Une feuille de déclaration d'impôts sur les revenus

 

43% des sondés jugent ces hausses certaines, 45% les tiennent pour probables, tandis que 11% pensent qu'aucune hausse des prélèvements n'interviendra après 2012, selon les résultats de l'enquête.

 

Selon l'Ifop, "ces chiffres massifs et sans équivoque dénotent en creux la maturité de l'opinion sur les questions économiques et fiscales mais également un relatif pessimisme ambiant". Une large majorité de Français appréhendent l'hypothèse d'une hausse des impôts "avec fatalité, et une certaine  résignation".

 

Par ailleurs, l'enquête ne met en évidence aucun clivage au sein des sondés: la possibilité que des hausses d'impôts interviennent après 2012 est envisagée par 85% des moins de 35 ans comme par 89% des personnes âgées de 35 ans et plus et par les sympathisants de droite (90%) comme de gauche (86%).

 

La question, pour les candidats à 2012, portera donc "sur qui devra produire l'effort fiscal  pour financer le changement en s'attaquant aux inégalités sociales intolérables de nos jours et compte tenu de la situation du pays.. Dans un de ses récents sondages, pour L'Humanité, 64% des Français se disaient opposés à une baisse de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Ecoutons les, comme le fait actuellement le Front de Gauche pour constrtuire son programme partagé.

 

10 avril 2011