seul en lice. Dans la 17e circonscription, Marc Dolez, élu en 2007 comme candidat PS et fondateur en 2008 du Parti de gauche avec Jean-Luc Mélenchon, recueille 38,84 % des voix. Le candidat du PS s’étant désisté et la droite ne pouvant se maintenir, il reste seul en piste. Dans la 20e circonscription, Alain Bocquet (PCF) flirte, avec 46,57 % des voix, avec la majorité absolue dès le premier tour. À l’inverse de 2007 où le candidat arrivé en seconde position était celui de l’UMP avec 21,78 %, c’est cette fois le FN qui, avec 21,72 % au lieu de 5 % il y a cinq ans, est deuxième et se maintient au second tour. Enfin, dans la 21e circonscription, celle de Valenciennes, Fabien Thiémé (PCF) est non seulement arrivé en tête de la gauche avec 24,33 % des voix (+ 5 points sur 2007) mais a mis en ballottage l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy Jean-Louis Borloo, qui, avec 42,99 %, perd 11 points. Le second tour opposera donc Fabien Thiémé à Jean-Louis Borloo.

 

Dans la 2e circonscription du Cher, Nicolas Sansu, maire (PCF) de Vierzon et candidat Front de gauche, est en passe de prendre la succession du député (PCF) sortant Jean-Claude Sandrier. Arrivé en tête au premier tour avec 28,94 % devant le candidat PS (26,95 %) et celui de l’UMP, qui s’écroule de 34,46 % en 2007 à 19,9 % aujourd’hui, Nicolas Sansu est, après le désistement du PS, seul en lice pour le second tour.

 

Dans la 6e circonscription de l’Oise, Patrice Carvalho, maire PCF de Thourotte, est présent au second tour sous l’étiquette Front de gauche. Avec un score de 23,14 % au premier tour, il a toutes ses chances dans une triangulaire face au député UMP sortant François-Michel Gonnot (28,5 %) et au FN Michel Guiniot (22,16 %), grâce au report de voix attendu des électeurs du MRC Jean-Pierre Cossin (20,5 %), soutenu par le PS au premier tour, qui a appelé ses électeurs à voter pour Patrice Carvalho.

 

En Seine-Saint-Denis, sur quatre députés sortants du Front de gauche, deux seront seuls en lice dimanche prochain. Dans la 11e circonscription, c’est François Asensi (Fase-Front de gauche) qui sera seul au second tour. Il n’était pourtant pas gagné d’avance que le maire de Tremblay-en-France arrive largement en tête au premier tour du scrutin avec 35,64 % des voix. Le PS et EELV avaient présenté un candidat unique, le maire écologiste de Sevran Stéphane Gatignon, avec l’ambition de battre le Front de gauche. L’opération a fait chou blanc. Stéphane Gatignon, avec 25,3 %, arrive loin derrière et s’est désisté en vertu de l’accord conclu lundi dernier dans le département entre forces de gauche. L’UMP (18,07 %) et le FN (13,59 %) n’ont pu se maintenir au vu de leurs résultats. Scénario quasi identique dans la 4e circonscription, où la députée communiste sortante, Marie-George Buffet, a pris l’avantage au premier tour avec 33,64 % des voix. L’UMP s’est effondrée (16,72 %), le FN a été contenu (13,53 %) et la candidate PS, arrivée deuxième (30,49 %), s’est désistée. Tandis que Patrick Braouezec (sortant Fase-Front de gauche) a, lui, décidé de se maintenir au second tour face au PS Mathieu Hanotin dans la 2e circonscription.

 

En Île-de-France, Jacqueline Fraysse (Fase) est la seule autre députée sortante du Front de gauche en lice pour le second tour. Dans sa 4e circonscription des Hauts-de-Seine, elle a obtenu 29,9 % des voix, devançant Christian Dupuy, le maire UMP de Suresnes. « Mais attention, prévient-elle, la bataille n’est pas finie. Ce bon résultat du premier tour, il va falloir maintenant le concrétiser lors du second tour dimanche prochain. » Pour ce faire, elle pourra compter sur la voix de Yacine Djaziri, le candidat PS (22,35 % au premier tour), qui appelle à voter en sa faveur. D’autant que l’UMP, arrivée en tête au premier tour de 2007 avec 37,38 % des suffrages, est en perte de vitesse (27,84 %).

 

Malgré un redécoupage de sa circonscription plutôt défavorable, André Chassaigne, député communiste sortant, a réalisé quasiment le même score qu’en 2007 dans sa 5e circonscription du Puy-de-Dôme (41,15 % contre 43,76 % en 2007). Dimanche, il affrontera l’UMP Maxime Costhiles. Un ballottage plutôt favorable à l’élu PCF de terrain et « représentant de la gauche rassemblée » qui compte plus de 20 points et 12 500 voix d’avance.

 

Dans la 13e circonscription des Bouches-du-Rhône, le maire de Martigues, Gaby Charroux (PCF-Front de gauche), fort de ses 27,41 % au premier tour, affrontera le candidat FN (21,69 %). Gaby Charroux a reçu le soutien dès lundi de René Raimondi (PS, 24,82 %), au nom de la « tradition républicaine » et du « danger pour tous les démocrates » que représente le FN.


« Votez massivement à gauche » . « Pas une voix ne doit manquer à gauche pour tourner la page d’une droite qui n’a pas ménagé ses efforts pour casser 
le modèle social. » L’appel lancé jeudi par le PCF enjoint également à « sanctionner le plus durement possible l’opération 
de recomposition à droite, où nombre de dirigeants n’hésitent plus 
à franchir le Rubicon de la honte ». Sans manquer de rappeler 
que « chaque élection d’un député Front de gauche sera 
une victoire pour le pluralisme et la démocratie ».

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 07:19

 

Un résultat en trompe-l’œil

 

Nous disposons des résultats pour le premier tour des élections législatives.


 

Alors que le Front de Gauche progresse de 677 000 voix et de 2.5% entre 2007 et 2012, il risque d'avoir moins de députés élus (es) ou réélus (es). C'est un sacré paradoxe. mais qui s'explique en grande partie par le type de scrutin, le charcutage des circonscriptions et la présidentialisation qui favorise le bipartisme et notamment le parti du Président élu. L'inversion du calendrier électoral et la dépendance du scrutin législatif à celui de la présidentielle, voulue par Chirac-Jospen avait cet objectif majeur de se partager le pouvoir entre l'UMP et le PS, en alternance, tout en faisant disparaitre les partis, non pas petits, mais qui proposent une réelle alternative.

 

Il y a aussi d'autres raisons, qui touchent à notre stratégie politique, à notre type de campagne, aux postures adoptées par certains de nos candidats. Ceci étant précisé, l'élément majeur est que nous progressons en voix mais reculons en sièges.  Alors même que nos candidats sortants font parfois des progrès importants en voix et en pourcentages, ils sont au final devancés par leurs concurrents socialistes.

 

En Seine-Saint-Denis ou dans les Hauts-de-Seine, le parti socialiste  a mené à bien sa stratégie contre le Front de Gauche et surtout les candidats communistes. Ainsi les députés PS sortent gagnants au détriment du rassemblement de la gauche. Pas contre la droite. La même chose vaut en Seine-Maritime ou dans le Rhône. A Montreuil, Jean Pierre Brard qui obtient 31.17% contre 28.53% en 2007 est devancé par le candidat PS qui lui progresse de 8%. Le député Front de Gauche sortant, arrivé 2ème, doit se retirer pour faire place à celui du PS. Même situation dans les Hauts de Seine, Roland Muzeau député communiste sortant doit faire place au candidat PS, alors qu'il obtient 29.76% contre 26.75% en 2007. Il en est de même pour Marie Hélène Amiable qui progresse de près de 2% mais est devancée par le candidat du PS.

 

A la lumière de ces exemples auxquels on pourrait rajouter ceux de la Seine Maritime ou du Val de Marne, on mesure la réelle volonté hégémonique du Parti Socialiste sur l'ensemble de la gauche, qui passe pour lui, par la nécessité d'avoir une majorité absolue afin d'avoir les mains libres pour mener à bien sa politique d'accompagnement.

 

Mais d’autres facteurs contribuent à expliquer ce paradoxe. Il y a l’abstention, notamment dans les quartiers populaires, où nous n’arrivons pas à retrouver la dynamique créée à l’occasion de la présidentielle.

 

Cette abstention marque surtout les candidats du Front de Gauche, car son électorat potentiel est surtout présent dans ces quartiers populaires. Ainsi le PS progresse de près de 1,2 millions de voix au plan national , ce qui ne correspond pas à une vague rose, par contre ses progrès sont beaucoup plus importants dans les circonscriptions et villes où le Front de Gauche a de fortes positions. On peut parler d'une vague rose à l’intérieur de la gauche. La campagne du PS et de Fançois Hollande, sur la nécessité d’une majorité absolue, a donc fonctionné. Mais ce serait trop simple de renvoyer la faute sur le PS .

 

Mesurons aussi, que nous avons éprouvé de la difficulté à lier la campagne des législatives à celle de la présidentielle. Soyons lucides,une partie des 11% à la présidentielle l’ont été sur le nom de Mélenchon. Nous aussi et malgrè nous, nous avons crédibilisé la personnalisation inhérent à la Ve République. François Bayrou avait subi une effet boomerang similaire en 2007.

 

Beaucoup d'entre nous ont pu pensé, à tort, que des électeurs nous avaient rejoints parce que notre démarche, l'alliance du Front de Gauche et son programme avaient porté leurs fruits, au point de faire bouger leur conscience. C'était une erreur d'appréciation. Au Front de gauche, la distorsion entre présidentielle et législatives s’est trouvéé aggravéé parce que des organisations voire des candidats n’ont pas pu ou voulu lier les deux. Certains ont pu se contenter de campagnes de notable, dites de proximité, oubliant que le choix était avant tout national, puisqu'il revient à l'Assemblée de faire les lois et donc la politique du pays.. Les législatives nous démontrent que cela n'a pas suffi, face à la poussée du PS qui avit gagné le président à peine 6 semaines avant. Dans le combat des notabilités, c’est bien souvent la plus proche du pouvoir qui l’emporte et notamment au PS qui sait jouer du vote utile dévastateur..

 

Reste que cette impression ne doit pas masquer la réalité.  Nous gagnons 677 260 voix au niveau national et plus de 2,5 points en suffrages par rapport à 2007  . Ce qui, en soi, est déjà bien. En d’autres temps, nous aurions, avec raison, crié victoire pour moins que cela. Cela se voit peu mais nous progressons partout.

 

Les bastions qui étaient les nôtres s’estompent un peu, parce que notre ancrage se généralise. Il faudra disposer des résultats complets pour dresser une cartographie de notre ancrage électoral mais je suis pas loin de penser que nous frôlons voir dépassons les 10 % dans une quarantaine de départements, ce qui ne nous est pas arrivés depuis longtemps.  De fait, il faut revenir à 1997 pour voir notre sensibilité réaliser un score plus élevé que celui que nous obtenons ce 10 juin 2012.

 

Nous avons donc inversé la tendance lourde qui entraînait la gauche antilibérale et de transformation sociale dans la spirale du déclin. Nous avons donc renoué avec une franche progression en nombre de voix et en pourcentage, sans que cela se traduise en nombre d’élus.

 

Notre stratégie de ne plus accepter d'être suiviste vis à vis du Parti Socialiste  a une double conséquence : nous regagnons de la crédibilité et donc des voix partout. Le PS nous le fait payer en menant une stratégie d’éradication à notre encontre. C’est de bonne guerre. Nous incarnons deux visions distinctes de la politique et de ce que devrait être la gauche ancrée sur ses valeurs. Le PS  a toutes les raisons de pousser ses propres feux pour tenter de faire disparaître notre alternative. Puisque nous ambitionnons de couper les ailes de sa politique d’alternance.

 

Fort de ces 670 000 voix gagnées, je suis intimement convaincu que nous allons continuer à reconquérir nos positions dans l’avenir si nous savons continuer sur la dynamique qui est la nôtre et en sachant être utile à notre epuple qui espire à un vrai changement. De ce point de vue rappelons que le PS n'est pas notre adversaire et qu'il faudra savoir, y compris avec lui, nouer des alliances si cela répond à une demande d'être des gens attachés à la gauche pour être plus forts et plus efficaces.

 

Quand nous sommes vraiment Front de Gauche, radical et unitaire, qui ne néglide personne, nous gagnons dans les têtes. Nous enracinons un nouveau champ du possible politique. Cela devra, bien entendu, se traduire par des décisions audacieuses, des ruptures avec nos propres habitudes. Mais c’est le prix pour redonner au peuple toute sa place.

 


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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 07:09

 

Et bien voilà!

Nadine Morano l'a fait

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 06:58

 

Législatives: accord de retrait à gauche,
sauf à Saint-Denis

Le Parti socialiste, Europe-Ecologie-Les Verts et le Front de gauche, se sont accordés pour que leurs candidats se retirent au profit du candidat de gauche le mieux placé lors du second tour des législatives, en Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine. Seule exception: la deuxième circonscription de Seine-Saint-denis où Patrick Braouzec se maintient face au socialiste Mathieu Hanotin pour un duel 100% à gauche.

 

L'état des lieux:

  • Duel Braouzec-Hanotin

 

Malgré l'accord entre les formations de gauche, Patrick Braouezec, député sortant (Front de gauche) de la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis, doit annoncer au cours d'une réunion publique ce mardi soir qu'il maintient sa candidature au deuxième tour. Cet anicroche à l'accord entre formations politiques de gauche en Ile-de-France ne met pas en péril une victoire de la gauche, puisque Patrick Braouezec, candidat de la FASE-Front de gauche a obtenu 31,17%, et Mathieu Hanotin, candidat socialiste (36,51%), sont les deux seuls à pouvoir se maintenir au second tour.

 

Interrogé par l'AFP, le PCF a estimé que c'était "une décision personnelle qui n'engage que" M. Braouezec alors qu'un accord départemental a été signé lundi soir localement entre le PS, EELV et le PCF, membre du Front de gauche. "Le PCF n'a pas d'autre feuille de route ni d'autres objectifs que la mise en oeuvre de cet accord départemental et cet accord stipule que nous appelons à voter pour le candidat de gauche arrivé en tête", donc pour M. Hanotin, a affirmé Olivier Dartigolles, porte-parole national du PCF.

 

  • Les autres circonscriptions de Seine-Saint-Denis: 3 désistements Front de gauche, 1 EELV, 1 PS

 

La socialiste Najia Amzal, arrivée deuxième dimanche dans la 4e circonscription (30,49%) derrière la sortante et ex-ministre communiste Marie-George Buffet (33,64%), se désiste au profit de celle-ci.

 

Par ailleurs, dans les 1ère, 6e et 7e circonscriptions, Hayat Dhalfa Patrick Le Hyaric et Jean-Pierre Brard, tous quatre du Front de gauche, renoncent à se présenter au second tour, au profit, respectivement, des socialistes Bruno Le Roux, Mathieu Hanotin, Elizabeth Guigou et Razzy Hammadi. Les quatre candidats PS se retrouvent seuls en lice pour le second tour.

 

Dans la 11e circonscription le maire EELV de Sevran Stéphane Gatignon, soutenu par le PS, se retire, ce qui permet à François Asensi (FG), député depuis 1978, de voir se dégager la route vers un nouveau mandat. Avec 35,64% des voix il a distancé l'écologiste de plus de 10 points au premier tour.

 

"Nos fédérations se félicitent des très bons résultats enregistrés globalement par la gauche dans le département, en net progrès par rapport aux élections législatives de 2007", écrivent les responsables locaux du PS, du Front de gauche et d'EELV dans un communiqué commun.

 

En vertu de l'accord, la Seine-Saint-Denis, composée de 12 circonscriptions, devrait donc compter deux députés FG (Mme Buffet et M. Asensi). Quatre sièges semblent d'ores-et-déjà promis à des socialistes, qui pourrait en conquérir quatre autres détenues jusque-là par des UMP sortants (Eric Raoult (12e), Gérard Gaudron (10e), Patrice Calméjane (8e) ainsi que Bruno Beschizza, également UMP (3e)) et conserver celle détenue par le député PS sortant Claude Bartolone (9e circonscription).

 

  • Hauts-de-Seine: Marie-Hélène Amiable et Roland Muzeau cèdent la place

 

La députée sortante et maire de Bagneux PCF Marie-Hélène Amiable se désiste au profit de la candidate socialiste. "C'est la démocratie. Je ne suis pas en tête donc je me désiste et appelle au rassemblement de la gauche", a déclaré Marie-Hélène Amiable à l'AFP. Celle-ci est arrivée deuxième dimanche dans la 11ème circonscription des Hauts-de-Seine (29,20%). Elle a été devancée d'une courte tête par la socialiste Julie Sommaruga (29,93%), qui sera donc opposée au second tour au candidat du Nouveau Centre Jean-Loup Metton (24,15%).

 

Dans la 1ère circonscription, le sortant Roland Muzeau (29,76%) accepte de se désister en faveur du candidat PS Alexis Bachelay (32,51%), du fait de la "réciprocité entre les candidats Front de gauche et PS en Ile-de-France".

 

  • Val-de-Marne: Pierre Gosnat fait de même

 

Dans la 10ème circonscription du Val-de-Marne, le dernier député communiste du département et maire d'Ivry-sur-Seine, Pierre Gosnat, est arrivé en deuxième position (30,28%), derrière le candidat MRC soutenu par le PS, Jean-Luc Laurent (33,33% des voix), qui est le maire du Kremlin-Bicêtre.


 

Le PS se désiste dans le Cher. Le Parti socialiste a décidé lundi de se désister du second tour des législatives dans la 2e circonscription du Cher, permettant au maire communiste de Vierzon, Nicolas Sansu (Front de gauche), seul autre candidat qualifié, d'être assuré de son élection dimanche prochain. La candidate du PS, Agnès Sinsoulier-Bigot, avait réuni 26,95% des suffrages dimanche, et était devancée par Nicolas Sansu (28,94%), qui sera seul en lice, la candidate UMP Maria Crespel ne pouvant pas se maintenir avec ses 19,95%.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 06:48

 

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