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Peine De Mort

24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 08:37
2007-2012 : le nombre de voix au premier tour,
candidat par candidat
 

Le jour des élections, il y a ceux qui votent, ceux qui ne veulent pas et ceux qui ne peuvent pas voter.

 

Quels scores en voix pour les candidats du premier tour de la présidentielle ?

Si l'on regarde le plus souvent les pourcentages de chaque candidat, il n'est pas intintéressant

de zoomer sur les bulletins eux-mêmes.

 

Les résultats définitifs du premier tour sur le site du ministère


Moins de votants qu'en 2007.

 

En 2012, 46,037 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes. C'est deux millions de plus qu'en 2007, où ils étaient 44,4 millions. Mais l'abstention a été plus forte cette année qu'il y a cinq ans (20,53%, soit 9,4 millions de personnes, contre 16,03%, soit 7,13 millions). Au final, il y a eu légèrement moins de votants en 2012 (36,58 millions) qu'en 2007 (37,25 millions).

 

Sarkozy fortement sanctionné.

 

Le président des riches perd 1.6 millions de voix. Sarkozy  avait obtenu 31,18 % des suffrages exprimés au premier tour de 2007, contre 27,18% cette année. Traduit en bulletins de vote, M. Sarkozy connaît un recul plus impressionnant : il passe de 11,44 millions de voix en 2007  à 9,75 millions cette année, un recul de 1,69 millions d'électeurs.

 

Hollande réunit 770 000 voix de plus que Royal.

 

En 2007, la candidate du PS obtenait 25,87 % des voix. En 2012, François Hollande obtient trois points de plus avec 28,63% des suffrages. Mais traduit en voix, le différentiel est moins impressionnant : Mme Royal avait réuni 9,5 millions d'électeurs au premier tour. François Hollande en obtient 10,27 millions, soit 770 000 de plus.

 

L'irruption du Front de Gauche, la donnée majeure du scrutin 

 

Si Jean Luc Mélenchon fait un score en retrait par rapport aux sondages, il obtient néamoins 11.11%, il fait largement plus que la gauche radicale de 2007. Les électeurs du Front de Gauche ont de quoi se réjouir : avec 3,98 millions d'électeurs, il multiplie par cinq le score de Marie-George Buffet en 2007 (707 000 voix), et fait mieux que les scores agrégés de la dirigeante PC, d'Olivier Besancenot, Arlette Laguillier et Gérard Schivardi il y a cinq ans.

 

C'est la donnée majeure de ce scrutin. Cette force politique résolument antilibérale vient de faire irruption dans la vie politique. Elle est porteuse d'espoir et d'avenir car elle rompt avec la pensée unique, avec la façon de faire de la politique, avec la bipolarisation et la l'alternance sans changement. C'est une alternative politique réelle en construction. Elle peut aller très loin, en ouvrant un espace nouveau à celles et ceux qui sont déçus de la politique et veulent trouver une autre façon de l'exprimer qu'en votant pour l'extrême droite. Il est d'ailleurs important de remarquer que là où Jean luc Mélenchon fait ses meilleurs scores c'est là ou Le Pen fait ses moins bons!

 

Marine Le Pen obtient un record d'électeurs pour le FN.

 

Elle obtient 6,42 millions de voix et fait presque le double du score de son père en 2007 (3,83 millions), et en 2002 : 4,8 millions de voix. Elle récupère les voix de l'extrême droite parties chez Sarkozy en 2007 car trop déçues par ce dernier. Elle a capté également beaucoup d'électeurs décus par la politique et qui cherchent une manière d'exprimer leur colère, leur ras le bol. C'est pas un vote d'adhésion aux thèses racistes et xénophobes de l'extrême droite, mais surtout un conglomérat diffu d'électeurs non fixés mais désireux de mettre un coup de pied dans la fourmillière.

 

Bayrou perd la moitié de son électorat.

 

La chute est rude. En 2007, il obtenait 6,82 millions de voix (18,57 %). En 2012, il divise ce nombre par deux et ne réunit plus que 3,27 millions de suffages (9,13 %).

 

Le 24 avril 2012

 

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 07:57

 

Les très bons comptes de l’immigration

 

Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites.

 

Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants.

 

Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille. Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants. En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.

Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale. Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés.

 

Il en ressort un solde très positif. Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études. Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit : retraites, 16,3 milliards d’euros ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards.

De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.

UNIVERSITE Lille 2 - droit : Politique d'immigration et DIP: l'exemple de la polygamie (document pdf, 1 Mo)A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.

La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux. Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA.

 

Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration, et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.

Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables. Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”

 

RAPPORT Statstiques INED

Selon l’Institut national d’études démographiques (INED), l’immigration a baissé en France depuis les années 1970.

 

Les flux migratoires vers la France ont été importants dans les années 1950 et 1960. L’Hexagone compte une proportion d’étrangers (11 %) comparable à ses voisins : 13 % en Allemagne, 10 % au Royaume-Uni.

 

Parmi les pays européens, l’Espagne est un cas particulier puisque l’immigration y est récente, remontant aux années 1990. Entre 2002 et 2007, quelque 600 000 migrants sont arrivés chaque année en Espagne, pays qui était lui-même, avant cela, un pays d’émigration.

 

Les Etats-Unis, avec 42,8 millions d’immigrés, soit 13 % de la population, sont le premier pays d’accueil des étrangers à l’échelon mondial.

 

24 avril 2012

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 09:48
md0.libe.com
Nous tenons les clés du futur!

 

Que vous êtes nombreux ! Mes amis, pour autant qu'elles soient fiables, les premières estimations qui nous sont données nous permettent de tirer quelques enseignements.

 

Le premier enseignement qui s'impose est que notre peuple semble bien déterminé à tourner la page des « années Sarkozy ».

 

Le total des voix des droites, dans toutes leurs composantes, recule par rapport à 2007. Mais l'extrême-droite est à un haut niveau : nous avons donc eu raison de concentrer notre campagne sur l'analyse et la critique radicale des propositions de l'extrême-droite. Nous avons eu raison de le faire, et si nous ne l'avions pas fait, peut-être le résultat, ce soir, serait-il encore plus alarmant. Il l'est !

 

Alors c'est le moment pour moi de dire combien nous nous sommes sentis seuls, à certains moments, dans cette bataille : l'un imitait, l'autre ignorait. Nous avons porté sur notre dos l'essentiel du combat. Honte à ceux qui ont préféré nous tirer dessus plutôt que de nous aider ! Souvenez-vous pour toujours des noms de ceux qui ont refusé ce combat ou, pire, qui ont préféré relayer les arguments calomnieux et anti-communistes de l'extrême-droite contre nous.

 

A cette heure, c'est le score du Front de Gauche qui tient la clé du résultat final dans ses mains. C'est donc vous tous – et non pas moi, bien sûr – qui avez cette décision car, à la vérité, nous aurons été la force politique nouvelle, la seule qui ait percé et qui soit née dans cette élection. C'est nous, dès lors, qui avons les clés du résultat.

 

Je vous appelle en conscience à assumer pleinement cette responsabilité sans vous occuper des commentaires, des impressions, des petits jeux de pronostics auxquels j'invite à ce que personne ne s'abandonne. Et je le redis très clairement : à cette heure, en conscience, il n'y a rien à négocier ! Notre engagement n'a besoin d'aucune autorisation ni d'aucune cajolerie pour se déployer dans toute sa force.

 

Je vous appelle à vous mobiliser aux rendez-vous qui vous sont donnés. Le premier mai derrière nos syndicats, avec la classe ouvrière dans la lutte, notre camp, notre famille politique : le monde du travail et de ses revendications ! Je vous appelle à vous retrouver le six mai – sans rien demander en échange ! – le six mai, pour battre Sarkozy !

 

Je vous demande de ne pas traîner les pieds, je vous demande de vous mobiliser comme s'il s'agissait de me faire gagner moi-même l'élection présidentielle. Ne demandez rien en échange, seulement l'acte de votre conscience ! Pourquoi ?

 

La bataille que nous menons n'est pas une bataille personnelle, ni même une bataille dans un seul pays : il s'agit de retourner la table, de renverser la tendance qui en Europe maintient tous les peuples sous le joug de l'axe Sarkozy-Merkel. Il faut le briser en France !

 

Voilà ce que nous allons faire ! Et parce que nous allons le faire, alors, il sera clair, net et sans bavure que c'est nous qui faisons les décisions dorénavant, à gauche, et dans le pays !

 

Élevons-nous à la hauteur du pouvoir qui nous a été donné par notre rassemblement. Continuons tranquillement de marcher notre chemin, car je vous le dis : inéluctablement, l'Histoire vient à notre rencontre et nous allons à la sienne. Inéluctablement, les solutions que nous avons défendues, et principalement celles du partage des richesses et du changement de régime, seront mises à l'ordre du jour par les chocs qui s'annoncent.

 

Quel que soit le président de la République qui sera élu, la finance, d'ores et déjà, est déterminée à agresser le peuple français. Et alors, quel que soit le responsable, il n'aura d'autre choix que de se soumettre ou de résister : et pour ce qui est de résister, il n'y a qu'une force, la nôtre !


 

Ayez au cœur le sentiment du travail bien fait. N'oubliez jamais les images de la force de votre rassemblement. Ne vous laissez plus jamais éparpiller, disperser. En une seule fois, nous sommes parvenus dans le peloton de tête : la prochaine sera celle de la conquête définitive du pouvoir, par les urnes et la démocratie.

 

Vive la République, vive la classe ouvrière, vive la France !

 

Place Stalingrad Paris le 22 avril

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 09:09

 

Déclarationde PierreLaurent,
secrétaire national du Parti communiste français,
président du Conseil national de campagne du Front de gauche

Paris,le 22avril 2012


marseille_061.jpg

 

Et maintenant, Sarkozy dehors !

 

Pour toutes celles et tous ceux qui aiment notre pays, qui, depuis cinq ans, ont durement souffert de la politique de Nicolas Sarkozy, souffert de la voir affaiblir, appauvrir, abîmer la France, les résultats (connus à cette heure) du premier tour de l'élection présidentielle résonnent comme un appel à tout mettre en œuvre pour battre le président sortant.

 

Comme on le redoutait, le score du Front national peut servir de réservoir au candidat Sarkozy. Le président sortant, en recul par rapport à 2007, peut être battu le 6 mai prochain.

 

Le second tour mettra aux prises, pour la droite, Nicolas Sarkozy, pour la gauche, François Hollande, le candidat socialiste que le suffrage universel a placé en tête. La droite doit maintenant subir une large défaite. C'est la nouvelle et prochaine étape indispensable de la révolution citoyenne que nous avons entamée.

 

À gauche, les près de 12 % et quelque 4 millions de voix crédités au candidat commun du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon représentent un score inédit et un événement de cette élection, comme l'a été notre campagne, une campagne dont se sont emparé des centaines de milliers de femmes et d'hommes, et de jeunes dans tout le pays. Le peuple combattant, la gauche du courage et de l'engagement sont de retour, et dans leur sillage, l'espoir de changer la vie, d'ouvrir un autre avenir à notre pays, la France, et du même coup à l'Europe.

 

Je veux saluer toutes les électrices et tous les électeurs qui ont porté leur choix sur le bulletin de  Jean-Luc Mélenchon, et le programme du Front de gauche qu'il représentait.

 

Je veux remercier du fond du cœur toutes les militantes et tous les militants communistes et du Front de gauche, toutes celles et tous ceux, quelle que soit la forme de leur engagement, qui ont su donner corps à cette espérance et rendu possible ce résultat.

 

Au nom du Parti communiste français, j'appelle au plus large et au plus fort rassemblement  possible de toute la gauche, de tout notre peuple, pour battre Nicolas Sarkozy, en votant pour le candidat socialiste François Hollande.La défaite du président sortant devra être ample, claire et nette, et nous y mettrons toutes nos forces.

 

Tout doit être fait pour empêcher la réélection du candidat de l'UMP et du Medef, qui n'a pas hésité sur bien des points à reprendre à son compte le programme du Front national. La droite et l'extrême droite ne passeront pas. La France ne mérite pas cinq années supplémentaires de ce cauchemar.

 

Combattre et mettre en échec les idées xénophobes et racistes de Marine Le Pen demeurent d'une brûlante actualité. Le Front de gauche est fier du travail qu'il a entamé, bien seul dans cette campagne, pour faire reculer les idées du FN. Nous allons l'amplifier dans les élections législatives à venir. Aucun député de ce parti ne doit être élu à l'Assemblée nationale.

 

Le PCF, le Front de gauche, vont continuer à rassembler autour des choix qu'ils ont portés dans cette campagne. Nos propositions pour mener une audacieuse politique de gauche sont disponibles ; elles sont de nature à sortir le pays de la crise en tournant le dos à l'austérité et en reprenant le pouvoir aux forces de l'argent.

 

C'est le cas de l'augmentation du SMIC et des salaires, du retour immédiat de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, de l'interdiction des licenciements boursiers. C'est le cas d'une réforme de la fiscalité, de la création d'un pôle public bancaire et financier. C'est le cas de l'exigence de soumettre à ratification du peuple français tout nouveau traité européen, renégocié ou non.

 

Le PCF, Le Front de gauche mobiliseront le pays dans les semaines à venir pour donner plus de poids encore à ces propositions, pour faire élire une majorité de gauche à l'Assemblée nationale, avec le maximum de députés du Front de gauche.

 

La France aura besoin de députés courageux pour abroger sans tergiverser les lois Sarkozy, pour en élaborer et en voter de nouvelles qui constituent de réelles conquêtes politiques, sociales et économiques en faveur des travailleurs. Les députés du Front de gauche seront porteurs à l'Assemblée du mouvement de mobilisation citoyenne qui a surgi au cours de cette campagne électorale.

 

Le 6 mai prochain, la victoire de la gauche est à portée de main. Elle sera complète à l'issue des élections législatives avec la confirmation de la place du Front de gauche dans la nouvelle vie politique française.

 

La campagne électorale et le résultat du Front de gauche et de son candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, prouvent que le peuple de France et que les peuples européens ne sont pas condamnés à subir la loi des marchés capitalistes.

 

Un autre chemin est désormais ouvert.

 

J'appelle les millions de citoyens qui ont commencé à l'emprunter avec nous à poursuivre la route, à investir le Front de gauche, les assemblées citoyennes, les fronts de luttes, de propositions et d'action que nous avons créés. Faites-en votre affaire, pour réussir le changement auquel notre peuple aspire.

 

Paris le 22 avril

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 08:47

 

Feuille de route patronale pour le futur président

 

Dans un manifeste de l'Institut de l'entreprise, 25 patrons expriment leurs attentes pour le prochain mandat présidentiel : baisse drastique des dépenses publiques et sociales, privatisation généralisée des services publics

Ils ont attendu l'avant-veille du premier tour pour publier leur affaire.

 

Peur de se soumettre à la confrontation démocratique avant le choix des électeurs ? Cela paraît crédible à la lecture du « manifeste » que 25 « grands » patrons ont rendu public 48h avant le 1er tour, sous l'égide de l'Institut de l'entreprise, laboratoire d'idées ultralibérales, présidé par Xavier Huillard, le PDG de Vinci.

 

On y trouve, en 12 points, le programme qu'ils aimeraient voir appliquer par le prochain président. Il s'agit de « faire le pari de l'entreprise », résume Xavier Huillard, en posant ainsi l'enjeu : « Assumer collectivement l'adaptation de nos structures économiques et sociales pour reconstruire notre position. » Il n'y a pas de « fatalité » au « déclin », expose l'institut. Encore faut-il faire face à ce qu'il appelle « l'urgence financière absolue » : la réduction de la dette et du déficit public.

 

C'est l'objet d'un premier paquet de propositions tendant à « concentrer l'état sur ses missions prioritaires ». « Nous devons réduire sans faiblesse les dépenses de l'état, mais aussi de la protection sociale et des collectivités locales », réclament les PDG. Et de prôner à cet effet le « gel » des « mesures générales d'augmentation des salaires dans la fonction publique », pour une « économie » de 9 milliards d'euros, ainsi que l'indexation des pensions de retraite et de toutes les prestations sociales « sur l'inflation diminuée d'un point » (soit une autre « économie » de 11 milliards d'euros, et une baisse d'autant du pouvoir d'achat des retraités et des assurés sociaux).

 

Les patrons veulent également dynamiter la puissance publique en « rendant possible la délégation à des entreprises privées pour toutes les missions de service public non régaliennes », notamment en multipliant les partenariats public-privé.

 

Du futur chef de l'état, ces PDG attendent aussi, au nom de la « compétitivité à reconstruire », et dans le droit fil de ce qu'a fait le président sortant, un allégement du « coût du travail » en « transférant une partie des cotisations sociales vers la fiscalité pesant sur les ménages (TVA, CSG, fiscalité écologique) ».

 

Ainsi que, pour « stabiliser l'environnement juridique » des entreprises, un « moratoire de cinq ans sur les règles sociales et fiscales ». En somme, que le gouvernement abandonne toute velléité d'action pour corriger les inégalités, favoriser la justice, le progrès social

 

Le président élu devra laisser aux patrons toute latitude d'imposer leurs propres règles : pour cela, l'institut préconise de « rendre obligatoire une négociation annuelle sur la politique de flexibilité des entreprises », « d'assouplir les conditions d'exécution du contrat de travail en cas de crise par la conclusion d'accords d'entreprise ou de branche », ou encore d'inscrire dans la Constitution « l'autonomie de la négociation des partenaires sociaux ».

 

On comprend mieux pourquoi jusqu'à la veille du 1er tour, ce grand patronat qui dirige l'économie française et mondiale, a fait silence tout en état tres actif auprès des politiques et des médias dont certains avec "leurs nouveaux chiens de garde" ont su faire de la publicité à ces thèses rétrogrades et mortifères. Il s'agit ni plus ni moins de poursuivre et d'amplifier la politique menée depuis 5 ans par Sarkozy mais en imposant le laisser faire et le silence à tout le monde.

 

Les grands patrons et leurs actionnaires, membres du club du Fouquet's vont tentés d'être présents dans la campagne du second tour. Un impératif les battre pour ouvrir enfin un espoir de changement. Et cela dès le 6 mai avec une gauche rassemblée pour battre Sarkozy nettement.

 

Le 23 avril 2012


 


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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 08:52
Mélenchon « boucle la boucle » dans une usine en lutte


Jean-Luc Mélenchon à l'usine Prevent Glass de Bagneaux-sur-Loing. (AP/François Mori)

 

 

"Je boucle la boucle. Ma dernière sortie de campagne sera au milieu des travailleurs qui se battent." Jean-Luc Mélenchon est allé soutenir les salariés en lutte de Prevent Glass, à Bagneaux-sur-Loing (Seine-et-Marne), qui fabrique des lunettes arrières pour voitures.


Retrouvant les déplacements de terrain, après la période forte des meeting, M. Mélenchon est arrivé détendu et applaudi par la quarantaine de salariés présents et quelques "Mélenchon président", il est resté une heure et demie.

 

"Comment va le moral ?", s'enquiert immédiatement le candidat du Front de gauche auprès d'un syndicaliste, qui lui explique la situation. L'entreprise est en redressement judiciaire depuis le 20 novembre et son principal client Volkswagen a annoncé qu'il arrêterait ses commandes le 23 avril. 220 emplois sont menacés. "Le 1er mai, on se retrouve sans client et sans argent", a déploré ce syndicaliste.

 

Les ouvriers de Prevent Glass regardent la petite troupe des médias évoluer autour du candidat au gré des ateliers. "C'est grâce à Mélenchon qu'on parle de nous, glisse l'un d'eux, qui préfère garder l'anonymat. Sinon, on n'est pas reconnu. Alors, oui, je vais peut-être voter pour lui..."

 

Un de ses collègues, qui a également souhaité rester anonyme, apprécie aussi que Jean Luc Melenchon se soit déplacé. Et tant pis pour l'éventuelle récupération politique. "Ca ne me dérange pas, affirme-t-il. Ca va faire parler de nous aux informations et c'est l'essentiel !" En 2007, cet ouvrier avait voté pour François Bayrou. Cette année, ce sera à gauche mais il hésite encore entre Hollande et Mélenchon. Il se décidera au dernier moment, dans l'urne, mais avoue qu'il pourrait se laisser gagner par le vote utile en faveur du candidat socialiste .

 

François Delapierre, le directeur de campagne de M. Mélenchon, i  nterrogé sur les résultats espérés pour dimanche, il répond : "On se prépare à toutes les hypothèses." Avant d'ajouter sur le ton de la plaisanterie : "On a même réservé le champ de Mars et les rotatives" pour imprimer de nouvelles affiches en cas de second tour.

 

Jean-Luc Mélenchon, lui, continue sa visite. "Il faut parler la langue des ouvriers", répond-il à une journaliste qui l'interroge sur le vote des ouvriers avant d'ajouter : "J'encourage tous les candidats à courir derrière le vote des ouvriers. Sans les luttes ouvrières, il n'y aurait pas de retraites, pas de santé, pas de Sécurité sociale."

 

Dans l'équipe de M. Mélenchon, on demande aux ouvriers d'avancer vers lui. Caméramans et photographes se bousculent pour immortaliser le moment. Celui du candidat discutant avec les salariés en bleu de travail. Une belle image pour les JT de 20 heures. Mais en ce moment, les commentaires télévisés oublient souvent Jean Luc Melenchon....bizarre, non ?

 

Le 20 avril 2012

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 19:56

 

Écoutez avec plaisir cet interview off

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 12:50

 

Pour elle, c'est Melenchon

 

Nous pensons que le résultat électoral du Front de Gauche porté par Jean-Luc Mélenchon le 22 avril au soir peut devenir une base d’appui pour la phase suivante de notre combat émancipateur.

 

Après l’atteinte intolérable à la souveraineté populaire construite le 29 mai 2005, après l’augmentation exponentielle des inégalités sociales de toutes natures, après le massacre des services publics et de la protection sociale, après la période de l’éparpillement de la gauche de gauche, nous pouvons entrer dans une nouvelle phase où le Front de Gauche aura dans ses mains la clé de la réussite.

 

C’est pour cela que nous lançons un appel à poursuivre, selon la formule de Jean Jaurès, « l’évolution révolutionnaire » pour obtenir in fine l’ensemble des conditions de la transformation sociale et politique pour la France, l’Europe et le monde tout entier.

 

À chaque phase mérite sa peine, nous aurons tout le loisir de travailler après le 22 avril à la réalisation des conditions nécessaires, encore absentes aujourd’hui, à la transformation sociale et politique. En attendant, participer au score le plus haut possible de Jean-Luc Mélenchon est l’exigence du moment.

 

Développer l’éducation populaire de masse sera l’une des tâches de la phase suivante. En attendant, l’importance de ce que nous avons appelé le « processus Mélenchon » est d’inscrire la phase actuelle du combat dans le cadre d’un nouveau modèle politique alternatif articulant un combat globalisé : celui de la République sociale.

 

C’est pourquoi la dernière phrase de l’adresse du 7 janvier 2009 n’a pas pris une ride : « A l’heure où la souveraineté populaire est bafouée, les peuples ont besoin d’un modèle politique capable de réaffirmer, contre une gouvernance mondiale diffuse, le principe de la volonté générale. »

 

La Rédaction de ReSPUBLICAN

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 06:38

 

 

Un énorme succès

 

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Lors de son dernier meeting avant le premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 22 avril, Jean-Luc Mélenchon, a appelé au "vote utile" en sa faveur pour contrer Marine Le Pen.

 

Devant 70 à 80 000 personnes réunies au Parc des expositions, à Paris, le candidat du Front de Gauche a demandé, à ceux qui hésitent encore de l'"aider" à être devant le Front national (FN).

 

Fort de ses 15 à 17% dans les sondages, M. Mélenchon a estimé qu'en le plaçant devant le FN, "alors vous ferez non seulement une bonne action pour votre pays, mais pour toute l'Europe". Car, "à l'heure où l'un des deux est acquis au deuxième tour [M. Hollande, NDLR], c'est nous qu'il faut aider, parce que c'est en nous aidant qu'on repousse le danger qui accablerait un gouvernement progressiste si, après la chute de Sarkozy, la droite pouvait se recomposer" autour du FN, a-t-il mis en garde.

 

Aux médias, il a demandé : "Aidez-nous à vaincre Le Pen, plutôt que de nous tirer dans le dos."

 

"En chassant Sarkozy, nous n'allons pas seulement nous débarrasser de quelqu'un qui nous a pourri la vie", nous allons surtout mettre fin "à l'axe 'Merkozy', le cœur de l'Europe 'austéritaire' qui a pris à la gorge tous les peuples", a-t-il dit .

 

Le 19 avril 2012

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 06:31

 

 

Nous, économistes, soutenons Jean-Luc Mélenchon

 

 

Le programme de Jean-Luc Mélenchon et du Front de Gauche est parfois caricaturé comme un catalogue de mesures sociales irréalistes. De fait, il est plutôt irréaliste de vouloir continuer dans la spirale austérité-récession qui plonge lEurope vers le chaos et le chômage de masse. Ce programme recèle une véritable cohérence et cela sur deux plans.

 

 D'une part, contre la domination des marchés financiers il se donne les moyens financiers et démocratiques d'atteindre ses objectifs sociaux.

 

Dautre part, le SMIC à 1 700 euros brut, la hausse  des minima sociaux, la retraite à 60 ans à taux plein, le développement des services publics ne répondent pas uniquement à des urgences sociales. Ces mesures créeront limpulsion nécessaire pour sortir de laustérité budgétaire et salariale. Elles sauveront les PME asphyxiées par la stagnation de la demande intérieure, la domination des grands groupes et la fermeture du guichet des crédits bancaires. Elles permettront de planifier démocratiquement la transition sociale et écologique que nous appelons de nos vœux.

 

Enfin, et cest lautre originalité de cette politique, elle engagera une véritable bifurcation de léconomie vers un nouveau modèle de développement, avec la sécurisation de lemploi et de la formation et de tous les moments de la vie. À cet égard, la réduction collective du temps de travail accroîtra les marges de manœuvre pour créer des centaines de milliers demplois, rompre avec la précarité, réduire les inégalités notamment entre hommes et femmes, et ouvrir une autre conception du bien-être.

 

La bifurcation de léconomie passe par des investissements davenir mettant en leur cœur lemploi de qualité, et on ne peut pas compter sur les marchés financiers pour les financer. Le Front de Gauche propose donc de réorienter le crédit bancaire vers les projets porteurs dun développement écologique et de lemploi, de la formation, de la recherche. Nous nous appuierons pour cela sur un pôle financier public qui associera en réseau les institutions financières publiques existantes, celles qui devront être socialisées, et les réseaux mutualistes.

 

L'un des leviers le plus puissant pour agir dans ce sens sera une redéfinition radicale du statut, des missions et des objectifs de la BCE. Les États sont obligés aujourdhui demprunter sur les marchés financiers, ce qui augmente considérablement le coût de la dette. Cest le résultat dune politique délibérée des gouvernements et des institutions européennes qui se sont volontairement placés sous lemprise des marchés. Aucune politique progressiste ne sera possible si les marchés continuent à dicter leur loi. Cest pourquoi la BCE et les banques centrales nationales doivent pouvoir, sous contrôle démocratique, financer les déficits publics et racheter massivement les titres publics sur le marché secondaire.

 

Sans attendre la modification des traités qu'il faudra entreprendre, des marges daction, au niveau national comme au niveau européen, peuvent déjà être mobilisées. Les 1 000  milliards deuros que la BCE vient de prêter aux banques privées sans aucune contrepartie sont pour démontrer lampleur de ce quil est possible de faire si nous reprenons le pouvoir face à la finance.

 

Immédiatement, un Fonds européen de développement solidaire financé en partie par la BCE et par une taxe sur les transactions financières peut permettre, avec la mobilisation de lépargne populaire, de financer les dépenses publiques nécessaires à la grande bifurcation de notre modèle économique. Par ailleurs, le Front de Gauche mettra en place un audit citoyen de la dette.

 

Cette logique économique nouvelle sappuiera sur une batterie de mesures fiscales (revenu maximum, progressivité de limpôt sur le revenu, suppression de niches fiscales) et réglementaires (taxation des mouvements de capitaux, séparation des banques de dépôt et dinvestissement, suppression des stock-options, interdiction des produits spéculatifs dangereux). Elle sera fondée sur lexercice de nouveaux pouvoirs économiques des salariés dans lentreprise (droit de veto suspensif et de contre-propositions, appuyées sur la mobilisation de crédits bancaires, contre les plans de licenciements), lun des piliers de la VIème République Sociale que nous proposons.

 

Cette nouvelle logique peut s'appuyer sur de grandes forces sociales en Europe pour réorienter les politiques économiques et changer le cours de la mondialisation en nouant de nouvelles coopérations avec les peuples des pays émergents et en développement.

 

On nous menace dun déchaînement des marchés financiers au lendemain des élections. Cest bien parce quil a pris la mesure de cette menace que le Front de gauche propose une nouvelle cohérence économique, sociale et écologique, appuyée sur des mesures précises pour gouverner face aux banques et reprendre le pouvoir aux marchés financiers, produire autrement, partager les richesses et abolir linsécurité sociale.

 

 

30 premiers signataires :

Ce texte n'engage que ses signataires et non les institutions mentionnées

 

Amable Bruno, économiste

Beniès Nicolas,  économiste, Université populaire de Caen

Berr Eric, Université Bordeaux IV

Boccara Frédéric, économiste

Boccara Paul, Université de Picardie

Bousseyrol Marc, IEP Paris

Dimicoli Yves, économiste

Durand Denis, économiste et haut fonctionnaire

Durand Cédric, CEPN, Université Paris 13

Etievant Guillaume, Expert auprès des comités d'entreprise

Flacher David, CEPN, Université Paris 13

Généreux Jacques, IEP Paris

Guibert Bernard, Economiste-Statisticien

Harribey Jean-Marie, Université Bordeaux IV

Husson Michel, Economiste

Issehane Sabina, CEPN, Université Paris 13

Khalfa Pierre, Syndicaliste économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental

Légé Philippe, Université de Picardie

Lang Dany, CEPN, Université Paris 13

Magniadas Jean, économiste, Membre honoraire Conseil économique Social

Mills Catherine, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Morin Alain, Directeur d'économie et politique

Ponsot Jean-François, Université de Grenoble

Rigaudiat Jacques, économiste, ancien conseiller social des premiers ministres M. Rocard et L. Jospin

Sobel Richard, Université Lille 1

Tinel Bruno, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Treillet Stéphanie, Économiste

Villemot Sébastien, École d'Économie de Paris

 

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