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Peine De Mort

19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 09:15

Échec de l'accord PS/EELV/FDG :

« un accord était nécessaire et possible »

 

 Par Pierre Laurent

 

 

 

Alors qu'un accord entre partis du Front de gauche, Parti socialiste et EELV pour désigner des candidats uniques de la gauche dans les circonscriptions à risque, FN ou risque d'élimination de la gauche au 2ème tour, était nécessaire et possible, il n'a pourtant malheureusement pas été conclu.

 

C'est irresponsable. C'est un très mauvais signe pour le rassemblement nécessaire à gauche.

 

Le PCF s'est totalement impliqué dans la recherche de cet accord. Il a multiplié les propositions et a indiqué à plusieurs reprises et jusqu'à la dernière minute aux négociateurs et aux dirigeants du PS et d'EELV que le PCF était disposé à signer le compromis, malgré les insuffisances qu'il contient pour le Front de gauche, auquel les discussions étaient parvenues cette semaine.

 

Le PCF et ses candidats, qui vont mener avec le Front de gauche dans un esprit de conquête le combat législatif qui s'annonce, restent disponibles pour discuter localement là où s'avéreraient indispensable, des accords locaux pour écarter le risque qu'un accord national n'a malheureusement pas pu écarter.

 

Le 18 mai 2012

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 07:59

 

 

Interview de Rena Dourou député de Syriza par Rue89

 

rena-dourou-001.jpg

 

 

Nous avons posé quatre questions à Rena Dourou, députée de Syriza, la coalition de gauche radicale qui a fait une percée aux dernières législatives grecques. Rena Dourou est également membre du Bureau politique de Synaspismos, principal groupe politique qui compose Syriza.

 

Après les échecs de tractation entre les trois partis dominants – Nouvelle démocratie, Syriza et le Pasok – de nouvelles élections législatives auront lieu le 17 juin.

 

L’interview a été réalisée avant l’annonce d’un nouveau scrutin.

 

Rue89 : Quelle est la position du Syriza sur l’Europe ? Est-il pour la sortie de l’euro ?

 

Rena Dourou : Aujourd’hui l’Europe va mal, surtout en raison des politiques de rigueur imposées un peu partout dans l’Union européenne (UE) et la zone euro. Et ses peuples en souffrent. Nous, en Grèce, nous savons de quoi nous parlons : nous avons subi ces politiques dépuis deux ans déjà. Syriza demande que le modèle actuel de la construction européenne, basée sur l’indépendance de la Banque centrale européenne, l’interdiction de prêter aux Etats à des taux très bas (comme l’UE le fait pourtant aux banques), soit refondé pour favoriser l’emploi, la solidarité et la croissance.

Selon nous, l’euro n’est qu’un outil, qui doit servir à mener une politique en faveur des citoyens et des sociétés. La politique actuelle de l’euro fort n’est pas forcément la règle : il faut changer de politique monétaire, pas de monnaie.

 

Une sortie de l’euro ne garantirait pas la fin de la concurrence commerciale entre pays membres. Jean-Luc Mélenchon disait dans une interview accordée au quotidien de gauche « Avghi » :

« Le vrai débat n’est pas de savoir s’il faut ou non sortir de l’euro mais s’il faut rompre avec le capitalisme financiarisé et les politiques eurolibérales. Le problème n’est pas l’euro : ce sont les politiques qui sont menées en son nom. »

Nous sommes une force politique responsable, qui ne cède pas aux slogans du moment. Pour vous donner un exemple de la façon dont nous, on conçoit la politique européenne par rapport à la crise, actuellement, notre député européen, Nikos Chountis est en train de contacter des commissaires, des dignitaires impotants de l’union, pour mieux mener notre politique.

 

Quels sont les principaux points du programme de Syriza ?

 

Actuellement, nous donnons beaucoup d’importance à la situation économique, aux conséquences catastrophiques de l’application du « mémorandum » [accord entre l’UE et la Grèce, ndlr] dans notre société. Nous sommes à la merci de nos prêteurs ; il faut que cela cesse !

 

Nous demandons l’annulation du mémorandum signé avec la Troïka, la mise à l’écart de la dette illégale, un moratoire concernant les paiements du reste de la dette, etc. Mais le tout, dans le cadre d’une restructuration économique et dans le sens de la redistribution des richesses, à travers un nouveau système fiscal qui imposera aux riches de payer au lieu des salariés et les retraités. Nous comptons également sur les investissements publics, car on sait que les investissements privés ne sauront jamais satisfaire les exigences sociales.

 

On met également de l’importance sur la façon de traiter la question de l’extrême droite, qui a fait surface pendant les élections anticipées, le 6 mai, avec 7%. On doit rester vigilants et combatifs face à ce phénomène si commun d’ailleurs dans toute l’Europe.

 

Pourquoi une union avec d’autres partis de gauche est difficile ?

 

Même si le président du groupe parlementaire de Syriza, Alexis Tsipras, a reformulé à plusieurs reprises notre proposition d’union avec le PC et la Gauche démocratique, nous n’avons pas eu de réponse positive. Ce qui a privé la gauche, dans le parlement, d’un front à l’image du Front de la Gauche en France. Sur ce point, on doit souligner les responsabilités historiques du Parti communiste grec qui ignore avec constance tout projet de coalition, tout projet de gouvernement de gauche. C’est dommage, surtout pour le pleuple !

 

Que pense le Syriza de l’élection de François Hollande en France ?

 

Nous considérons cette élection comme un premier pas vers le changement des rapports de forces en Europe. Pour mettre un terme à ces politiques d’austérité imposées sur tous les peuples européens. Pour casser le joug de Merkel et de Sarkozy sur les sociétés, à travers le pacte budgétaire, d’inspiration allemande, poussé par Merkel. Mais pour être sûr que Hollande va tenir ses promesses, il faut que la gauche et le Front de Gauche sortent renforcés des urnes le 10 et 17 juin prochain. Car pour nous ce qui importe, désormais, c’est la prise du pouvoir par le peuple, pour que le peuple exerce enfin le pouvoir !

 

Le 18 mai 2012

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 13:00

 

Allez, du courage et de la ténacité, bon sang!

 

 

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plus jamais ça !

 

 Depuis hier après-midi, suite aux décisions du premier conseil des ministres concernant la diminution de 30% des salaires des membres du gouvernement et du Président de la République, certains "certains chiens de garde de la pensée unique ultralibérale" s’en emparent pour dire que ces mesures doivent concerner aussi tout le monde et en particulier les salariés et les retraités.Ils ne lachent par leur os qu'est l'austérité pour les mêmes, alors qu'ils n'ont pas un mot pour que l'exemplarité du gouvernement soit appliquée pour les patrons, les actionnaires, les riches!

 

Mais comme il n'y a pas de fumer sans feu, nous pouvons affirmer que ce gouvernement ferait sa première faute s’il s’avérait que sa mesure qualifiée par beaucoup d'exemplaire ne visait qu’à préparer le terrain pour que le monde du travail accepte un plan d’austérité salariale. Comme "les chiens de garde" osent encore l'affirmer malgrè la défaite de leur mentor!

 

Que ce gouvernement ramène les rémunérations de ses membres à de justes proportions est justifié, il pourrait d’ailleurs revenir totalement sur les décisions prises par Sarkozy en 2007 d’augmenter son traitement de 170 %, mais que ces mesures deviennent emblématiques pour que tous les travailleurs acceptent de se serrer encore plus la ceinture, cela serait un contresens par rapport à la volonté exprimée de relance par la croissance. Le vote des 22 avril et 6 mai portait cette exigence forte. A moins d'etre sourd....et de vouloir continuer comme avant!

 

Pourquoi ? Tout simplement parce que la croissance et l’emploi ne repartiront que si les salaires et les retraites augmentent.

 

Les premières décisions de ce gouvernement auraient méritées d’être tout autre, et au lieu de se faire les gorges chaudes sur ce qui n’est que secondaire, il aurait mieux valu que la première annonce de ce pouvoir - qui se dit de gauche - soit en direction des salariés et notamment de ceux qui ont de très bas salaires.

 

Bien sur, il faut attendre la réunion prévue pour en discuter avec les syndicats, mais tous les syndicats se sont exprimés pendant la campagne électorale pour une mesure non pas symbolique, mais démonstrative sur les salaires en mettant en avant non un coup de pouce pour le SMIC mais une nette revalorisation de celui-ci. Il était donc possible au gouvernement d'annoncer au moins cet objectif...

 

La revendication d’un SMIC à 1700 euros est partagée par tous les travailleurs, et devrait servir aussi pour revoir toute l’échelle hiérarchique complètement désarticulée par les augmentations des hauts revenus sur lesquels le gouvernement ne prendra aucune décision réelle avant le remplacement des dirigeants actuels pour les entreprises sous son contrôle et ordonnera encore moins la même chose pour les entreprises privées où les salaires des dirigeants atteignent plus d’un million d’euros annuels pour certains, ce qui est un vol manifeste de ces gens là qui puisent dans les richesses créées à leur seul profit.

 

La colère s'empare de nous, quand nous entendons  des membres du gouvernement s’exprimer sur des exonérations de cotisations pour l’embauche de jeunes et de seniors alors que démonstration a été faite, que ces retranchements n’ont servi qu’à enfler les dividendes et n'ont en rien contribué à la création d'emplois.

 

Ce gouvernement sera jugé en fonction de son attitude envers le monde du travail. Pour l’instant ce monde du travail n’a pas vu le moindre geste de départ pour améliorer son niveau de vie.

 

L’exemplarité ne peut consister à faire en sorte que quelques mesures emblématiques donnent le ton pour que tout le monde mette la main au porte monnaie pour payer les frasques boursières des riches et des politiques qui ont conduit notre pays à un endettement qui provient particulièrement des taux d’intérêts pratiqués par les banques, le marchés et les usuriers du capital tant au niveau national qu’international.

 

La décroissance de la dette, plus de 1500 milliards, doit être réglée par ceux qui en ont profité. Il faut taper dans les dividendes et les bas de laines des grands patrons du CAC 40. Il faut aussi renégocier les intérêts des dettes et pour certaines ne rembourser que le nominal. Nous sommes d'accord pour qu'un audite soit fait sur cette fameuse dette, pour savoir qu' elle est sa part justifiée et sa part relevant de la spéculation sur le dos des Etats et des peuples. Ce qu'a bien compris le peuple grec! 

 

Le premier ministre a demandé une expertise de la Cour des comptes, celle-ci servira t-elle de mise en condition pour que le monde du travail soit contraint à se faire la ceinture ? Ou permettra t-elle enfin de taxer les banques et marchés financiers comme nous le proposons. N'oublions pas qu'ils et elles ont reçupéré environ 1000 milliards d'euros de la BCE. Ces sommes faramineuses ont calmé les spéculateurs, mais n'ont en aucun car  servi la relance, l'investissement, le crédit aux PME et TPE et aux consommateurs qui dioivent continuer à se serrer la ceinture. La clarté doit être faite sur ces sommes disparues!

 

S’il y avait d’ailleurs une vraie mesure emblématique à prendre, et que naturellement la Cour des comptes devrait suggérer, c’est que la dette que tout le monde connait, ne sera réduite que si les intérêts usuraires pratiqués depuis plusieurs décennies ne soient plus remboursées. Des pays ont montré qu’ils ne voulaient plus être pris à la gorge par le système capitaliste de l’argent roi. L’Argentine, l’Islande et  les grecs ont le courage de ne plus vouloir régler les frasques capitalistes. Pourquoi la France, elle devrait capituler?

 

La France peut en faire autant. Mais il faut du courage et surtout ne pas capituler devant les aboiements des chiens de garde de la pensée unique, le Medef et  le patronat, les marchés, les banques et les spéculateurs Partout doit se lever l’étendard de la révolte contre tous ces voleurs qui s’en sont mis plein les poches, et en France ce gouvernement doit être dans le camp de ceux qui décident d’en finir avec cette spéculation financière qui ruine les économies et les peuples.

 

La meilleure façon de faire bouger ce gouvernement, qu’il faut empêcher de louvoyer avec l'ultralibéralisme, c’est bien un Front de Gauche qui fait un score important et qui élit de nombreux députés les 10 et 17 juin 2012.

 

Le 18 mai 2012

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 09:36

 

 

Les profils des 34 ministres du 1er gouvernement Ayrault

 

La nomination de Ayrault comme 1er ministre n'a pas été une surprise, fidèle de toujours du nouveau Président de la République. Celui-ci a désigné le nouveau gouvernement composé de 34 membres qui couvrent les différents domaines de l'action de l'exécutif.
Vous trouverez ci-dessous cette liste, avec quelques commentaires.
Ce gouvernement est un gouvernement transitoire puisque derrière les législatives, un nouveau gouvernement sera désigné. Comme l'a précisé le 1er ministre, les ministres non élus-es député, ne devraient pas retrouver leur poste de ministre. La constitution de ce 1er gouvernement socialiste depuis l'ère Jospin (10 ans) fut longue, il a fallu trouver les points d'équilibre entre les fidèles de Hollande, les partisans de Aubry, récompenser ceux qui après les primaires ont tourné casaque pour se mettre à la disposition de Hollande (Les Royalistes et l'ambitieux Valls dont les positions sont inquiètantes), obtenir la parité homme-femme, trouver un peu d'expérience avec l'arrivée de jeunes et trouver une place à ceux qui ont les dents longues au point de rayer le parquet comme Cécile Dufflot la pseudo-écologiste.
C'est donc avec un peu de retard que le nouveau secrétaire général de la présidence (ex Préfet) Pierre-René Lemas, a annoncé la composition du gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Liste des membres de ce premier gouvernement du quinquennat et leur profil :

 

Laurent Fabius, 9 mai 2012.

 

L'ancien premier ministre de François Mitterrand est le plus expérimenté du gouvernement. Ancien 1er ministre de l'ére Mitterand, plusieurs fois ministre de l'économie. En 2005 il s'est prononcé pour le NON au TCE. Restera t-il fidèle à ses engagements de l'époque? L'avenir nous le dira.


 

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale.

 

 

L'intellectuel du Parti socialiste, fidèle de Royal, malgré quelques faux pas, a finalement obtenu le ministère de l'éducation.


 

La députée de Guyane, Christiane Taubira (PRG), à Paris, le 27 juin 2011.

 

 

 Ancienne candidate a la présidentielle de 2002, souvent vue comme un électron libre, Christiane Taubira, députée de Guyane depuis 1993, affiche sa proximité avec Arnaud Montebourg.


  • Pierre Moscovici, ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur

 

Pierre Moscovici, le 23 avril, à Paris.

 

 

Rallié à Hollande après avoir soutenu DSK, celui qui a dirigé la campagne du nouveau chef de l'Etat obtient le portefeuille de l'économie. Il a longtemps espéré le poste de 1er ministre. Il devra patienter.


 

Marisol Touraine.

 

 

Nommée ministre des affaires sociales et de la santé, cette ancienne strauss-kahnienne récolte les fruits de son engagement auprès de Hollande. Avec la santé un gros boulot l'attend, puisqu'elle devra redresser notre pays dans ce domaine tant dévaster par les Sarkozy-Bachelot. Pour changer les choses dans le bon sens, elle n'a pas d'autre choix que d'abroger la loi scélérate HPST et la fameuse TVA Sociale que Fillon a eu le culot de rendre officielle par décret quelques jours avant la présidentielle.

 

  • Cécile Duflot, ministre de l'égalité des territoires et du logement

 

Cécile Duflot, lundi 6 mai.

 

 

La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts devient ministre d'un gouvernement socialiste. Elle est ambitieuse. Pour l'environnement ou pour elle-même comme le fut Dominique Voynet en son temps. L'avenir nous le dira. Un très gros dossiers permettre aux mal logés et aux sans toit, d'en avoir un, dans des conditions accessibles de loyer. Le logement social est à relancer d'urgence.

 

 

Manuel Valls mai 2012.

 

 

Au fil des semaines, le directeur de la communication du candidat, Manuel Valls, 49 ans, s'est imposé comme fidèle. homme très ambitieux, il n'hésita pas un moment à reprendre à son compte des positions défendues par Sarkozy comme sur les 35h. Très inquiètant pour le monde du travail. Espérons que Ayrault le mettra au pas! Un des maillons faibles de ce gouvernement.


 

Nicole Bricq (PS), le 14 mai, à Paris.

 

 

Elue sénatrice de la Seine-et-Marne en 2004, elle s'est imposée dans ce monde d'hommes qu'est la commission des finances du palais de Luxembourg.


  • Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif

 

Arnaud Montebourg.

 

 

Le député de Saône-et-Loire accède à un poste de responsabilité gouvernementale après des années de marginalisation dans le PS. Il a fait une bonne primaire avec 17% et surtout avec son affirmation de prendre de front les marchés financiers. Restera t-il fidèle à lui même, nous l'espérons. Il récupère l'industrie. Du boulot en perspective avec les plans de suppression d'emplois qui s'annoncent et notamment ceux gelés par Sarkozy et le Medef pendant la campagne électorale.


  • Michel Sapin, ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social

 

Michel Sapin, le 9 mai.

 

 

Issu de la même promotion de l'ENA que M. Hollande, M. Sapin est ministre du travail, de l'emploi et du dialogue social. On pensait qu'il aurait l'économie ou le budget car il est un fidèle de Maastricht et des fameux déficit annuel de 3.5% maxi derrière lesquels se cachent l'austérité! Il récupère le travail où il va falloir rétablir la confiance avec les syndicats. Cela va demander plusieurs abrogations de lois scélérates votées depuis 10 ans par la droite et repartir du bon pied avec le SMIC à 1700 euros, la revalorisation des minima sociaux et une bonne loi d'amnystie. Un des maillons faibles de ce gouvernement.


  • Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense

 

Jean-Yves Le Drian.

 

 

Président du conseil régional de Bretagne, ancien député, Jean-Yves Le Drian a été nommé ministre de la défense. 1ère mission se tirer d'afghanistan au plus vite et promouvoir la paix avec tout le monde. 1er acte sortir de l'Otan!


  • Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication

 

Aurélie Filippetti.

 

 

A 38 ans, elle accède au ministère de la culture après un parcours politique mouvementé au sein de la gauche. Aura t-elle le courage de se battre pour porter à 1% du PIB la dotation de l'Etat? L'avenir nous le dira. Une inconnue du bataillon socialiste.


 

Geneviève Fioraso à l'Assemblée nationale le 16 novembre 2011.

 

 

Très à l'aise dans les milieux économiques et auprès des chercheurs grenoblois, la députée avait intégré l'équipe de campagne du Président. Un gros boulot devant elle, car il faut redresser la recherche française mise à mal avec Sarkozy et Pecresse. Cela suppose d'abroger la loi LRU, de combattre la stratégie de Lisbonne et avec pour objectif de doubler le budget public de la recherche sur la législature.


  • Najat Vallaud Belkacem, ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement

 

Najat Vallaud-Belkacem, le 12 mars à Paris.

 

 

A part le Rhône, c'est une inconnue. Elle apour elle d'être jeune et d'avoir les dents longues. Dans un 1er temps pas de grosses responsabilités. Elle sera porte parole du gouvernement et s'occupera des droits des femmes. Un moyen de la faire connaitre et de lui faire gagner la législative. Helas pour elle, dès qu'elle a entendu Ayrault affirmer que tout ministre battu(e) aux législative perdrait son poste,  elle a déclaré qu'elle renonçait à se présenter sur Lyon! Elle fait comme si elle était déjà choisie pour être au prochain gouvernement et préfère éviter la course d'obstacle. Pas bien du tout. Un mauvais départ qui en dit long sur son ambition au point de détourner les régles fixées. De quoi facher Hollande et Ayrault car son attitude n'est pas trop exemplaire!


  • Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire

 

Stéphane Le Foll, eurodéputé et ancien directeur de cabinet de François Hollande lorsque ce dernier était premier secrétaire du PS.

 

 

Chargé de l'organisation de la campagne de François Hollande, c'est un proche du président.


  • Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique

 

L'ancienne garde des sceaux de Lionel Jospin hérite d'un gros portefeuille, dans la suite logique de son investissement depuis 2008 dans les dossiers qui concernent les territoires.

 


Comme Fabius et Sapin, en plus d'être une fidèle d'Aubry, elle apportera son expérience dans une fonction ou les domaines ont été les cibles privilégiées de Sarkozy et de l'UMP : casse de l'emploi public, l'abominable RGPP, le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Elle devra mettre un terme à ces folies qui affaiblissent les services publics et stigmatisent les fonctionnaires. Les services publics devront être élargis pour que l'Etat solidaire retrouve sa place de moteur du développement. Concernant les territoires sans l'abrogation complète de la loi sur la réformes territoriales, pas d'avancée possibles.

 

 

M. Lurel, qui avait été le responsable et le porte-parole pour l'Outre-mer de la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007, a repris cette casquette en 2012 pour François Hollande.

 

 

Militant socialiste depuis toujours, il est reconnu pour sa maîtrise des dossiers et une grande habileté politique. Cela ne fait pas toujours de la qualité. Espérons qu'il fasse retrouver la confiance envers l'Etat des populations de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion marqués ces dernières années par des mouvements socaiux de grande ampleur! L'avenir nous le dira.


  • Valérie Fourneyron, ministre des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

 

Cette ancienne médecin de l'équipe de France de volley-ball, aujourd'hui maire de Rouen, devient ministre déléguée aux sports et à la jeunesse. Inconnue au bataillon socialiste!


  • Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du budget

 

Président PS de la commission des finances de l'Assemblée, il est issu de la deuxième gauche rocardienne qui a œuvré pour réconcilier les socialistes et l'économie de marché. Tout un programme. Pratiquant orthodoxe du budget néo-libérale, rigueur ou austérité, cela fait peur. Capitulera t-il devant les marchés, les lobbies, le Medef, les eurocrates et les chiens de garde de la pensée unique. Ce qu'il a dit jusqu'à présent inquiète et fait peur. Un des maillons très faibles de ce gouvernement.


 

Née en 1948, elle a exercé en tant qu'avocate et s'est régulièrement engagée dans la défense des minorités et des populations d'outre-mer. Inconnue au bataillon socialiste.


  • Alain Vidalies, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement

 

Député socialiste des Landes, élu pour la première fois en 1988, est un des meilleurs spécialistes des questions sociales à l'assemblée nationale. Inconnu au bataillon socialiste.


La députée des Deux-Sèvres était l'une des porte-parole de François Hollande durant la campagne. Fan de Royal, une récompense pour cette inconnue au bataillon socialiste.


 

Le député-maire PS de Cherbourg a  fait parler de lui comme rapporteur de la mission parlementaire sur l'affaire Karachi qui l'a fait connaître un peu plus. Là aussi, aura t-il le courage d'affronter les eurocrates pour engager la refondation de l'Europe, après avoir liquider l'infame traité Merkozy!


  • François Lamy, ministre délégué chargé de la ville

 

Député de la 6e circonscription de l'Essonne, ce proche de Martine Aubry a été nommé ministre délégué chargé de la ville. Pas trop connu en France mais sa responsabilité au FMI lui a déjà valu quelques gamelles comme orthodoxe de la pensée unique. Un des maillons faibles de ce gouvernement.


  • Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des personnes âgées et de la dépendance

 

A battu Alain Juppé de quelques voix en 2007 à Bordeaux, elle devra mener la délicate réforme de la dépendance. Du boulot sur la planche avec un tel enjeu de société.


  • Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire

 

Le porte-parole du PS, figure de la gauche du parti, a été formé au sein du cabinet de Martine Aubry. Espérons qu'il reste bien fidèle aux valeurs de gauche dans un domaine où il y a du boulot!


 

Elue maire du 4e arrondissement de Paris en 2001, elle est largement reconduite dans ce mandat en 2008 où sa liste obtient 60,95 % des suffrages au second tour. Inconnue au bataillon socialiste.
 

 

Ancienne députée européenne, elle est conseillère générale des Bouches-du-Rhône depuis 1998. In connue au bataillon socialiste.


 

Conseiller économique d'Eva Joly pendant la campagne présidentielle, M. Canfin avait défendu avec la candidate EELV un "projet de budget alternatif", qualifié de "New Deal écologique et social" face à la politique d'austérité.


  • Yamina Benguigui, ministre déléguée aux Français de l'étranger et à la Francophonie

 

Cinéaste engagée, elle s'est distinguée par des films consacrés à la question de l'immigration, à la violence contre les femmes et aux inégalités.


  • Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports et de l'économie maritime

 

Député-maire de Boulogne-sur-Mer, il est proche de François Hollande, qu'il a soutenu pendant la campagne de la primaire et avec lequel il a cosigné Le Défi maritime français. Inconnu au bataillon socialiste mais gros boulot en perspective avec le redressement de la SNCF, le développement du fret sncf, la réduction du transport par routes, lla réorganisation des ports.


  • Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique

 

A sa sortie de la promotion Averroès de l'ENA, la jeune femme intègre directement la Cour des comptes, à 26 ans. Inconnue au bataillon socialiste. Le plus difficile à cette nconnue du bataillon socialiste, assurer son indépendance vis à vis du Medef!


  • Sylvia Pinel, ministe déléguée chargée de l'artisanat, du commerce et du tourisme

 

Elle était députée du Parti radical de gauche de la 2e circonscription du Tarn-et-Garonne. In connue au bataillon socialiste.


  • Kader Arif, ministre délégué chargé des anciens combattants

 

Proche de François Hollande, ancien numéro trois du PS et militant socialiste depuis 1983, le député européen était responsable du pôle "coopération" dans l'équipe de campagne du candidat socialiste. Pro Jospin, il est inconnu du bataillon socialiste.

 

Le 17 mai 2012

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 07:32

 

 

 

Etude sociologique du vote du 2ème tour de la présidentielle

 

Qui sont les électeurs qui ont porté Hollande à la présidence de la République, et quelles sont leurs motivations? Un sondage Ipsos Logica Business Consulting pour Le Monde, réalisé le jour du vote auprès de 3 100 personnes donne des réponses à ces questions.

 

Battre le président sortant : 1ère motivation du vote

 

On constate d'abord que "sortir le sortant", a été la préoccupation dominante chez les électeurs de M. Hollande. Interrogés sur leur principale motivation au moment de voter, 55 % des électeurs de Hollande répondent qu'ils ont voulu "barrer la route à Sarkozy", contre 45 % qui affirment avoir eu "envie que Hollande soit président". Les électeurs ont donc en premier lieu sanctionné la politique de Sarkozy et ses méthodes. L'idée, souvent exprimée au cours de cette campagne, que cette élection était une sorte de référendum "pour" ou "contre" le président sortant, est fortifiée.

 

Report exemplaire des électeurs du Front de Gauche

 

Sans surprise, une très forte proportion des électeurs de Jean-Luc Mélenchon (81 %) a voté Hollande. En revanche, le candidat socialiste n'a convaincu que 29% des partisans de François Bayrou, en dépit du vote personnel du président du MoDem en sa faveur.  41 % ont préféré M. Sarkozy, tandis que 30 % se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul. Mais cela a suffit pour faire battre Sarkozy!

 

 

Parmi les partisans de Le Pen, Hollande a glané 14 % des suffrages, loin des 51 % obtenus par M. Sarkozy qui n'a cependant  pas réussi son pari. Le report de voix en provenance du FN est pour lui nettement mois bon qu'en 2007, où il avoisinait les 70 %. La part des abstentionnistes ou de ceux qui ont voté blanc ou nul est forte, à 35 %. C'est le noyau dur de l'extrême droite qui relativise l'adhésion de l'électorat Le Pen aux thèses de l'extrême droite mais qui réussit à faire battre Sarkozy!

 

La France du travail a majoritairement voté Hollande!


L'analyse sociologique du vote montre que M. Hollande est en tête dans toutes les tranches d'âge, à l'exception des 60 ans et plus. Il est, là, largement distancé, avec seulement 41 % des voix. L'élection de M. Sarkozy en 2007 offrait un miroir inversé de cette situation.

 

Si l'on considère les catégories socioprofessionnelles, M. Hollande est en tête dans les professions libérales et chez les cadres (52 %), les professions intermédiaires (61 %), les employés (57 %) et les ouvriers (58 %). En 2007, M. Sarkozy avait précédé Ségolène Royal, à l'inverse, chez les ouvriers, les employés, les professions libérales et les cadres. C'est dans cet électorat que M. Hollande a le plus progressé pour bâtir son succès. En résumé, la France du travail a mojoritairement voté Hollande. Cela en dit long sur la déception du monde du travail à l'égard de Sarkozy : la mise en cause de la retraite à 60 ans, la baisse du pouvoir d'achat, la fléxibilité à outrance, la casse industrielle et le chômage ont motivé fortement le vote sanction d'un bilan catastrophique au plan social, sentiment renforcé par les cadeaux somptueux faits aux très riches et aux patrons.

 

Sarkozy premier chez les retraités, les commerçants et les patrons

 

Hollande est en revanche second chez les retraités (43 %) et, surtout, chez les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (30 %). La cote de Sarkozy augmente en même temps que les revenus augmentent.

 

Par contre c'est l'inverse pour Hollande, Le président élu est crédité de 59 % des voix chez ceux qui gagnent moins de 1 200 euros, de 56 % chez ceux qui touchent entre 1 200 et 2 000 euros, de 55 % chez ceux dont les revenus vont de 2 000 à 3 000 euros, mais seulement de 44 % chez ceux qui gagnent plus de 3 000 euros!

 

L'Urbain vote Hollande


Hollande est le candidat des villes. Il obtient 57 % des voix dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, 54 % dans les villes de 20 000 à 100 000 habitants, 51 % dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants et seulement 48 % en milieu rural.

 

Les femmes majoritairement ont voté Hollande!

 

Le 11 mai 2012

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 06:05

 

Place au changement par le progrès social

mercredi 9 mai 2012

 

Une majorité de citoyens a élu un nouveau Président de la République le dimanche 6 mai 2012.

 

La participation importante des électrices et électeurs témoigne de leur mobilisation pour intervenir sur les choix à venir.

 

Le résultat de l’Election présidentielle exprime un « désaveu » pour Nicolas Sarkozy. Sa politique autoritaire et antisociale, son passage en force sur la réforme des retraites et sa façon de gouverner sont maintenant clairement sanctionnés.

 

La CGT s’en félicite.

 

L’influence des thèses racistes et xénophobes a été omniprésente tout au long de la campagne. La CGT poursuivra son combat contre la division, les idées d’extrême-droite et les discriminations, pour « le travailler et vivre ensemble ».

 

L’élection de François Hollande est aussi l’expression d’une forte aspiration à un changement de politique économique et sociale. Elle s’était déjà exprimée dans les mobilisations sociales en 2009, 2010 et dernièrement lors du 1er mai 2012 contre les discriminations et pour la justice sociale.

 

Un contexte, a priori plus favorable à la satisfaction des revendications, est créé. Il doit se traduire par des décisions nouvelles, propres à changer le quotidien des salariés, retraités et privés d’emploi, à donner confiance aux jeunes dans leur avenir alors que les exigences patronales et celles des marchés financiers sont toujours aussi présentes.

 

L’intervention et l’action syndicale doivent être renforcées. Dans l’immédiat, tous les syndicats doivent refuser l’extension de la flexibilité exigée par le MEDEF au travers des accords dits « compétitivité emploi ».

 

Un véritable changement passe par la création d’emplois, l’augmentation des salaires, la reconnaissance et la revalorisation du travail, de son contenu et de sa finalité, le développement des services publics sur l’ensemble du territoire, un haut niveau de protection sociale et une véritable politique industrielle.

 

La réponse aux enjeux économiques et sociaux passe par une autre répartition des richesses au service du développement humain durable.

 

L’avenir de l’Europe ne peut se construire par la mise en concurrence sociale et fiscale entre pays, il faut une Europe solidaire et sociale axée sur la croissance et la coopération et non sur l’austérité généralisée imposée à l’ensemble des salariés.

 

La CGT continuera à être active pour le progrès social indispensable pour sortir de la crise et entend créer les conditions de l’action syndicale unitaire pour y parvenir.

 

Dans cette situation nouvelle et ouverte, la CGT appelle les salariés, les retraités, les privés d’emploi à rester mobilisés, à s’organiser, à se syndiquer à la CGT pour poursuivre leur action au travail, dans la vie, dans la cité pour faire aboutir leurs revendications.

 

Montreuil, le 9 mai 2012

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 06:38

 

Mais où est donc passée la souveraineté de l’Espagne ?

mercredi 9 mai 2012, par Hernando Calvo Ospina

 

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Ce dimanche 6 mai, au moment de mon enregistrement à l’aéroport de Paris, on m’a annoncé qu’il y avait un problème informatique avec le vol Air Europa, qui assurait la liaison Madrid-La Havane. Par conséquent, on ne me fournirait la carte d’embarquement qu’à mon arrivée à Madrid.

 

Je suis arrivé à l’aéroport de Madrid, Terminal 3, et me suis rendu au point info d’ Air Europa. Là, après avoir passé un coup de fil, la personne m’a dit d’aller au terminal 1 où l’on me donnerait la carte d’embarquement. J’ai marché jusque là. Je me suis présenté au guichet. On m’a renvoyé vers une jeune femme qui a passé deux coups de téléphone. Il était 14h20. L’avion décollait 40 minutes plus tard. Voyant que j’insistais pour récupérer ma carte d’embarquement, elle m’a dit que je « devais attendre la personne de l’ambassade ». Perplexe, je lui ai demandé de quelle personne il s’agissait, de quelle ambassade. Sans me regarder et très peu aimable, elle m’a répété que je devais attendre « la personne de l’ambassade ». J’ai attendu.

 

Enfin, je l’ai vue revenir accompagnée d’un homme grand, à lunettes, un peu fort et à la peau basanée, âgé d’une cinquantaine d’années. Il m’a dit à voix basse de lui présenter mon passeport. Je le lui ai remis parce que je pensais qu’il faisait partie d’Air Europa. Mais j’ai immédiatement remarqué qu’il avait un accent latino, alors je lui ai demandé : « Qui êtes-vous ? Pourriez-vous vous présenter ? ». Il m’a furtivement présenté la carte qu’il portait à la ceinture, mais qui était cachée sous une sorte de veste. Le nom qu’il m’a donné était espagnol. « Je suis de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique », m’a-t-il précisé.

 

Surpris par cette phrase, je lui ai demandé de me rendre mes papiers car étant en Espagne, il n’avait pas le droit de me les demander. D’une voix calme, il m’a prié de ne pas discuter et de ne pas faire de scandale pour m’éviter des ennuis inutiles. La jeune femme d’Air Europa s’était retirée dès le début de cet échange.

 

Sachant très bien sur quel terrain glissant je me trouvais, je l’ai laissé inspecter mon passeport sous toutes les coutures. Il s’est éloigné, a téléphoné et, en anglais, a donné mes coordonnées. Puis il m’a appelé pour me demander où se trouvait mon passeport colombien. Je lui ai répondu que cela faisait trente ans que je n’avais plus de passeport de mon pays d’origine. Et que si le document qu’il avait entre les mains était français, c’était précisément parce que la France me l’avait octroyé. Puis il a voulu savoir depuis combien d’années j’étais marié, le nom de mon épouse et de mes enfants. Je lui ai répondu très poliment qu’il n’était pas habilité à me poser ce genre de questions, qu’il ne fallait pas oublier que nous étions en Espagne, que le mieux serait d’appeler son ambassade à Paris, où ils en savaient plus sur ma propre vie que moi-même.

 

Après quelques longues minutes passés au téléphone, après y avoir noté certaines choses puis avoir pris des notes sur un vieux cahier, il est revenu vers moi. L’air navré, il m’a annoncé que je ne pourrais pas prendre cet avion, car il allait survoler pendant quelques minutes le territoire étasunien. Et mon nom apparaissait « sur une liste de personnes dangereuses pour la sécurité de son pays ». En toute simplicité et avec le sourire, je l’ai remercié pour l’information et même pour la décision. Même si tout cela n’avait rien de très nouveau (1).

 

J’aurais voulu lui demander pourquoi son grand empire me craignait tant, moi, un simple journaliste et écrivain, moi qui ne sait même pas me servir d’un fusil de chasse, moi qui suis effrayé par l’explosion d’un pétard. Mais j’ai préféré le regarder de nouveau droit dans les yeux, le sourire aux lèvres. Il ne pouvait pas s’imaginer combien son gouvernement me donnait l’impression d’être important !

 

Puis il m’a aimablement demandé si je disposais d’une carte de visite pour la lui donner. Je lui ai répondu qu’il n’y avait aucun problème puisque j’en avais laissée à ses collègues de Paris. Il pouvait très bien faire comme ses collègues d’ailleurs et m’inviter à boire du vin et, entre deux verres, me proposer de travailler pour leur gouvernement. « J’adore parler avec vous, j’apprends beaucoup », lui ai-je dit avant de le voir repartir comme n’importe quel visiteur de cet aéroport.

 

J’ai formulé les réclamations qui s’imposaient auprès de l’entreprise Air Europa, en particulier pour trouver une solution pour me rendre à Cuba. Je suis resté sans voix en les entendant m’expliquer que j’étais le seul responsable, coupable de « ne pas connaître le trajet du vol ». J’ai eu beau leur dire qu’en octobre 2011, je n’avais eu aucun problème sur un vol identique, cela n’a servi à rien.

 

L’un d’eux m’a glissé, presque comme un aveu, que ce passage de « quelques minutes » dans l’espace aérien étasunien faisait suite à la pression de Washington : ainsi, ils obtenaient la liste de tous les passagers qui se rendaient dans l’île, en temps réel.

 

Même si j’ai essayé de ne pas le montrer, j’étais pris d’un sentiment de rage et d’impuissance, surtout d’impuissance. Comment était-il possible qu’un fonctionnaire étasunien puisse me demander mon passeport, me le confisquer et m’interroger sur le territoire espagnol ? Qui lui a donc donné ce droit souverain ? Pourquoi n’a-t-on pas envoyé un simple agent de transit, mais de nationalité espagnole ?

 

Et pourquoi m’ont-ils laissé partir pour Madrid alors que, très certainement, depuis que j’ai réservé mes billets, dix jours avant, les services de sécurité étasunien et français étaient au courant de mon parcours. Je suis quasiment sûr qu’ils le savaient : les uns et les autres m’ont déjà affirmé que mes téléphones, mes ordinateurs et mes déplacements sont sous surveillance. Je l’ai déjà vérifié à plusieurs reprises.

 

Dans le vol de retour vers Paris, j’ai pensé à mes nombreux amis espagnols. Comme ce sont des personnes dignes, ils seront très étonnés d’apprendre ce qui m’est arrivé, parce qu’ils ont du mal à s’habituer à l’idée que la souveraineté de leur pays est tombée si bas.

 

Ah, et la seule possibilité qu’on me laisse pour aller à Cuba depuis l’Europe, c’est de voyager avec Cubana de aviación. Eux, ils savent ce qu’est la dignité !

 

* Journaliste et écrivain.

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 10:31

 

Sarkozy chassé par le peuple!

 

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La dynamique du Front de Gauche a été déterminante pour l'élection de François Hollande. Les 4 millions de voix du 1er tour pour Jean-Luc Mélenchon se sont reportées de belle manière au second tour. Elles ont permis d'en finir avec la droite et l'extrême-droite. La courte et douloureuse parenthèse de Sarkozy s'achève enfin le 6 mai 2012.

 

Le chemin est maintenant plus dégagé pour poursuivre la révolution citoyenne entamée avec les élections présidentielles. La France est devenue porteuse d'espoirs pour toute l’Europe !

 

L'élection de François Hollande doit marquer un tournant net de la politique de la France et de l'Europe. Le plus difficile est sans doute devant nous car, si ce sont les voix de toute la gauche qui se sont portées sur le candidat Hollande, c’est le Parti Socialiste qui préside désormais à la destinée de la France.

 

Il convient donc, lors des élections législatives, de conquérir une majorité à l'Assemblée Nationale où la composante Front de Gauche soit suffisamment forte pour l'encrer au maximum à gauche.

 

Nous allons nous y employer, avec Ingrid MERLINC, sur la 12ème circonscription du Rhône.

 

En effet, l'élection du maximum de députés communistes et du Front de Gauche les 10 et 17 juin 2012, est la seule manière pour notre peuple de faire entendre ses exigences exprimées dans les luttes de ces dernières années et lors des meetings du Front de Gauche.

 

Nous sommes des millions et cette voix du peuple n'en finira pas de gronder et de se mobiliser  jusqu'à ce qu'elle soit entendue.

 

Sur la 12ème circonscription du Rhône, la droite et l'extrême-droite doivent être battues à la législative de juin prochain.

 

Elles ne le seront que si les électeurs de gauche se rassemblent derrière un candidat qui a fait le choix de placer les valeurs humanistes, de progrès social et démocratique, et écologistes au centre de son action politique en prenant appui sur le programme du Front de Gauche « l’humain d’abord ». 

 

Avec Ingrid MERLINC, ma suppléante, nous mettrons tout en œuvre avec votre implication citoyenne pour une belle victoire, rassembleuse, les 10 et 17 juin 2012.

 

Engagez-vous, participez personnellement car telles sont les conditions de la victoire.

 

Daniel DELEAZ
Candidat Front de Gauche sur la 12ème circonscription du Rhône.
Le 6 mai 2012

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 08:02

 

 

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Une victoire qui ouvre un nouvel espoir

en France et en Europe

 

En élisant aujourd'hui 6 mai, François Hollande président de la République, le peuple de France s'est libéré d'un pouvoir qui l'a méprisé et agressé pendant 5 ans. Je veux dire la joie des communistes qui ont combattu sans relâche Nicolas Sarkozy et sa politique et qui ont œuvré de toutes leurs forces à cette victoire.

Je veux féliciter François Hollande pour son élection. Les femmes et les hommes qui se sont rassemblés sur sa candidature pour infliger à Nicolas Sarkozy la défaite qu'il méritait ont ouvert un nouvel espoir en France, et en Europe.

Je veux remercier les millions d'électrices et d'électeurs du Front de gauche qui ont apporté une contribution décisive à ce résultat. Sans la campagne mobilisatrice menée par le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche avec leur candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, sans les propositions de notre programme, L'Humain d'abord, sans notre engagement déterminé entre les deux tours, la victoire n'aurait pas été possible. Elle ouvre un nouveau chapitre pour notre pays.

François Hollande est le premier président élu par les électrices et les électeurs de gauche depuis 24 ans.

Il était indispensable de mettre un terme à une présidence au service des privilégiés, prenant systématiquement pour cible le monde du travail, ses droits sociaux et démocratiques, les libertés démocratiques.

Il était indispensable que le co-auteur, avec Angela Merkel, d'un traité européen promettant l'austérité à perpétuité aux peuples et les plein-pouvoirs au capitalisme financier, soit désavoué par son propre peuple.

À tous les peuples d'Europe qui attendaient ce signe de la France, je dis : ensemble, il redevient possible de faire reculer la dictature financière qui nous menace tous ; ensemble, nous pouvons relancer le combat pour une Europe démocratique, une Europe de justice sociale, de développement solidaire et écologique.

Oui, ce 6 mai 2012, nous avons remporté une première bataille capitale. Un président de gauche siège à l'Élysée. La gauche doit sans tarder répondre aux urgences sociales qui n'attendront pas. Des mesures immédiates pour les salaires, pour la relance du pouvoir d'achat, pour la lutte contre le chômage et la renégociation d'un traité européen doivent être prises.

S'ouvre dans le même temps une nouvelle bataille, celle des élections législatives dont va maintenant dépendre la possibilité de maintenir grande ouverte la porte du changement.

Il faut maintenant élire à l'Assemblée nationale une majorité de gauche qui soit à la hauteur de la situation et compte pour cela en son sein les députés prêts à voter les lois sociales et démocratiques sans lesquelles le changement ne sera rien.

Il faut de très nombreux députés qui n'aient pas une seconde d'hésitation pour abroger les lois scélérates du quinquennat Sarkozy et des dix années de droite au pouvoir.

Il faut de très nombreux députés pour reprendre le pouvoir sur le secteur bancaire et financier, pour mettre en place un pôle public de la banque et du crédit.

Il faut de très nombreux députés favorables au relèvement significatif du SMIC et des salaires, décidés à engager le retour de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, à interdire les licenciements boursiers, à relancer l'emploi industriel et les services publics.

Il faut de très nombreux députés qui aient le courage de soumettre au vote des droits nouveaux pour les salariés du public comme du privé, pour les travailleurs indépendants à l'avenir précaire, pour les jeunes qui méritent mieux que l'apprentissage à vie, pour les femmes dont les salaires sont toujours largement en deçà de ceux de leurs collègues masculins.

Les menaces de la droite et de l'extrême droite pour empêcher ces changements ne sont pas mortes avec la défaite de Nicolas Sarkozy. Leurs candidats aux élections législatives doivent être partout battus, et il faut barrer la route à l'entrée du FN à l'Assemblée nationale. Partout où elle a eu cette possibilité en Europe, l'extrême droite a aggravé les reculs sociaux. Il n'en sera pas ainsi en France, le PCF et ses partenaires du Front de gauche s'y engagent.

Ce soir, j'appelle les candidates et candidats du Front de gauche aux élections législatives à repartir partout au combat pour rassembler autour de ces objectifs l'ensemble des électrices et des électeurs qui ont permis la victoire à l'élection présidentielle.

 

J'appelle l'ensemble de ces électrices et électeurs, pour garantir le changement, à mettre les candidats du Front de gauche en tête de la gauche dans le maximum de circonscriptions, le 10 juin, et à en élire ensuite le plus grand nombre, le 17 juin prochain.


Pierre Laurent
Secrétaire national du Parti communiste français

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 06:16

 


C’est peut-être le scandale financier du siècle. Un des coupables, la banque UBS, a lâché le morceau. Les plus grandes banques du monde se seraient entendues pour manipuler le Libor, le principal taux d’intérêt de la planète finance. Il y en aurait pour des milliers de milliards de dollars.

 

Découvrez tous les détails du «scandale financier du siècle» grâce à l’enquête exclusive de Trends-Tendances (numéro du 3 mai 2012).

 

 

«Libor» : l’acronyme ne vous dit peut-être pas grand-chose. Derrière ces cinq lettres se cache pourtant l’un des plus grands scandales financiers présumés de l’histoire. Plusieurs grandes banques internationales sont soupçonnées d’avoir manipulé le London Interbank Offered Rate (Libor en abrégé) afin de camoufler leurs difficultés de financement lors de la crise financière.
 
Parmi elles, que des grands noms de la finance mondiale : Bank of America, Barclays, Citibank, Crédit Suisse, Deutsche Bank, HSBC, JP Morgan, Royal Bank of Scotland, UBS… L’enjeu est colossal. Le Libor est étroitement lié au fonctionnement de l’un des plus grands marchés monétaires du monde : le marché interbancaire (celui où les banques se prêtent entre elles), dont la taille est estimée à 90.000 milliards de dollars.
 
Dans le collimateur de plusieurs autorités de contrôle (aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, au Japon et en Suisse, notamment), ces établissements financiers appartiennent en fait au «club» des 16 banques qui participent à la fixation quotidienne du Libor, le taux interbancaire offert à Londres.
 
«Trafiquer» le niveau réel du Libor peut avoir des conséquences considérables sur les coûts de financement des entreprises et des particuliers. Crise ou pas, «la manœuvre est double, souffle un vieux briscard de la finance internationale. Il s’agit de tirer vers le bas les taux à court terme sur les dépôts tout en gonflant les taux à plus long terme pour les grands crédits syndiqués aux entreprises.» Sans oublier que tirer les taux à court terme vers le bas permet de se refinancer à bon compte tout en rassurant les marchés sur sa solidité financière. Intéressant quand on a de gros besoin de liquidités.
 
L’opacité qui entoure cette affaire de manipulation de taux témoigne de l’âpreté du combat mené Londres pour éviter toute régulation. Face aux récentes propositions de directives européennes visant à maîtriser la finance de l’ombre, les banquiers anglo-saxons resserrent les rangs.
 
Sébastien Buron
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