Clamons le dans la rue !

Ils ne veulent pas de cette réforme des retraites

Un sondage BVA montre une opposition plus large qu’à la réforme de 2010, mais plus chez les sympathisants de droite que de gauche.

C’est un sondage à prendre avec des pincettes, mais qui esquisse déjà une forte désapprobation face à la réforme des retraites annoncée mardi dernier par Jean-Marc Ayrault. À peine les grandes lignes de la réforme dévoilées, un sondage BVA pour i-Télé réalisé les 29 et 30 août auprès de 1 010 personnes par téléphone et par Internet révèle une ferme opposition des sondés aux mesures annoncées de poursuite de l’allongement de la durée de cotisation et de l’augmentation des prélèvements pour les salariés, le patronat seul bénéficiant d’une grasse compensation.

À titre de comparaison, seulement 54 % des personnes sondées en juin 2010 s’étaient dites défavorables à la réforme des retraites du gouvernement Fillon. Le désaccord grimpe même jusqu’à 77 % chez les salariés du privé et à 79 % auprès des 35-50 ans, qui déclarent la réforme « injuste », d’après l’institut de sondage.

La ventilation des résultats du sondage par affinités politiques permet de constater que l’opposition à la réforme est particulièrement forte chez les sympathisants de droite (89 %), alors même que le projet s’inscrit dans la continuité de la réforme précédente adoptée par le gouvernement Sarkozy. À l’inverse, les sympathisants de gauche se disent à 69 % favorables aux mesures présentées par le gouvernement, même s’ils ne sont que 58 % à les qualifier de « justes ».

Les sympathisants de droite et gauche confondus se retrouvent en revanche pour émettre de sérieux doutes sur la capacité de la réforme à « permettre d’équilibrer durablement le financement des retraites » (86 % des sondés). Si l’échantillon sondé semble comporter une forte proportion de sympathisants de droite, il semblerait donc que les arguments progressistes aient encore du chemin à faire à gauche.

De quoi motiver les militants syndicaux et politiques déjà lancés dans la bataille idéologique avec la manifestation du 10 septembre.

Respecter les règles de l'ONU

une exigence incontournable !

Une note de synthèse chercherait à nous convaincre d’accepter la rentrée en guerre de la France contre la Syrie.

Lâché par le Royaume-Uni, l’Allemagne ou l’Italie et suspendu au vote du Congrès américain, le gouvernement français a rendu publique cette note de neuf pages, des informations des services de renseignements destinées à légitimer une future intervention militaire en Syrie.

Depuis nous subissons un matraquage médiatique inacceptable. Présenté par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault au cours d’une réunion avec les responsables politiques à Matignon, le document impute catégoriquement, mais sans preuve, la responsabilité de l’attaque du 21 août à Damas à l’armée de Bachar al-Assad.

Qu’il y ait des stocks d’armement chimique en Syrie est réel, il y a ceux de Bachar El Assad mais également ceux expédiés par l’Arabie saoudite et ceux de l’arsenal de la Libye, désormais à la disposition de tous les mercenaires et fanatiques à cause de la guerre à la Libye menée pour ses intérêts et ceux de ses amis par le précédent président.

"Au moins 281 décès ont été recensé", nous dit-on, selon lequel "l’opposition syrienne et ses fanatiques n’auraient pas les capacités de conduire une opération d’une telle ampleur." Six vidéos seraient mises en ligne par le ministère de la Défense pour montrer les symptômes de l’attaque chimique. Chacun a en mémoire l’attaque du 11 septembre aux USA qui a fait la démonstration de quoi étaient capables ces mêmes fanatiques qui mènent la guerre au régime syrien !

Ce document, ces vidéos et les affirmations gratuites sont une nouvelle ignominie de quelque côté qu’on le prenne… En effet sans attendre les résultats de l’ONU le gouvernement français non content d’étaler des "preuves" qui n’en sont pas, des chiffres correspondant à rien, chauffe l’opinion publique avec des vidéos qui ont pour seule fonction de créer un prurit guerrier et humanitaire, les deux confondus comme à l’ordinaire dans notre pays, auprès de nos citoyens dont deux sur trois ne veulent pas de la guerre.

C’est de la manipulation pure et simple et minable de surcroit. Parce qu’on n’attaque pas un pays souverain sur pareilles palinodie.

La manipulation et le matraquage idéologique qui l’accompagne, ne visent qu’à arracher  l’assentiment de parlementaires de plus en plus rétifs à une action de guerre et ce à travers l’électorat. Cette dernière sera discutée mercredi au cours d’un débat qui s’annonce houleux, et que l’opposition, les communistes et le Front de Gauche mais aussi certains membres du Parti Socialiste et d’EELV souhaitent voir assorti d’un vote.

François Hollande l’a exclu mais on ne sait jamais, celui-ci pourrait finalement se dérouler. "C’est au président de la République qu’il appartient de décider si un vote (…) doit avoir lieu, a annoncé Jean-Marc Ayrault. Mercredi, il y aura un débat sans vote car en toute hypothèse, la décision ultime ne pourra être prise par le président de la République que lorsque sera constituée une coalition internationale."

Selon lui, la France s’active à la constituer… Ce qui est tristement risible quand on connaît l’audience de la France en cette affaire… son isolement en Europe. Cette coalition pourrait bien ne jamais voir le jour. Car François Hollande se retrouve pieds et poings liés par le Congrès américain, lequel pourrait décider le 9 septembre de ne pas suivre Barack Obama.

Et ainsi réduire les élans guerriers du chef de l’Etat français à néant. Et donc cela veut dire que notre pays, -Hollande étant président- est suspendu entièrement au vote des Etats-Unis. Nous faisons le pied de grue dans l’attente du vote des parlementaires américains et osons refuser le vote des nôtres.

Quel désastre pour la démocratie française et pour la France du siècles des lumières et de Jean Jaurès lutteur infatigable de la paix !

Il y a 10 ans Paris avait dénoncé avec vigueur la tentative de Georges Busch d’obtenir le blanc seing de l’ONU pour aller faire la guerre à l’Irak. Aujourd’hui, la France est le seul pays européen dont le gouvernement prône sans hésiter sa volonté d’aller faire la guerre hors de ses frontières, contre un pays tiers sans mandat de son parlement et sans mandat ni même une résolution du Conseil de Sécurité.

Même si Bachar est responsable des attaques à l’arme chimique contre son peuple, encore faut-il que cela soit démontré autrement que par des affirmations gratuites, cela n’autorise pas les grandes puissances à s’affranchir des règles des Nations Unies.

Il est au contraire de la responsabilité des Etats, notamment ceux qui comme la France sont membres du Conseil de Sécurité, d’agir avec énergie dans le cadre de l’ONU pour mettre fin aux guerres et faire prévaloir des règlements politiques. Il est encore temps que la France renoue avec la place originale qui a été la sienne hors de tout alignement.

Il y a une autre ambition à avoir que de se voir qualifié de « premier allié des Etats Unies » et d’attendre au garde à vous la réunion du Capitole.

Quand on pense que François Hollande a été élu parce qu’il portait des valeurs de gauche en espérant qu’il romprait avec le côté aventurier de son prédécesseur, c’était sans compter le fait que les mêmes restaient au pouvoir et imposaient leurs intérêts quel que soit le petit personnel politique de plus en plus médiocre.

Ces minables n’ont rien à proposer pour notre peuple si ce n’est la guerre et l’austérité pour la payer et ils n’ont qu’une ligne: c’est nous ou le Front National… C’est le seul argument de vente, si on l’accepte on aura surement un jour le Front National ou un quelconque fascisme.

Le succès du 23 août, a été suivi de celui

du concours de pétanque de notre section

La rentrée 2013 aura connu deux succès significatifs en 10 jours. D'une part l'assemblée de rentrée du 23 août avec plus de 50 participants et d'autre part le concours de pétanque avec la participation de 28 doublettes et la présence de 200 à 250 personnes qui ont participé avec les élus (es) de la ville soit au concours, soit au rassemblement à 11 h 30 soit au barbecue ou soit nous ont rendus visite dans l'après midi.

Nous les remercions toutes et tous vivement d'avoir contribué à ces deux succès. Ils contribuent ainsi à la mobilisation pour un changement de cap de la politique actuelle et font vivre des dossiers sensibles et importants comme l'exigence de paix, comme la retraite, le budget 2014,  les lois de décentralisation ou les échéances électorales de 2014 comme les municipales sur lesquelles Jean Chambon et Daniel Deleaz tête de liste de la gauche rassemblée et citoyenne à Pierre Bénite se sont exprimés.

Ils ont fait part de leur détermination, de leur engagement, de leur volonté de rassembler largement et de leur dynamisme pour battre la droite et ses extrêmes, et garder Pierre Bénite à gauche !

Plusieurs appels ont été signés, portant à 89  le nombre des membres du comité de soutien à Daniel Deleaz et à la liste de gauche Pierre bé demain.

Plus de 50 communistes et sympathisants présents dès le 23 août

Barbecue convivial et fraternel

On discute beaucoup pendant que les pétanqueurs lancent le bouchon 

Grosse activité à la table de marque et au bar ! 

Entre deux tours les rafraichissements 

Remise du premier prix aux vainqueurs par Daniel Deleaz

Et aux seconds, deux jeunes de Saint Genis Laval

Nous tenons à remercier les commerçants et la ville de Pierre Bénite qui ont participé à leur manière à ce nouveau succès en permettant avec leurs lots remis gracieusement de primer les 28 équipes du concours !

Nous remercions les militantes et militants qui ont contribué à cette réussite.

Le refus du parlement britannique, la décision d'Obama de s'en remettre au Congrès embarrassent et isolent François Hollande. Interpellé sur sa gauche et par la droite sur la nécessité que le parlement se prononce par un vote sur une intervention militaire en Syrie, l’exécutif ne sait plus où donner de la tête. Les députés PS sont divisés, entre défenseurs du présidentialisme de la Ve république et partisans de la paix.

Jeudi, le vote contre une intervention militaire du parlement britannique a commencé à faire tiquer les parlementaires français. Samedi soir, la décision de Barack Obama de s'en remettre à un vote du congrès américain a achevé de souligner l’anomalie démocratique des institutions françaises.

L’exécutif a bien convoqué une session extraordinaire du parlement mercredi 4 septembre, mais il s’agira d’un débat sans vote. Et lundi en fin d’après-midi, comme il l’avait fait pour la guerre au Mali, Jean-Marc Ayrault recevra les responsables des groupes parlementaires, ainsi que les présidents des deux assemblées et ceux des commissions des affaires étrangères et de la défense.

Mais depuis plusieurs jours le PCF et le Front de Gauche se mobilisent pour dire NON à la guerre et pour demander un vote du parlement qui ne devrait, selon eux, avoir lieu qu'après le rapport des experts de l'ONU. Peu à peu l'opinion publique bouge. Ainsi une majorité de français refusent une intervention militaire contre la Syrie.

Cela a conduit à des bougés politiques nouveaux. Dimanche, plusieurs ténors de la droite, de François Bayrou à Jean-Louis Borloo, en passant par François Fillon, ont appelé à un vote formel du parlement sur le déclenchement d'une intervention militaire contre le régime de Bachar al-Assad. Jean-François Copé a lui demandé d’attendre le rapport des enquêteurs de l’ONU, d’ici deux semaines, avant d’agir.

Quant aux députés socialistes, leur opinion apparaît très partagée. Entre tenants d’une conversion au présidentialisme de la Ve république et les partisans de la paix.

Adversaire acharné d'un vote, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a été jusqu'à dénoncer « l’esprit munichois de la droite », ce qui a donné de belles armes à l'UMP pour polémiquer. Sur Europe-1, Manuel Valls a lui martelé : " On ne change pas la Constitution en fonction des humeurs des uns et des autres, ou des événements dans le monde." 

Mais beaucoup de socialistes interrogés par Mediapart confient leur trouble, signe à la fois de la lassitude d’une partie des députés PS qui ont de plus en plus souvent l’impression d’être malmenés par l’exécutif, et de leurs hésitations sur la participation de la France à une intervention militaire en Syrie.

Ce flottement et cet isolement sont renforcés par l’absence, pour l’instant, de discussion collective. Une réunion du groupe socialiste est prévue mercredi matin, avant le débat convoqué en urgence au Parlement. Parmi les partisans d’un vote, on retrouve logiquement d’abord ceux qui doutent de l’opportunité d’une intervention militaire.

Il faut pousser encore pour faire bouger tout ce petit monde qui voudrait sans vote du parlement et sans accord de l'ONU décider d'aller faire la guerre à la Syrie avec le risque que derrière la chute de Bachar les fondamentalistes religieux s'emparent du pouvoir et déstabilisent un peu plus tout le Moyen Orient.

Dimanche 1er septembre 2013