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  • : Le blog de la Section du PCF Pierre Bénite
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Peine De Mort

20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 13:48

 

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Ce qui ruine nos retraites, c'est le coût du capital

 

Le gouvernement s'entête. Il vient de présenter son projet de réforme des retraites prolongeant, sans les remettre en cause, les désastreuses réformes de la droite depuis 1993, fondées sur l'allongement de la durée de cotisation et la baisse du montant des pensions. Il y ajoute même un nouveau cadeau au patronat avec une réduction annoncée des cotisations employeur pour la politique familiale.

 

L'avenir des retraites nécessite un débat public, argumenté et contradictoire. Rien de cela n'a été organisé par le gouvernement qui prévoit, en plus, un temps contraint à l'Assemblée nationale. André Chassaigne a bien raison de s'y opposer au nom des député-e-s communistes et du Front de gauche.

 

Une autre réforme est possible qui permette le droit pour toutes et tous à la retraite à 60 ans à taux plein. Une réforme solidaire et socialement efficace ne reposant pas uniquement sur les salarié-e-s et les retraité-e-s.

 

Ce qui ruine nos retraites, c'est le coût du capital. Quand les entreprises versent un euro de cotisation sociale, elles en versent plus de deux pour le financement du capital. Cette gabegie doit cesser. Elle doit être renversée.

 

C'est le sens de l'engagement du PCF pour un grand débat public, dans les mobilisations à venir et dans le cadre de l'appel unitaire « Retraites 2013 ».

 


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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 08:34

 

 

 


 

 

 

Fête de l'Humanité. 80 000 personnes ont assisté, dimanche, au spectacle de Jamel ­Debbouze sur la grande scène pour la dernière de Tout sur Jamel. Un numéro de haute voltige pour le gamin de Trappes, où l’humour et l’émotion étaient au rendez-vous.

 

Jamel Debbouze adore se lancer des défis et se mettre en danger. Il lui aura fallu un culot monstre et une bonne dose d’inconscience pour imaginer jouer en plein air et en plein jour devant 80 000 personnes. C’est pourtant ce qu’il a fait dimanche après-midi sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, à l’occasion de la dernière de son one-man-show Tout sur Jamel. L’humoriste était heureux de se produire à la Fête, où il venait gamin avec les communistes de Trappes (Yvelines), la ville où il a grandi. C’est ici qu’il fit ses premières scènes dans des stands avec la compagnie Déclic Théâtre. Il se souvenait de tout cela en arrivant, ému et joyeux, au parc de La Courneuve.

 

Quelque peu impressionné, il a tenu aussitôt à prendre la mesure des lieux. C’est le meeting ? Peu importe, il monte sur scène, derrière les membres du comité national, pendant que Pierre Laurent prononce son discours. Direction la pelouse et la foule, il veut se rendre compte de l’immensité du parterre et entendre le retour son. Il s’arrête enfin au car de la régie images du grand écran. Jamel donne quelques indications aux réalisateurs : « Plus vous me filmerez en gros plan, plus je pourrai travailler les expressions. »

 

Le voilà sur scène après la première partie de l’humoriste du Comedy Club Malik Bentalha. « C’est la relève », dira-t-il plus tard. Jamel avait promis des surprises. Il lance quelques blagues de circonstance : « Il est où Robert Hue ? Je suis venu pour le voir, moi ! » Roi de l’improvisation, il moque gentiment les cocos : « Vous êtes tous des communistes, là ? Arrêtez vos conneries, ça se saurait s’ils étaient autant en France ! » Il s’adresse à un spectateur : « T’es communiste toi ? Prouve-le ! T’as des sandales et des chaussettes rouges ? » Les rires fusent : « C’est qui Karl Marx ? Une piscine ? Dégage de la Fête de l’Humanité ! »

 

Le ton est donné, Jamel est en famille : « J’ai une affection particulière pour les communistes. C’étaient les seuls, quand j’étais enfant à Trappes, qui venaient nous parler. Ils n’avaient pas peur de nous, eux et les gitans ! » La Fête de l’Huma ? Le « concept » lui plaît : « C’est du militantisme festif. On boit de la bière, on mange des merguez et on se rappelle qu’il faut aller voter », comme aux prochaines municipales : « Allez voter, c’est important. On habite en France, c’est un pays démocratique, on peut voter pour changer les choses et c’est gratuit ! »

 

Les présentations faites, Jamel a repris le cours de son spectacle, dans lequel il parle de son enfance, de son parcours. À travers mille anecdotes savoureuses, il parvient à émouvoir en s’amusant de ce qu’il a vécu. L’apprentissage du théâtre, son père, sa mère, sa circoncision, sa scolarité, son mariage avec la journaliste Mélissa Theuriau, qu’il présente sur scène, son fils Léon, la religion, le choc des cultures entre sa famille musulmane et sa belle famille catholique, l’immigration. Jamel sourit de tous les clichés et plaide pour un mieux vivre ensemble. Une belle leçon d’humanisme sur fond de partage et de mixité.

 

"On ne peut pas lutter contre la mixité"

 

À la fin, copieusement arrosé de champagne par son équipe, il a remercié la Fête de l’Huma : « C’était la dernière, c’est chez vous qu’on voulait la faire. C’était important. Merci infiniment ! » Et d’ajouter : « Il y a des gens de toutes les origines, des Noirs, des Arabes, des Moldaves… mais surtout, ce qui est frappant, c’est qu’il y a des gens de toutes les générations. Je vous jure, ça fait chaud au cœur. Vive la France ! » En coulisse, il nous confiera : « J’ai vécu un moment incroyable et pendant quelques instants je n’ai plus touché terre ! J’espère que ce spectacle peut permettre aux gens de se rendre compte qu’on n’a pas d’autre alternative que de bien vivre ensemble et de s’entendre. On ne peut pas lutter contre la mixité. C’est un mouvement naturel. Ce ne sera plus un sujet, la couleur, bientôt. La seule chose qui nous séparera, ce sera l’argent. »

 

Article de l'Humanité

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 08:27

Cumul des mandats : le Sénat rate le coche

de la démocratie

 

L’exigence de démocratisation de la vie politique est forte dans notre pays, où, à juste titre, les citoyens électeurs ont bien souvent l’impression que leurs aspirations, leurs attentes, ne sont ni entendues ni prises en compte. Avec mes collègues du Groupe Communiste Républicaine et Citoyen du Sénat, nous avions accueilli positivement, malgré ses évidentes limites, le projet de loi tendant à limiter le cumul des mandats électifs.

 

Dans la France du XXIe siècle, il est inadmissible que l’exercice des responsabilités publiques devienne le « domaine privé », la « chasse gardée » de quelques professionnels de la politique.

 

Notre groupe s’est attaché, tout au long du débat mené au Sénat, à améliorer autant que faire se peut un texte qui ne produisait que de timides avancées dans la bonne direction.

 

Ainsi, nous avons défendu la création d’un véritable statut de l’élu(e), l’application généralisée du mode de scrutin proportionnel, seul moyen d’assurer une juste représentation des hommes et des femmes de toutes convictions, conditions et origines au sein des Assemblées, du local au national.

 

A notre grand regret, une majorité hétéroclite et conservatrice s’est opposée, avec une grande énergie, à toute avancée significative et même au contenu initial du texte !

 

Devant cette dénaturation du projet de loi, nous n’avons pu que voter contre un texte vidé de son contenu et dont il est certain qu’il sera incompris par l’opinion publique.

 

Il est regrettable que le Sénat ait ainsi manqué le coche de la modernité et du renouveau démocratique !

 


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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 20:19

 

Ils font échec au projet de loi interdisant

le cumul des mandats!

 

Contre l'avis du gouvernement, ils ont adopté trois amendements similaires déposés par le groupe RDSE, à majorité PRG, par l'UMP et par l'UDI-UC, par 211 voix pour et 83 contre.

 

Au sein même du groupe PS, si 51 sénateurs ont voté contre en suivant l'avis du gouvernement, 25 ont soutenu cet amendement, conformément à la position de leur président, François Rebsamen.

 

Pour le groupe CRC (communiste), Eliane Assassi a soutenu le projet, notamment parce que "le cumul fait barrage aux femmes, aux jeunes et à la diversité d'origine"

 

Ainsi toute la droite au Sénat s'est mobilisée pour garder ses privilèges!

 

Mais comment peut-on accepter que certains élus soit en place parfois depuis plus de 40 ans ? En moyenne, les députés siègent 11 années et demi et environ 30% d'entre eux ont été élus en 1997 ou avant. Certains comme Didier Julia ont été élus sans discontinuité de 1967 à 2012...  

 

Aujourd'hui encore, nous sommes plus proches d'une oligarchie aristocratique politique, qui gouverne non pas au nom du peuple mais au nom de leurs propres intérêts.

 

Ce qui est grave dans cette affaire, c'est que la droite a trouvé avec une partie de la gauche (Le PRG et 25 sénateurs socialistes) des alliés qui ont conduit à mettre en échec le projet défendu par le Ministre Valls.

 

Une question se pose maintenant au Parti Socialiste, elle est soulevée fort ironiquement par Jean François Khann :

"... le ministre de l’Economie qui a échoué, notre ministre des Affaires étrangères qui pédale dans la semoule (la France a-t-elle encore une diplomatie indépendante?), restent en place alors qu’on a viré une ministre de l’Ecologie, par ailleurs insupportable, qui a eu le tort de ne pas avoir crié « youpi ! » après qu’on lui a réduit son budget. Les éléphants sont sacrés, alors on se venge sur les poulettes."

 

Rebsamen sera t-il "viré" comme le fut Madame Batho ou restera t-il en place ?

 

Ou les éléphants ont la vie dure au PS ou alors il faut croire que ce gouvernement est prêt à tout, y compris aux alliances les plus compromettantes, pour poursuivre une politique droitière. Seule la rue les fera changer pour le bien de notre République et pour activer la naissance d'une VI ème République !

 

Le 19 septembre 2013


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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 14:06

 

La Sécu est malade d'un manque de recettes !

 

Une nouvelle fois, la cour des comptes sort de ses prérogatives d’analyses des politiques publiques et se permet de se substituer aux politiques afin de justifier la fameuse règle d’or sur la réduction des dépenses publiques, dont celles de la Sécurité sociale et de l’hôpital public.

 

Elle affirme que la Sécurité sociale est garante de la cohésion sociale. Si nous partageons ce point de vue, la CGT réaffirme que la Sécurité sociale ne souffre pas de trop de dépenses mais d’un manque de recettes.

 

A ce sujet, la Cour des comptes pointe les niches sociales qui entrainent une perte de recettes importantes. Au-delà des niches sociales, ce sont toutes les exonérations et allégements de cotisations qu’il faut supprimer et notamment faire participer les revenus financiers.

 

Pour la CGT, les inégalités de santé, les difficultés grandissantes d’accès aux soins, l’importance des dépenses non remboursées imposent de revenir à l’ambition première de la Sécurité sociale garantissant une prise en charge revalorisée de haut niveau.

 

Au lieu de prendre appui sur l’une des options du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) de réintroduire la prise en charge de l’optique et du dentaire dans les régimes de base, la cour reprend les revendications ultra-libérales du MEDEF : réduire la place de l’hôpital public, désengager de l’Assurance maladie au profit des complémentaires santé.

 

Le HCAAM a en effet démontré qu’au regard de l’écart des coûts de gestion entre la Sécurité sociale (4%) et les complémentaires (25%) cette option serait possible .Le coût engendré pour l’Assurance maladie représenterait en valeur le coût de gestion de l’ensemble des complémentaires.

 

Notre système de santé a besoin d’être réorganisé autour de l’idée d’une prise en charge cohérente et globale des patients et non à être privatisé. Il faut donc une remise à plat de l’ensemble du système pour le décloisonner : repenser l’articulation ville et hôpital, sortir du paiement à l’acte pour un suivi médical qui intègre la prévention, l’éducation en santé, l’accompagnement social, développer les centres de santé publics polyvalents offrant une réponse pluridisciplinaire des soins accessibles financièrement par le respect des tarifs conventionnels et la pratique du tiers payant.

 

Les attaques contre l’Hôpital et la Sécurité sociale ne servent qu’à protéger le lobby des groupes pharmaceutiques et du secteur libéral pour conserver leur liberté d’installation, le paiement à l’acte, les dépassements d’honoraires et les marges bénéficiaires du secteur marchand (cliniques lucratives, assurances et industries de santé…).

 

Elles accompagnent aussi les offensives du MEDEF contre la rémunération du travail.

 

Pour la CGT, l’Assurance maladie obligatoire, l’hôpital public et les centres de santé sont les meilleurs garants du droit à la santé.

 

Montreuil, le 19 septembre 2013


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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 13:40

 

 

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Emploi, Salaire, Retraite et Protection Sociale :
amplifions la mobilisation !

 

Réunie hier, la Commission exécutive confédérale a analysé la journée d’action du 10 septembre dernier et débattu des suites à donner. L’appréciation de la CGT, contrairement à ce qui s'est traduit dans la plupart des médias, est que le niveau de mobilisation a été important, quelques jours après la rentrée. Il traduit une forte exaspération et des attentes dans un véritablement changement de politique parmi l’ensemble de la population.
 

 

Les organisations de jeunesse ont également été présentes, malgré les oppositions de générations, orchestrées par le Gouvernement et le MEDEF.
 

 

Ce 18 septembre, elles appellent à un rassemblement devant l’Elysée, à l'occasion de la présentation du projet de loi au Conseil des ministres. La CGT salue et soutient cette initiative.
 

 

Le problème du financement de la protection sociale et de la dette publique, ce n'est pas le coût du travail comme le martèlent le Gouvernement et le Patronat. Par exemple, aller vers une égalité de salaire entre les femmes et les hommes rapporterait 10 milliards d’euros supplémentaires dans les caisses de retraites, d’ici à 2020. De même, 1% de plus sur la masse salariale, c’est 2,5 milliards de cotisations supplémentaires pour la protection sociale.
 

 

Non, le travail n’est pas un coût, mais un atout.
 

 

Ce sont les salariés qui créent les richesses du pays !
 

 

Le Gouvernement répondant aux injonctions du patronat choisit de lui faire de nouveaux cadeaux dans son projet en augmentant les exonérations de cotisations des entreprises et en proposant d’amputer le pouvoir d’achat des salariés et des retraités, au service de rentabilité financière. C’est la continuité des réformes précédentes et notamment celles de 2003 et 2010 qui ne sont pas remises en cause.
 

 

Ce n’est pas acceptable. Nous exigeons le retour à une retraite à 60 ans avec un taux de remplacement de 75% et des départs anticipés pour travaux pénibles.
 

 

Après avoir échangé avec ses organisations, la Commission exécutive confédérale considère qu’il y a besoin d'amplifier cette mobilisation sans attendre dans les entreprises, pour porter l’exigence de l’ouverture immédiate de négociations salariales, tant dans le public que dans le privé. Cela doit conduire le Gouvernement à augmenter le point d’indice et le SMIC, les pensions et les minima sociaux, dès le 1er octobre prochain.
 

 

Comme nouvelle étape du processus engagé, la CGT s’engage dans la construction d’une semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013 à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Retraite, avec la perspective d’une journée nationale unitaire et interprofessionnelle de grève et de manifestations.

 

Elle mettra tout en oeuvre au niveau national, professionnel et territorial pour que cette mobilisation soit la plus large possible. Dans ce sens, nous proposerons rapidement à l’ensemble des autres organisations syndicales et de jeunesse, une rencontre afin de finaliser ce prochain rendez-vous d’action.
 

 

Ces prochains jours, elle invite les syndicats et les salariés à interpeller leurs députés sur le contenu de la réforme et les attentes sociales exprimées le 10 septembre et majoritairement soutenues dans les sondages. La CGT insiste également, pour que la question des retraites ne soit pas traitée uniquement par le biais des déficits publics.

 

D’ailleurs, ces derniers sont essentiellement dus à la financiarisation à outrance. Pour le capital, la crise est finie. L’envolée du CAC 40 en est la démonstration puisqu’il retrouve son niveau record de 2007. Et on voudrait nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent.
 

 

La question de l’emploi, des conditions de travail, des salaires, de la protection sociale et de la retraite doit être portée dans tous nos échanges et nos débats.
 

 

La CGT invite tous les syndicats à être à l’offensive avec les salariés en partant de leurs revendications.
D’ores et déjà, plusieurs initiatives d’actions sont prévues comme dans la Santé, les Cheminots et dans certains groupes de Métallurgie, de la Chimie, etc…
 

 

Plus que jamais, l’action à l'offensive est à l’ordre du jour.

 

Montreuil le 18 septembre 2013

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 09:09

 

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Le bonheur sur terre,

le temps d’un week-end

 

Tel un boomerang perdu de vue dans la ligne d’horizon qui réapparaît soudain, la phrase a ressurgi pour frapper notre esprit, encore et encore. Lors de l’édition 2010, Cyril, enfant de la Fête, comme tant d’autres, urgentiste de profession et désormais bénévole tous les deuxièmes week-ends de septembre, avait ainsi laissé libre cours à son plaisir : « Ah, si simplement la vie ressemblait tout le temps à un week-end de Fête de l’Humanité. Ce serait le bonheur sur terre. »

Évacuons de suite ce que nous ne reprendrons pas dans « notre-monde-de-demain-du-bonheur-sur-terre »: la météo. Reconnaissons qu’elle nous avait plutôt été agréable depuis quelques années. Sauf un épisode, devenu quasi légendaire, d’un samedi soir de 2011 où un déluge presque biblique avait retardé le concert de Joan Baez, avant que le cristal de sa voix n’envoûte (aussi) les cieux.

Voilà que la pluie s’est vengée ce week-end. Pas un torrent épisodique, non. Plutôt, un goutte-à-goutte sans fin. Comme un supplice chinois. « Un supplice breton », a rectifié un collègue, au mauvais esprit. Annoncé partant pour le milieu de la journée de samedi, le crachin a finalement pris ses quartiers jusque dans la soirée, arrosant un public de la grande scène, rincé mais en rangs serrés face à Zebda, Asaf Avidan puis -M-.

Mais comme la Fête a décalé, il doit y avoir une décennie de cela, son emprise au sol, il y a désormais plus de bitume que de terre sous le pas du peuple de la Fête. Donc pas d’enlisement généralisé, pas de pataugeage dans la gadoue et pas de tentation, de la part de la rédaction, de refaire un titre (osé, de mémoire, dans les années 1990) : « De boue, les damnés de la terre. » Dimanche, c’est un ciel bleu qui accueillait les lève-tôt et quelques couche-très-tard, pour une journée de grand soleil, comme pour donner raison à Cyril : « Ah, si simplement, la vie ressemblait tout le temps à un week-end de Fête de l’Humanité. Ce serait le bonheur sur terre. »

À la Fête de l’Huma, préfiguration d’un monde meilleur, il n’y a pas de couleur de peau. C’est ce qu’a revendiqué Lilian Thuram, vendredi, à l’agora de l’Huma. « Je suis devenu noir à l’âge de neuf ans quand je suis arrivé à Paris, a rappelé le fondateur de la fondation Éducation contre le racisme. La couleur de peau est une construction historique. » Nous est revenu en mémoire un beau mot du même Thuram, interrogé il y a quelques années sur les propos d’un président de région sur le nombre de Noirs en équipe de France : « Personnellement, je ne suis pas noir. » Humain, simplement humain. Comme ce jeune gars qui s’avance au micro pour questionner le champion du monde 1998. Il a la peau couleur d’ébène. Il se présente : « Denis, de Normandie. » « Thuthu » en plaisante : « Ça ne se voit pas, monsieur… »

À la Fête de l’Huma, préfiguration d’un monde meilleur, la production des Fralib s’écoule. S’arrache, même. Au stand des Bouches-du-Rhône, comme au forum social, les salariés en lutte depuis des années pour sauvegarder le site de Gémenos, près de Marseille, ont présenté leur petite boîte blanche frappée de l’éléphant (cette marque qu’Unilever refuse de leur céder) et contenant le tilleul de Provence. Pas de prix fixé, il est laissé à la souveraineté du consommateur citoyen. « Les gens sont très généreux », témoigne Gérard Cazorla, syndicaliste CGT. Projet alternatif, circuit court, relance de la production : tiercé qui pourrait être gagnant pour peu que le courage des salariés puisse s’appuyer, un jour, sur la puissance publique.

À la Fête de l’Huma, préfiguration d’un monde meilleur, on boit donc du tilleul de Provence (c’est nouveau), on mange de tout (c’est connu), du bon (c’est réputé) et moins cher qu’ailleurs (c’est à ne pas oublier). Sainte trinité gastronomique. « Manger bien, manger local, au juste prix : est-ce possible ? » interrogeait un débat organisé par la fédération PCF de Maine-et-Loire. Affirmatif. La preuve par la pratique a été apportée par l’Auberge du Périgord (foie gras, omelette aux cèpes, on ne vous dit que ça !), qui s’est appuyée sur les producteurs locaux dans l’esprit du circuit court.

À la Fête de l’Huma, préfiguration d’un monde meilleur, « les vacances, c’est un droit, c’est pas du superflu ». C’est Julien Lauprêtre qui le réaffirme. Il venait, samedi, à 17 h 30, de recevoir un chèque de 40 395,05 euros des mains du directeur général de Touristra. Depuis 2005, l’organisme de tourisme est partenaire du Secours populaire français. Des familles sont accueillies dans les villages. Deux journées de solidarité sont organisées pendant l’été dans tous les centres. Et, depuis 2008, près de 200 000 euros ont été récoltés et reversés à l’association que Julien Lauprêtre préside depuis 1958.

À la Fête de l’Huma, préfiguration d’un monde meilleur, on prend le temps de penser, avec l’université populaire de l’agora de l’Huma, dont le succès se renforce d’année en année, même à des heures que l’on croirait trop matinales. On soumet toute chose au débat (laïcité, journalisme, jeunesse, énergie, écologie, retraites, inégalités, industrie, sport…). On rencontre 
des auteurs (270, cette année) et on se gratte la tête devant 60 000 bouquins.

À la Fête de l’Huma, préfiguration d’un monde meilleur, il y a un État de Palestine (c’est écrit noir sur blanc, au fronton du stand de l’OLP, en plein cœur du village du monde), on a banni les armes nucléaires, Marwan Barghouti a été libéré, la construction européenne a été orientée au profit des peuples, les printemps arabes ont écarté les tentatives de confiscation et tracent 
leur chemin vers l’émancipation…

À la Fête de l’Huma, préfiguration d’un monde meilleur, on a vu Jean Jaurès. Des acteurs de théâtre ont en effet dit, en tous points de la Fête, des discours du fondateur de l’Humanité. Surtout, « la victoire de Jean Jaurès », dont il était question dans un débat au village du livre, c’est certainement le deuxième nom de cette Fête qui non seulement revendique le « bonheur 
sur terre » mais y travaille.

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 13:46

 

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La Fête de l’Huma est un trésor national. Depuis l'auto-sabordage du Parti communiste italien à la fin des années 80, aucun autre parti de gauche en Europe n’a ni la capacité ni la volonté d’organiser une fête populaire de cette importance. Car la Fête de l’Huma reste un événement politique majeur à gauche, y compris dans les années de reflux révolutionnaire ou de désunion à gauche.

 

De nos jours, nul besoin d’être communiste pour s’y presser. S’y rendent ceux qui se revendiquent de la gauche de transformation sociale. Peu importe la chapelle d’origine ou l’étiquette du jour. C’est la gauche de gauche qui se réunit à La Courneuve. Afficher un état d’esprit anticapitaliste et proclamer son attachement à un idéal socialiste (entendu de manière large), revêt ici une signification concrète. Quiconque à la Fête de l’Huma véhicule cet habitus politique voyage en territoire ami.

 

La Fête fait office de maison commune pour le peuple de gauche. C’est à ce titre que ce rassemblement est un joyau politique, un patrimoine commun d’une valeur inestimable. C’est aussi un véritable lieu de mémoire des gauches ; une mémoire pratique, incorporée et vivante. A la Fête de l’Huma, on y débat beaucoup de politique, bien sûr, mais on y joue aussi, on danse, on se divertit. Les jeunes et les enfants ne sont pas oubliés. Certains regrettent la part croissante prise par les concerts de musique « pour jeunes ». Pourquoi pas ? En quoi cela nuirait-il à l’apport politique de l’événement ? Et si ces concerts amènent un seul jeune dépolitisé vers la gauche, c’est en soi un acte positif.

 

En réunissant près de 280 auteurs, des universitaires et des artistes de premier plan, la Fête de l’Huma continue d’agir comme un aimant auprès de nombre d’intellectuels en France et en Europe. La visite du Village du livre est édifiante : on y trouve une masse de livres, de documents et de revues passionnants, preuve s'il en est de la vitalité de la pensée critique dans les sciences sociales et dans l'édition en général.

 

La deuxième semaine de septembre, la Fête de l’Huma est inscrite sur l’agenda de quelques centaines de milliers de citoyens. Tous ne sont pas des militants au quotidien, loin s’en faut, mais ils appartiennent à la famille de la gauche. Ils sont de la gauche réelle, celle qui incarne la condition du peuple dans sa diversité : les gens de peu, les moyens, les petits ou les dominés. Tous ont en commun le refus de l’ordre capitaliste dominant.

 

Pourtant unitaires pour quatre, aucun des camarades rencontrés ce weekend n’accepte la fatalité d’une gauche de gouvernement qui tourne le dos aux intérêts du peuple. Il suffirait qu’un ministre socialiste ou Vert vienne se promener dans les « Avenues » de la Fête (toutes baptisées du nom d’un personnage illustre de la gauche internationale), pour se rendre compte combien ce gouvernement « de gauche » a trahi les (maigres) espoirs de celles et ceux qui avaient voté pour François Hollande il y a plus d’un an à peine. Ce rejet est tellement massif et radical qu’il suscite en moi un sentiment vertigineux : dans ces conditions, comment la gauche pourra-t-elle espérer remporter les prochaines élections ? Evidemment, ces ministres évitent soigneusement de venir à la Fête et, ainsi, la probabilité que ma prédiction se réalise se renforce.

 

Débat, Fête de l’Humanité, 15 septembre 2013. 
Débat, Fête de l’Humanité, 15 septembre 2013.

 

La Fête de l’Huma est enfin un lieu de socialisation intense. Les plus anciens et les plus assidus comprendront ce que j’entends ici. On y rencontre tant d’ami(e)s, de camarades ou de simples connaissances. On s’y fait des ami(e)s aussi. On boit, on mange la cuisine régionale préparée dans les stands des fédérations du PCF. Le travail et le dévouement militants sont époustouflants. Il est réjouissant et émouvant de voir ces milliers de bénévoles s’activer sans répit pendant plus de trois jours ; pour leur parti, mais pour la gauche de transformation sociale, leur gauche.

 

La Fête de l’Huma est au cœur du patrimoine de la gauche française et internationale. La forte représentation internationale dans les allées du parc de La Courneuve en fournit la démonstration chaque année. Cette Fête aide à résister à l’air du temps actuel, morose et souvent ignoble.

 

Blog de Philippe Marlière (Médiapart)

Le 16 septembre

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 13:39

 

 

 

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Pas de débat limité dans le temps à l'Assemblée Nationale

 

André Chassaigne, président du groupe des députés du Front de gauche (FG), a annoncé mardi qu’il allait s’opposer à une limitation de la durée du débat à l’Assemblée nationale du projet de loi sur les retraites, dont l’examen doit commencer le 7 octobre.

 

«Les députés du Front de gauche sont déterminés à mener une bataille (...) en multipliant les amendements et en étant très présents en séance», a-t-il déclaré en conférence de presse.

 

«Je demanderai l’application de l’article 49 alinéa 11 du règlement de l’Assemblée qui permet à un président de groupe de s’opposer au temps programmé sur un texte, lorsque la première lecture intervient moins de six semaines après son dépôt ou moins de quatre semaines après sa transmission», a précisé le député PCF du Puy-de-Dôme.

 

La conférence des présidents de l’Assemblée, qui réunit autour du président de la chambre basse les vice-présidents et présidents de groupes politiques notamment, peut décider d’un «temps législatif programmé», qui consiste à fixer une durée maximale pour l’examen de l’ensemble d’un texte.

 

Selon M. Chassaigne, il était prévu qu’un temps programmé soit fixé pour l’examen du projet de loi sur la réforme des retraites, qui n’a pas encore été déposé.

 

Le 18 septembre 2013

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 09:11
"J'ai été membre actif de la Fête de l’Huma!"


 

 

 

Dimanche après-midi, l’humoriste Jamel Debbouze a créé l’événement en se produisant pour la première fois sur la grande scène devant plus de 80 000 personnes. Pour l’artiste originaire de Trappes, qui fit ses débuts sur scène ici, passer à la Fête de l’Huma est une vraie « consécration ». Extrait de l'entretien exclusif qu'il a accordé à l'Humanité.

 

Dimanche, sur la grande scène, vous allez vous produire devant 80 000 personnes. Pas trop le trac ?

JAMEL DEBBOUZE. 80 000 personnes? C’est ce que je fais quotidiennement ! (Rires.) Cela fait trois ans que je tourne avec le spectacle Tout sur Jamel. On s’arrête avec vous. C’est la der des der. Vous me faites un beau cadeau. C’est exceptionnel de se retrouver dans une telle configuration. Jouer devant autant de monde, et surtout dans cette ambiance. La Fête de l’Huma, c’est particulier.

 

Mais vous, vous étiez déjà venu à la Fête, à vos débuts?
 

JAMEL DEBBOUZE. Vous rigolez ou quoi, j’étais membre actif de la Fête de l’Huma! J’y ai joué à différentes reprises. Il faut que vous sachiez un truc. Quand on était à Trappes, les seuls Français qui nous parlaient, c’était les communistes. C’est les seuls qui n’avaient pas peur de nous, eux et les Gitans ! (Rires.) Donc, on se retrouvait à la Fête avec des gens qui nous prenaient en considération et qui nous proposaient de faire toutes sortes de choses, et essentiellement boire du vin chaud à la canette! C’était dégueulasse, mais on le faisait parce que les mecs étaient supersympas. Je me rappelle des cocos de Trappes qui nous emmenaient dans leurs bus. Après, j’ai joué dans des petits stands, devant des gens qui avaient de la boue jusqu’aux genoux, dans un vacarme monstre, entre des discours de Robert Hue et des gens qui lançaient des fers à cheval dans des stands d’animation. Je me souviens de ma propre expérience de la Fête de l’Huma comme artiste débutant, comme spectateur et comme buveur de vin chaud ! Mes premières scènes, c’était dans des stands avec la compagnie Déclic Théâtre de Trappes.

 

Comment avez-vous réagi lorsqu’on vous a proposé de faire la grande scène?
 

JAMEL DEBBOUZE. J’ai répondu carrément oui. C’est une consécration que de se retrouver sur la grande scène. Pour moi, c’est la récompense suprême parce que, pour le coup, t’es considéré comme un artiste majeur. Ça veut dire quelque chose de se retrouver sur cette scène. J’ai essayé d’être communiste, c’est très dur ! (Rires.) Porter des sandales avec des chaussettes rouges, c’est compliqué! Ce sont eux les premiers qui nous ont inculqué la notion de militantisme, de partage. J’ai essayé d’être communiste mais mes frères me prenaient tous mes habits, tous mes disques! (Rires.) Je plaisante, mais c’est vrai que j’étais fasciné par ces gens qui, a priori, n’avaient pas d’a priori.

 

Les humoristes du Comedy Club seront là eux aussi, au stand de l’agora samedi soir...
 

JAMEL DEBBOUZE. Il y a eu une envie commune. On a tout de suite été les bienvenus, comme si on avait notre carte du Parti. Ça m’a vraiment fait chaud au coeur, car être considérés par ce festival, cela veut vraiment dire quelque chose pour nous, artistes. On ne fait pas la Fête de l’Huma comme on fait un autre festival. Il y a une pression et en même temps, une chaleur. Aux Vieilles Charrues, il y a quelques années, c’était la première fois que je jouais en plein air devant autant de monde. Mais aujourd’hui, avec la Fête de l’Huma, c’est complètement différent. D’abord, je suis conscient de ce qui m’attend. Ce n’est pas une mince affaire. C’est devant un public énorme, en plein jour. Ce n’est pas de la musique, pour capter l’attention, il va falloir envoyer!

 

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Interview à l'Humanité

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