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Peine De Mort

17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 07:14

 

Après la participation d'une quarantaine de

personnes au débat politique sur les résultats

des cantonales et la préparation des échéances

électorales de 2012 ...

 

IMG 1934

 

IMG 1937

 

... plus d'une centaine étaient présentes

à l'apéritif où Serge Tarassioux a remercié

toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés

pour le faire gagner sur le canton ...


IMG 1960

 

IMG 1962

 

Nous avons tous ensemble fêté les 60 ans

de notre ami Roland Lelong et mangé

la Paëlla cuisinée par nos amis de

l'Association des espagnols de Meyzieu.

 

IMG 1966

 

IMG 1940

Nous avons ensuite dansé et bu du rosé,

du rouge, du Champagne ou du crémant

jusqu'à une heure avancée de la nuit.


Nous remercions chaleureusement tous les participants qui ont permis la réussite de cette initiative politique, festive, fraternelle et surtout très dynamique marquée par la très forte conviction de se rassembler pour gagner tout de suite et en 2012!

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 20:20

 

Bernard Lamirand était présent,

il nous livre ses appréciations à chaud.


Un grand moment, ce 39ème congrès de la Fédération CGT de la métallurgie, qui s'est tenu la semaine dernière à Reims. Un congrès qui sentait bon la lutte revendicative, l'envie de s'en sortir de ces années de crise écrasant les travailleurs dans la machine à profit.

 

Il serait bien ardu de citer toutes ces interventions venant de délégués (es), qui, manifestement, savaient pourquoi ils étaient venu à ce congrès. Et ce n'était pas pour faire de la figuration.

 

Je retiens surtout ces interventions concernant les salaires: une volonté maintes fois exprimée d'en finir avec le rapt de la richesse créée, prises par les actionnaires et les profiteurs de tous poils. Bien sûr, certains exprimèrent des doutes sur la bataille des retraites: est -ce un échec définitif ou un répit ? Sur cette dernière question, l'attentisme a été rejeté:  attendre les élections n'était pas manifestement le choix des délégués (es).

 

De nombreuses luttes furent précisées et montrent qu'actuellement, dans la métallurgie, l'action revendicative se déploie et obtient des succès notamment en matière de salaires et cela faisait plaisir d'entendre ces militants (es) égrenaient leurs  succès et les augmentations obtenues. "Enfin des luttes pour et pas seulement contre", me disait un  délégué à la pause.

 

Des jeunes syndicats CGT naissent à travers ces luttes. Dans les témoignages il fut fait état de progrès sensibles aux élections professionnelles et dans certains endroits la CGT devient la seule organisation syndicale représentative. J'ai saisi aussi qu'un travail intéressant se faisait en direction des PME, un champ où la présence syndicale commence à se manifester à nouveau dans la métallurgie notamment dans les entreprises sous-traitantes de grands groupes industriels.

 

J'ai été étonné de voir revenir une vieille revendication CGT : l'échelle mobile des salaires. De la bouche de jeunes délégués cela montre à quel point se fait sentir la nécessité de garantir son salaire par rapport aux prix mais aussi de l'augmenter comme disaient des intervenants. Des remarques nombreuses sont venues sur les difficultés de vivre avec des salaires et des retraites insuffisantes et l'exaspération était perceptible par rapport à ces prix qui ne cessent de grimper et les records du CAC 40.

 

Autre satisfaction, les adhésions à la CGT. Plus de 15740 adhésions réalisées depuis 3 ans dans les conditions difficiles de l'époque qui nous placent maintenant à 63 837 syndiqués. Dans ces satisfactions il faut aussi raison gardée, certes près de 64 000 syndiqués (es) c'est précieux, mais par rapport à plus de 1 million et demi de travailleurs dans la métallurgie, il y a du travail à faire. C'est ce qu'ont dit les délégués (es) et, me semble t'il, cette question de l'adhésion redevient un axe majeur de la vie syndicale où se perçoit que pour gagner il faut davantage de syndiqués et les 100000 sont atteignables.

 

Une autre remarque est à faire, elle est importante : désormais il y a autant d'ouvriers que d'ingénieurs, cadres, techniciens dans la métallurgie (50/50 %). Cela confère à la direction fédérale élue un travail à la hauteur de cette évolution. Certes il ne s'agit pas d'en rabattre sur le travail syndical en direction des ouvriers mais bien de prendre en compte ces catégories nouvelles ayant des qualifications professionnelles qui d'ailleurs ne sont pas reconnues. A écouter les interventions, ces catégories subissent le même sort que les ouvriers: elles sont précarisées et sous payées. A mon avis une attention particulière doit être portée sur cette donnée et l'UFICT - dont je ne conteste pas le nécessité- ne peut être le seul réceptacle pour prendre toute notre place dans cette évolution: c'est l'affaire de toute la fédération et de ses syndicats et USTM.

 

Un grand moment, le débat avec les invités d'autres pays, et en particulier la Palestine recueillant une ovation de la part du congrès mais aussi d'autres délégations comme celle du Japon, de l'IG Métall,de Tunisie etc.

 

Dans ce moment fort se ressentait surtout la nécessité d'aller plus loin dans l'unité des travailleurs face au capitalisme et face à cette crise que tous dénoncent. J'ai perçu qu'il y avait beaucoup de possibilités de convergences entre travailleurs de ces pays et que chacun d'entre eux voulaient avancer face à la mise en concurrence des salariés, comme ces expressions faites face aux délocalisations et qui marquaient le besoin de mieux se coordonner et d'établir ensemble des droits sociaux à l'échelon de ces multinationales qui exploitent et surexploitent à partir d'une main d'œuvre souvent inorganisée.

 

J'ai ressenti à ce moment la nécessité d'avoir un syndicalisme de luttes international et européen à la hauteur de cet enjeu et dépassant les clivages anciens et surtout ceux liés à  l'institutionnel comme le sont trop encore la CES et la CSI, même si ces derniers temps, du fait de la crise, se révèlent des changements pour un syndicalisme revendicatif et de luttes dans ces deux organisations internationales auxquelles la CGT adhère.

 

Dans ce congrès, la jeunesse était très présente, les retraités aussi, bien sûr, qui apportèrent leur contribution à ce renouvellement insistant particulièrement sur la continuité syndicale au moment du départ à la retraite.  Nous avons une fédération de la métallurgie en phase avec les exigences du monde du travail tel qu'il est aujourd'hui. Une fédération qui a subi une longue crise du fait de la casse industrielle de ses bastions de la sidérurgie, de la navale, de l'automobile, de la machine outils et qui, enfin, retrouve pleinement sa capacité d'agir.

 

Il me semble qu'une page s'est définitivement tournée:  celle des années de tourmente où elle avait perdu sa force d'entrainement et sa dynamique à impulser les luttes dans le plus important secteur privé où l'UIMM pouvait penser régner en maitre définitivement. Des signes de rétablissement s'étaient déjà affirmés lors de précédents congrès et notamment celui tenu à Lyon en 2008 où l'immixtion de nouvelles générations de militants dans la fédération, avec notamment des jeunes femmes et hommes et aussi des militants venant de l'immigration, changeait la donne.

 

Tout cela vient de s'authentifier à ce congrès et nous avons une fédération en capacité de faire: une organisation capable de mener les luttes fortes, à la hauteur de l'enjeu de classe dans le secteur privé, et face au patronat de l'UIMM et des grands groupes internationaux qui sévissent dans ce secteur.

 

Bien d'autres choses se sont dites à ce congrès, qui, rappelons-le, s'est préparé avec plus de 1000 débats et prés de 30 000 syndiqués réunis en la circonstance.

 

J'ai apprécié le rapport introductif de Philippe Martinez secrétaire Général de la FTM CGT : un  rapport introductif qui permet de voir loin, et notons aussi le rapport d'activité voté par la quasi-totalité des délégués (es) présents à ce congrès: un signe révélateur de la confiance en la Fédération pour animer les luttes et les coordonner.

 

La proposition faite par Philippe d'une grande action sur les salaires , l'emploi, la retraite et les conditions de travail à la rentrée de septembre a été retenue par le congrès et il évident que cette action doit être préparée par de nombreuses luttes dans les entreprises de la métallurgie et c'est le cas actuellement.

 

Enfin, notons le débat avec la jeunesse, en présence de Bernard Thibault, un  grand moment du congrès où les jeunes se sont exprimés pour un syndicalisme de terrain et une       CGT de terrain balayant les situations syndicales installées, acquises et vivotantes.

 

Oui, incontestablement, la fameuse phrase de la CGT employée me semble t'il par Georges Séguy ( me rectifier si nécessaire) lors d'un congrès de la CGT - "envahissez-nous"- est entrain de devenir réalité dans la métallurgie.

 

Dernière chose et qui montre que dans les boites, le venin du Front national n'est pas prêt de prendre: les délégués ont dit ce qu'ils pensaient de la volonté d'intrusion de la fille à Le PEN dans les syndicats: un leurre, une opération politicienne, un atout pour le patronat pour diviser et opposer les travailleurs entre eux. Dans le congrès il ne faisait pas de doute que cette organisation n'avait qu'un but jeter le poison du racisme et de la xénophobie en stigmatisant des travailleurs du fait de leurs origines et de leurs croyances.

 

Pour un ancien comme moi, de voir ma fédération enfin se relever après une longue période difficile, me fait un immense plaisir.

 

Bravo les jeunes et bien sûr tous ceux qui veulent que ça bougent et bon vent à cette nouvelle direction fédérale élue et qui aura a porter les engagements pris à ce congrès prometteur.

 

Bernard LAMIRAND

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 19:20

 

1454052 3 8038 le-directeur-du-fmi-dominique-strauss-kahn

DSK à gauche

 

DSK inculpé aux Etats Unis pour tentative

de viol et séquestration.

 

Telle est la bombe tombée ce matin dans tous les médias. Vrai pas vrai? Il n'y a jamais de fumée sans feu dit-on. Le château de l'Elysée est prudent, la blonde Le Pen un peu moins tout comme Attali qui ne fait pas dans la dentelle et pense que la candidature de DSK pour la présidentielle est une affaire réglée. Dans les rangs du PS on est solidaire, on attend l'enquête américaine pour commenter, sauf l'imbécile ambitieux Vals qui déclare qu'il sera candidat si DSK est conduit à renoncer. Il sera bientôt suivi par Colomb le maire de Lyon.

 

Les commentaires vont donc bon train. La nouvelle affaire DSK est le moyen de relancer la bataille médiatique sur la présidentielle qui n'a pourtant lieu que dans un an. On a bien le temps de voir.

 

Chaque média commente, spécule, utilise la petite phrase d'untel ou d'untel, remet au goût du jour ses favoris ou son (sa) favori à la présidentielle. Demain et mardi croyez-nous, nous serons  à nouveau envahis de sondages. Tout cela pour venir bousculer les consiences des électeurs qui peu à peu ont tendance à être déjà fatigués d'une campagne électorale partie bien avant l'heure.

 

Les têtes sont aux salaires, à l'emploi, au devenir des services publics, autant de thèmes qui sont insupportables à la droite, aux socio-libéraux et aux médias.

 

La seule chose qui est cachée dans cette affaire DSK, c'est le problème qu'elle pose au FMI d'une part et au capitalisme d'autre part.

 

En cas d'impossibilité ou de renoncement du bouillant Sarkozy, DSK constituait pour la capitalisme un super cheval de remplacement pour gérer en France ses affaires. Beaucoup dans le sérail comptait sur lui. Patatras le scénario possible risque de s'écrouler.

 

Alors en cas de renoncement quel cheval va jouer le capitalisme ? Pousser à fond Sarkozy mais bien trop discrétité auprès des français et qui risque d'être battu à plate couture dans un an, va t-il oser promotionner la fille Le Pen, pourquoi pas les choses sont déjà bien avancées dans et par les médias et avec "la blonde" il ne prend pas trop de risques pour ses intêrets qui seront préservés ou alors va t-il trouver le social libéral de service qui tournera sa veste comme l'ont déjà fait Besson, DSK, Bokel, Lang, Kouchner, Rocard, Vals, Colomb et bien d'autres.

 

Il nous faudra patienter un peu. D'une part pour voir plus clair sur l'affaire elle-même, bien que l'on ne nous fera pas croire que c'est un nouveau coup de Jarnac de L'Elysée comme certains le laissent entendre et d'autre part pour saisir le sens de la pression qui va à nouveau s'exercer sur les français qui ont d'autres chats à fouetter compte tenu de la gravité de leur situation chaque fin de mois.

 

Alors attendons et en attendant battons-nous, les patrons eux ne sont pas en prison ni le gouvernement. La France sociale et démocratique ne va quand mêmepas s'arrêter de vivre parce que DSK a joué au con!

 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 23:18
Le parquet demande une enquête
sur Christine Lagarde

 

 

La ministre de l'économie, Christine Lagarde, lors de son audition mardi 23 septembre 2008 par la commission des finances de l'Assemblée nationale, sur les choix du recours à un arbitrage dans le cadre de l'affaire Adidas.

La ministre de l'économie, Christine Lagarde, lors de son audition mardi 23 septembre 2008 par la commission des finances de l'Assemblée nationale, sur les choix du recours à un arbitrage dans le cadre de l'affaire Adidas. AFP/PIERRE VERDY

   

Le procureur général près la Cour de cassation a demandé, mardi 10 mai, l'ouverture d'une enquête pour "abus d'autorité" contre Christine Lagarde, concernant l'attribution de 285 millions d'euros de fonds publics à Bernard Tapie en 2008, qui avait mis un terme à l'affaire Adidas. Jean-Louis Nadal, saisi par des députés socialistes, a demandé cette procédure contre la ministre de l'économie à la Cour de justice de la République (CJR). M. Nadal explique sa démarche au patron des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, dans une lettre que Le Monde s'est procurée.

 

 

La commission des requêtes de la CJR, composée de trois magistrats, devrait se prononcer d'ici un mois sur la recevabilité de cette demande. Si tel était le cas, le procureur général saisirait immédiatement la commission d'instruction de la CJR, qui mènerait ses investigations, avant un éventuel renvoi devant la CJR. "C'est une étape normale de la procédure, a immédiatement réagi l'entourage de la ministre. Elle va permettre à Mme Lagarde de produire à nouveau toutes les informations en sa possession et de démontrer l'absence de fondement de ce dossier".

 

Nanar , lui, fait le simplet et estime qu'une éventuelle enquête sur Christine Lagarde ne changera rien à la procédure. "Je vous confirme [...] que toutes ces gesticulations n'ont pas le pouvoir d'inverser le cours de la décision, qui est un arbitrage en droit en dernier ressort. Qu'on arrête ces fantasmes!", a déclaré M. Tapie. "C'est du délire total, poursuit-il.

 

Le Consortium de réalisation (CDR), qui gère le passif du Crédit Lyonnais et qui a réglé l'affaire de la vente d'Adidas, "n'a pas fait d'accord avec moi mais avec les liquidateurs, sous le contrôle de juges commissaires et du parquet. C'est qu'ils estimaient que toutes les conditions étaient remplies. Je suis donc absolument convaincu que ça débouchera sur le fait que les choses ont été faites de manière normale." 

 

"NOMBREUX MOTIFS DE SUSPECTER LA RÉGULARITÉ"

 

Les députés socialistes visaient le choix de la ministre de l'économie de recourir fin 2007 à un tribunal arbitral pour trancher le litige Bernard Tapie au Crédit Lyonnais, plutôt que de s'en remettre à la justice traditionnelle, en l'espèce la cour d'appel de Paris. Jean-Louis Nadal avait donné au ministère de l'économie, à la Cour des comptes et à la commission des finances de l'Assemblée nationale jusqu'au 20 avril pour lui transmettre des éléments complémentaires relatifs à la sentence rendue par le tribunal arbitral. "L'ensemble de ces pièces a permis au procureur général de relever de nombreux motifs de suspecter la régularité, voire la légalité du règlement arbitral litigieux pouvant caractériser le délit d'abus d'autorité", écrit le parquet général dans un communiqué.

 

Fin 2007, Christine Lagarde avait ordonné la désignation de trois juges-arbitres pour trancher une bonne fois pour toutes le litige tentaculaire opposant depuis douze ans Bernard Tapie au Crédit lyonnais dans le cadre de la vente d'Adidas.

 

Après six mois de travail, en juillet 2008, le tribunal arbitral avait condamné le CDR à verser 240 millions d'euros de réparation à M. Tapie, auxquels s'ajoutaient une centaine de millions d'euros d'intérêts et 45 millions d'euros pour préjudice moral. Cette décision avait alors provoqué l'indignation de nombreux parlementaires de gauche.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 20:36

 

Question d’actualité - Mardi 10 mai 2011

 

EN FINIR AVEC LES INJUSTICES ET L’AUSTERITÉ

 

Monsieur le Premier Ministre,

 

Vous ne pouvez ignorer la colère que suscite la politique que vous poursuivez depuis 4 ans avec le Président de la République.

 

Les français voient bien ce qui vous anime : largesses pour les privilégiés, ceinture pour nos concitoyens.
Chacune de vos réformes apporte son lot d’austérité supplémentaire. Vous y ajoutez de surcroît une indécente surenchère de chasse aux voix à l’approche de l’élection présidentielle.

 

Après les immigrés désignés comme envahisseurs et boucs émissaires, ce sont à présent les titulaires du RSA qui sont traités de fainéants. Avec un discours mensonger vous humiliez ces français. Vous êtes capable d’atteindre des sommets.

 

Après cette séance, nous allons avoir à voter un projet de loi constitutionnel relatif à l’équilibre des comptes publics. Il s’agit d’inscrire dans le marbre de la Constitution l’austérité comme règle désormais intangible des budgets de la France. Le corset de fer de Bruxelles et du FMI devient la norme. Il y a déjà du sang et des larmes pour les grecs et les portugais, c’est ce que vous préparez pour le peuple de France.

 

Cette politique de classes à la Thatcher est exclusivement au service des 1 % de français nantis qui se gavent. Des milliers de gens sont entrés en Résistance de l’ouvrier, au technicien, cadre, artisan, employé de PME, salarié de la couche moyenne. Ils en ont marre de cette politique d’un pays qui marche sur la tête. Allez-vous arrêter cette folie d’une France du renoncement ? Allez-vous arrêter de fouler aux pieds la souveraineté populaire ?

 

Réponse du ministre du budget, des comptes publics, M. François Baroin

 

M. Le député André Gerin, dans quel monde vivez vous ? Le vôtre s’est effondré il y a un peu plus de 20 ans. Vous ne vous en êtes jamais remis. Il n’y a eu aucune autocritique. Il faut effacer la buée qu’il y a sur vos lunettes M. Gerin et regarder ce qu’il s’est passé au cours de ces dernières années.

 

Une crise est passée par là. Elle a frappé le monde entier. Vous devriez plutôt vous féliciter de la manière le gouvernement, le Président de la République, la majorité ont accompagné les douleurs sociales, les épreuves humaines, ont mis en place un dispositif et une addition d’amortisseurs sociaux qui ont permis à notre pays et c’est un fait, c’est un fait.


Contester la vérité ne l’effacera pas. Notre pays a mieux traversé la récession économique, en est sorti plus vite, accompagné, par un bouclier social qui s’appelle le RSA dont nous sommes fiers et qu’il faudra évidemment mettre en valeur, mettre en lumière, au service d’une certaine idée de l’insertion économique, pour les plus démunis, qui ont le plus besoin de la solidarité nationale. Et nous avons une
trajectoire, nous avons une méthode et nous avons un calendrier.

 

Cette trajectoire c’est une réduction intangible de nos déficits publics qui nous fixent de revenir en 2013 au niveau du déficit que nous avions avant la crise. Ce calendrier, il se déroule là-aussi de façon mécanique à travers les lois de programmation des finances publiques et qui seront désormais, je l’espère bientôt, inscrites dans la Constitution avec les lois cadre. Et enfin, la méthode elle est de discuter avec les partenaires, elle est de prendre des engagements, elle est de respecter ces engagements et ce calendrier. Le nier c’est persister dans l’erreur.

 

Ne pas vouloir le voir c’est regarder son nombril et ne pas constater que le monde a changé et nous voulons préserver notre modèle social et c’est en menant cette politique que nous y parviendrons.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:09

  "Tous les matins, on se réveillait pour trouver encore plus de cadavres, on les gardait vingt-quatre heures avant de les jeter par dessus bord (...) les derniers jours on ne savait plus qui on était. Soit on priait, soit on mourait".

Ce témoignage recueilli par le Guardian fait état du naufrage d'un bateau de migrants africains en Méditerrannée. Un naufrage que l'OTAN aurait délibérément ignoré selon les informations du quotidien britannique.

Le bateau de migrants aurait en effet cherché à entrer en contact avec un navire de l'OTAN, selon le Guardian"il s'agit probablement du navire français le Charles-de-Gaulle, qui était en opération en mer Méditérranée pendant cette période".

Une information démentie par l'état-major des armées. Contacté par Rue 89, une porte-parole affirme : "Nous n'avons pas croisé ce type d'embarcation. Nous nous serions évidemment portés à son secours. Nous ne sommes pas concernés. Il ne s'agit pas d'un bâtiment français."

Le Guardian relaie également le démenti d'un porte-parole des autorités maritimes françaises avant de souligner : "Après lui avoir soumis des reportages indiquant [la présence du navire], un porte-parole s'est refusé à tout commentaire." Le droit maritime international oblige les navires, y compris les bateaux militaires à répondre aux alertes d'autres embarcations et à offir leur aide quand cela est possible.

AUCUN PAYS N'ADMET AVOIR ÉTABLI UN CONTACT AVEC LE BATEAU

Selon le Guardian, le bateau transportait soixante-douze passagers, parmi eux des femmes, des enfants en bas âge et des réfugiés politiques. Il aurait quitté Tripoli pour l'île italienne de Lampedusa le 25 mars avant d'échouer sur les côtes libyennes, près de Misrata le 10 avril. En difficulté, les migrants auraient d'abord contacté une association de défense des droits des réfugiés à Rome, qui aurait à son tour alerté les gardes-côtes italiens. Un hélicoptère militaire aurait ensuite survolé l'embarcation.

"Les pilotes, qui portaient des uniformes militaires, ont lâché des bouteilles d'eau et des paquets de biscuits, ils ont fait signe aux passagers de maintenir leur position avant qu'un bateau de sauvetage ne les rejoigne. L'hélicoptère est parti et aucune aide n'est arrivée," détaille le Guardian, qui a reconstitué le récit du naufrage à l'aide de témoignages de survivants et de personnes contactées par les passagers. Aucun pays n'a admis avoir établi un contact avec le bateau d'immigrants indique le journal.

Après plusieurs jours à la dérive, "le 29 ou le 30 mars, le bateau a approché un porte-avion de l'OTAN de si près qu'il aurait été impossible que ce dernier ne remarque pas l'embarcation. Selon les survivants, deux avions ont décolé du navire et ont survolé leur bateau à basse altitude tandis que les immigrants se tenaient debout, soulevant deux bébés affamés. Incapable de se rapprocher du porte-avion, le bateau a dérivé. A court de vivres, d'essence et de moyens de contacter le continent, ils ont commencé à mourir de faim les uns après les autres", décrit le Guardian. Sur les soixante-douze passagers, neuf ont survécu, précise le quotidien.

 

http://estb.msn.com/i/5E/F7FA0B3349F21BCD0FA609FB6AC9E.jpg

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 07:09

 

Laurent Wauquiez qui ne doit pas savoir ce qui signifie perdre son emploi et devoir survivre avec 460 euros par mois propose de "plafonner le cumul de tous les minima sociaux" et faire travailler gratuitement, 5 heures par semaine, celles et ceux qui se trouvent exclus du marché du travail.

 

Au moment même où le gouvernement peaufine sa réforme de l'ISF dont 1 900 foyers sortiront grands bénéficiaires avec un gain de 300 millions d'euros, le ministre n'affiche d'ambitions sociales que pour les priviligiés, actionnaires, rentiers et très hauts revenus.

 

La crise financière et la politique de Nicolas Sarkozy aux ordres des directives de l'Europe libérale ont cassé des centaines de milliers d'emplois et quand la situation exige d'augmenter significativement les salaires - et les minimas sociaux -, de créer des emplois stables, ce gouvernement cherche à opposer les travailleurs sans emploi aux travailleurs précaires et les travailleurs français aux travailleurs étrangers, en suggérant de priver de protection sociale pendant 5 ans les travailleurs immigrés légaux.

 

Cette dernière "proposition" est aussi illégitime que scandaleuse et n'est rien d'autre qu'une incitation au travail non déclaré dont les premières victimes seront tous les travailleurs.

 

Ceux qu'il faut plafonner sont les très hauts revenus et les revenus du capital

 

Le PCF propose : - l'augmentation immédiate du SMIC à 1600 euros bruts et l'augmentation significative des salaires et minima sociaux, d'abord en diminuant drastiquement la part des profits des entreprises qui est aujourd'hui captée par la finance, - l'interdiction de tout licenciement aux entreprises qui distribuent des dividendes, - la création de nouveaux pouvoirs d'intervention pour les salariés dans leur entreprise pour leur permettre de décider de l'utilisation des profits dégagés par son activité, - un changement des critères du crédit bancaire et des aides publiques pour réorienter l'argent au service des besoins humains, - une réforme de la fiscalité réellement progressive qui augmente la contribution des revenus du capital et des plus hauts revenus.

 

Déclaration du PCF

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 15:20
"Assistanat" : les mauvais exemples de Laurent Wauquiez

 

Un article du Monde 


 

 

Après l'offensive identitaire lancée par la majorité au début de l'année, certains annoncaient l'ouverture d'un front "social", visant l'assistanat. Laurent Wauquiez, ministre des affaires européennes et animateur du groupe La Droite sociale, s'est exprimé dimanche 8 mai sur cette thématique, en stigmatisant "les dérives de l'assistanat", qu'il a qualifiées de "cancer de la socété française".

 Selon M. Wauquiez en effet, "aujourd'hui, un couple qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes de minima sociaux, peut gagner plus qu'un couple dans lequel il y a une personne qui travaille au smic, a-t-il avancé. Ça c'est la société française qui tourne à l'envers."

 

Pour lutter contre ce "cancer", Laurent Wauquiez propose deux mesures : plafonner l'ensemble des minima sociaux à 75 % du smic et obliger les bénéficiaires du RSA à effectuer 5 heures hebdomadaires de travaux de "service social". Pourtant, le constat comme les propositions du ministre paraissent discutables. Décryptage.

 

 

Un couple au RSA gagne moins qu'un couple avec un smic. L'exemple de M. Wauquiez constitue une affirmation forte... mais fausse.  En 2011, un couple sans enfants touche 700 euros de RSA environ s'il ne travaille pas. Mais il ne les cumule pas avec d'autres aides : le principe du RSA est qu'il correspond à un forfait. Si le couple est éligible à l'aide au logement (APL), on retirera de son RSA un forfait de 109,11 euros, en échange de cette aide (une personne seule perdrait 54,56 €).

 

De son côté, le couple avec un seul revenu au smic, en 2011, touche 1 070,11 euros. Il gagne donc a priori plus que le couple assujetti au RSA. Ajoutons que ce couple avec un seul revenu au Smic est lui aussi éligible à l'aide au logement, qu'il peut cumuler avec un salaire. L'équation de M. Wauquiez est donc quelque peu faussée.

 

Même avec des enfants, un couple au smic gagne plus. Le nombre d'enfants ne change pas la donne. Comme l'explique Alice Brassens, responsable du revenu de solidarité active et des politiques territoriales au sein l'ANSA (Agence nouvelle des solidarités actives), créée par le gouvernement pour mettre en place cette mesure, "le RSA est familialisé, il est calculé en fonction des ressources du foyer, sur le principe d'un différentiel de revenus", précise-t-elle. En clair, il est majoré en fonction de la situation familiale, mais ses bénéficiaires n'ont pas droit à d'autres allocations familiales.

 

Un couple avec un enfant perçoit ainsi, selon le barême des allocations familiales, 840,59 euros de RSA. Avec deux enfants, la somme monte à 980,56 euros. On compte ensuite 186,80 euros par enfant supplémentaire. Un couple au RSA avec trois enfants perçoit donc 1 167,36 euros, soit effectivement 97 euros de plus qu'un couple sans enfants dans lequel une seule personne travaille et perçoit le smic.

 

Mais à taille de foyer équivalente, l'exemple ne tient plus : un couple avec trois enfants, dont un seul des deux parents travaille et touche le smic a lui droit à différentes prestations, notamment les allocations familiales. Celles-ci atteindraient un montant de 178,84 euros pour un enfant et 286,94 euros pour trois enfants.

 

Un couple avec un seul smic et trois enfants gagne donc dans tous les cas davantage (1 357 euros) qu'une famille de même taille au RSA (1 167,36 euros). Et peut en outre cumuler une aide au logement, ce que les allocataires du RSA ne peuvent faire. Ajoutons qu'à partir de quatre enfants, ce même couple pourrait.... obtenir une aide au titre du RSA. Justement au nom du principe selon lequel ceux qui touchent le RSA sans travailler ne doivent pas a priori toucher plus que ceux qui travaillent.

 

Des "droits connexes" difficiles à évaluer. Par son exemple, M. Wauquiez pense peut-être à ce que les spécialistes appellent "droits connexes", des aides spécifiques pour les plus pauvres : couverture maladie universelle (CMU), aides spécifiques versées par les départements ou les régions (transports aidés, garde d'enfants...) ou encore tarifs sociaux d'électricité, par exemple.

 

Ces aides sont effectivement versées aux bénéficiaires du RSA et pas systématiquement aux smicards, encore que le critère pris en compte soit essentiellement celui du revenu et pas du statut.

 

En prenant un cas concret, celui de la CMU, celle-ci ne dépend pas d'un statut mais d'un plafond de ressources. A 1 070 euros net par mois, le couple vivant avec un seul smic aurait ainsi droit à celle-ci s'il a deux enfants. Ce couple pourrait également bénéficier du tarif social de l'énergie, puisqu'il est accessible aux personnes bénéficiant de la CMU.

 

Nombre de ces aides, territorialisées et spécifiques, sont difficiles à évaluer sur l'ensemble du pays. "La réforme n'est pas complète, reconnaît Alice Brassens. Nous sommes en train d'étudier ces droits connexes pour mieux les intégrer dans le calcul du RSA."

 

Plafonner les aides à 75 % du smic reviendrait à les diminuer. Laurent Wauquiez propose de "plafonner le cumul de tous les minima sociaux à 75 % du smic, pas plus". Soit 802, 58 euros. Une somme inférieure à ce que perçoit un couple avec un enfant touchant le RSA sans travailler. A partir de deux enfants et au-delà, ce plafonnement reviendrait donc à diminuer fortement les prestations sociales versées.

 

En mars 2011, le RSA, instauré en 2009, a été versé à 1,8 million de personnes. La majorité des bénéficiaires (1,15 million) n'avait pas d'activité et touchait ce qu'on nomme un "RSA socle" (446 euros pour une personne seule, 700 pour un couple).

 

Mais 446 000 personnes gagnant un faible salaire ont touché une compensation du RSA. Contrairement au RMI, qu'il remplace, le RSA est en effet cumulable avec une activité, dans une certaine mesure. "La philosophie du RSA, précise Alice Brassens, c'est de gagner plus si l'on travaille que si l'on n'a pas d'activité."

 

Plafonner les aides irait potentiellement à l'encontre de la philosophie du RSA, qui permet justement de travailler partiellement pour toucher un complément de revenu sans perdre son allocation, afin d'éviter les effets de seuil.

 

L'activité obligatoire risque d'entraîner des effets pervers. Autre proposition du ministre, instaurer "chaque semaine cinq heures de service social" obligatoire en contrepartie du RSA. Outre le fait que 446 000 bénéficiaires de cette allocation travaillent, cette proposition présente un certain nombre de risques, précise Alice Brassens : "C'est illogique : le RSA implique déjà  l'obligation de suivre un parcours d'insertion, sous peine de radiation."

 

De plus, souligne la responsable, les travaux proposés par le ministre, qu'il s'agisse de "l'accueil de service public" ou de la surveillance des sorties d'école, sont déjà des postes en contrats aidés, justement proposés à des publics en réinsertion.

 

Remplacer ces personnes – généralement rémunérées sur des contrats d'une vingtaine d'heures – par des allocataires du RSA, risquerait de précipiter ces publics vers la désinsertion. Et éventuellement de les voir grossir les rangs des allocataires du revenu de solidarité active.

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 15:03

 

« L’argent ne fait pas le bonheur

de celui qui n’en a pas »,

 écrivait Boris Vian.

par Raymond Combaz, lundi 9 mai 2011, 14:56

 

Les dernières statistiques officielles attestent un creusement des inégalités depuis 2004.

 

Résumons à gros traits : les pauvres sont toujours aussi nombreux et aussi pauvres mais les riches sont de plus en plus riches. Les revenus du patrimoine ont ainsi augmenté de 11 % chaque année en 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008. À peu près dans la même période, les revenus d’activité ont progressé de 39 % pour les 0,01 % de Français les plus riches. L’avènement de Nicolas Sarkozy et la mise en place du bouclier fiscal n’ont évidement pas inversé une tendance que va accélérer la prochaine réforme de l’ISF.

 

C’est de cet écart que naît le ras-le-bol français. La question sociale doit être au cœur de l’année qui vient et donc des choix électoraux de 2012. Échaudés par les mots creux et les promesses évanouies, les électeurs attendent des transformations profondes.

 

Les suicides en série chez France Télécom mettent l’accent sur des conditions de travail rendues inhumaines, une obsession de la baisse du coût du travail qui broie des vies, des techniques de management qui culpabilisent les salariés jusqu’à les faire désespérer d’être. Au cœur de l’entreprise, les droits de l’homme sont violemment affectés. La précarité qui est la marque de la majorité des emplois créés contamine les rapports au travail lui-même. Alors qu’il devrait être le terreau de la construction des destinées individuelles et collectives, il devient un parcours du combattant.

 

Cette préoccupation reste au cœur de l’actualité sociale.

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 12:49

 

Mais c'est fou!

 

Depuis l'année 2010 et le début 2011 les peuples d'Europe se font entendre. En France d'abord sur les retraites, en Grèce, en Grande Bretagne, au Portugal, en Roumanie, en Irlande ou en Italie pour refuser massivement les plans d'austérité imposés par le FMI et l'union Européenne.

 

Depuis le début de l'année 2011, les peuples des pays arabes se mobilisent et chassent leurs dirigeants qui sont le plus souvent des dictateurs soutenus par les Etats dits développés notamment les USA, la France, l'Allemagne et la Grande Bretagne. Ces peuples rejettent la corruption, la répression, exigent la démocratie, le droit au progrès social et refusent de se laisser entrainer dans des voix sans issue comme l'islamisme.

 

Dans le même temps les pays d'Amérique du Sud poursuivent leur émancipation du libéralisme qui connait sa plus grave crise économique au moment même où les pays émergents tels que la Chine, l'Inde ou le Brésil commencent à lui tailler des croupières sur les marchés mondiaux.

 

Ainsi le capitalisme rencontre de graves difficultés qu'il n'a jamais connu jusque là et qui remettent en cause sa domination planétaire. Les peuples lui résistent et cherchent une alternative qui se fraie peu à peu un chemin avec les luttes.

 

Il a donc besoin de reprendre l'initiative et de mettre la pression idéologique sur les peuples à l'échelle mondiale.

 

C'est pourquoi les Etats les plus puissants qui le gèrent à l'echelle mondiale ont décidé d'intentifier la répression, de bafouer les règles internationales en multipliant les guerres: l'Irak, l'Afganisthan, la Côte d'ivoire, la libye ou le maintien volontaire du conflit Israëlo-Palestinien sont les cas plus actuels de cette attitude guerrière des Etats dominants.

 

Chez eux, c'est la méthode du "bouc émissaire" qui le rend responsable de tous les maux de la société, accompagne la promotion de l'Extrême Droite et favorise les divisions alors que face à la crise actuelle du capitalisme le besoin de se rassembler pour résister et changer n'a jamis était aussi grand. La lutte dite anti-terrorisme fait partie de cet arsenal de dispositions promues par les Etats dominants.

 

Ainsi en moins d' un mois nous venons de vivbre des évènements d'une importance capitale. Nous ne pouvons ni les banaliser ni les sous-estimer. Ils s'inscrivent dans cette stratégie de reconquête idéologique afin de garantir aux grandes firmes mondiales la poursuite de leur domination. Certes il ne s'agit pas d'une position de force mais beaucoup plus le signe des difficultés que rencontrent le capitalsime et les Etats qui le gèrent. Ces derniers étant prets à tout pour nous ramener au droit du plus fort.

 

11 avril, Côte d’Ivoire. L’armée française renverse et arrête le président d’un pays qui n’a pas agressé la France, mais a refusé de lui livrer inconditionnellement ses richesses. Pas d’enquête médiatique sur le pétrole, le cacao ou les dessous de la guerre civile.

28 avril, Maroc. Un attentat cible des touristes étrangers justement alors que Mohamed VI fait face à une contestation sociale et démocratique croissante. Pas d’enquête médiatique sur une possible implication des services secrets appliquant une classique « stratégie de la tension ».

1 mai, Libye. L’Otan tente d’assassiner le chef d’Etat d’un pays étranger, violant son propre mandat obtenu de l’ONU et limité à la « protection des civils ». Trois enfants de quatre mois, deux ans et trois ans sont tués. Pas d’enquête médiatique sur le respect du droit international, ni sur les véritables objectifs d’Obama – Exxon, de Cameron – BP et de Sarkozy – Total.

1 mai, Pakistan. Le même jour, comme par hasard, Obama fait exécuter sans procès un Ben Laden et annonce : « Justice est faite ». Même les criminels nazis avaient eu droit à un tribunal. Pas d’enquête médiatique sur les révélations que Ben Laden aurait risqué de faire. Ni sur le fait que l’occupation de l’Afghanistan devrait en toute logique s’arrêter à présent.

Certains intérêts tentent de nous ramener à l’époque coloniale quand le seul droit reconnu était le droit du plus fort.

 

Piller les richesses du monde entier est l'intérêt des multinationales, mais les gens ont au contraire intérêt à la paix. Donc à la coopération Nord - Sud pour mettre fin à la pauvreté.

 

Toutes ces guerres et dispositions sont aussi contre nous car ils visent l'ensemble des peuples de la planète..

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