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  • : Le blog de la Section du PCF Pierre Bénite
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Peine De Mort

21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 07:04

 

Des dizaines de milliers de femmes italiennes

disent basta à Berlusconi

 

Elles ont manifesté dimanche à Rome et dans tout le pays pour dire « basta » (assez) à Silvio Berlusconi, estimant que la dignité des femmes est bafouée par le scandale Rubygate de prostitution de mineure auquel est mêlé Berlusconi.

 

Dans la capitale, la Piazza del Popolo était noire de monde, avec presqu’autant d’hommes « amis de la cause » que de femmes et de nombreux enfants. Même si personne n’avançait de chiffre sur la participation, certains parlaient de plus de 50.000 personnes, peut-être 100.000 rassemblées sur cette place emblématique.

 

Les manifestants ont dit vouloir aussi attirer l’attention sur les difficultés de la femme italienne et revendiquer son droit à travailler, à être aidée (crèches, mi–temps) si elle veut des enfants et à ne pas être discriminée. Les banderoles scandaient les slogans « Indignées! » ou « Ne m’appelez pas prostituée, je suis une esclave! » tandis que beaucoup brandissaient des drapeaux et des chapeaux roses proclamant « Si ce n’est pas maintenant alors quand ? », du nom du mouvement organisateur. Beaucoup de participantes confiaient que c’était leur première manifestation.

 

Une immense banderole rose clamant: « Nous voulons un pays qui respecte toutes les femmes » a été déployée du haut de la terrasse du Pincio qui surmonte la Piazza del Popolo à Rome. Des messages de femmes connues et inconnues, de toutes convictions y compris des religieuses, envoyés au blog de l’organisation du rassemblement, ont été lus en tribune. « Je ne supporte plus d’avoir honte de mon pays » ou « je vais devenir folle si j’entends encore dire que les femmes servent à détendre les hommes », disaient les plus applaudis.

 

A Milan, malgré la pluie, des milliers de personnes ont fustigé "l’image indécente" de l’Italie donnée par le chef du gouvernement.

 

« Nous sommes ici pour dire que les femmes en Italie ne sont pas toutes comme les prostituées de Berlusconi. C’est une image horrible, nous sommes la risée du monde », dit une femme au foyer qui habite à Arcore, près de Milan, où se trouve la résidence de Silvio Berlusconi, théâtre de fêtes débridées avec des dizaines de jeunes femmes.

 

C’est Palerme qui avait donné le coup d’envoi le matin avec 10.000 manifestants.

 

Même si aucune appartenance syndicale ou politique ne pouvait être revendiquée, la majorité de droite y a vu une attaque politique. « Ceux qui manifestent dans de nombreuses villes italiennes appartiennent à la mouvance anti-berlusconienne fondée sur la gauche ». Giulia Buongiorno, une femme de droite ex-membre du PDL et haute dirigeante de Futur et Liberté, créé par des dissidents, a dit manifester « non pas pour critiquer des fêtes osées mais pour le faire quand cela devient un système de sélection de la classe dirigeante », en référence à Nicole Minetti, l’une des organisatrices des fêtes devenue conseillère régionale du PDL.

 

Des manifestations ont eu lieu aussi à l’étranger: des centaines de personnes à Tokyo ou Toulouse. A Bruxelles, un millier de personnes ont défilé avec des pancartes clamant « Nous ne sommes pas à vendre! », « Tu dois partir maintenant! », « 100% italienne, 0% berlusconienne! ».

 

A Trieste (nord), on comptait 3.000 manifestants et 10.000 à Bari (sud-est), selon les organisateurs, tandis que le comité d’organisation sarde a annoncé « des milliers » de personnes dans l’île. A Venise, 9.000 personnes ont manifesté « contre un modèle de relations hommes-femmes affiché par l’une des plus importantes personnalité de l’Etat », tandis qu’elles étaient 5.000 à Gênes pour dire « Nous à Arcore, on n’y va pas! ».

 

Infos AFP

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 08:23

 

"Newsweek" fait de Sarkozy le symbole
de l'extrême droite européenne

 

 

La "une" du magazine américain "Newsweek" pour la semaine du 4 octobre.

 La "une" du magazine américain "Newsweek" pour la semaine du 4 octobre. D.R.

 

 

La presse anglo-saxonne épingle une nouvelle fois Nicolas Sarkozy. Après The Economist, qui s'était moqué du "président qui rétrécit" début septembre, c'est au tour de l'hebdomadaire américain Newsweek de choisir le chef de l'Etat français pour illustrer sa "une", dans son édition européenne datée du 4 octobre.

 

C'est sur un sujet bien précis : la montée de l'extrême droite en Europe.

 

Le dossier du magazine s'appuie sur l'arrivée des nationalistes au Parlement suédois pour tirer le portrait d'un vieux continent hanté par le repli identitaire, minant le projet européen alors que la crise économique et le chômage attisent les ressentiments.

 

"COUP DE FOUET POPULISTE"

 

"La région la plus démocratique du monde est désormais le terreau des politiques extrêmes", analyse le journaliste Denis MacShane. Elles s'appuient selon lui sur "ceux qui relient leurs déboires nationaux aux immigrés – ou aux puissances nucléaires, ou à l'Union européenne, ou aux musulmans, ou aux juifs, ou au marché, ou aux Etats-Unis".

 

C'est dans ce contexte que Nicolas Sarkozy, "à la recherche d'un coup de fouet populiste pour retrouver son aura politique", a, selon l'auteur, "lancé une campagne de violentes accusations et d'expulsions forcées contre la minorité rom". Il rappelle ensuite les contestations de la commissaire européenne Viviane Reding, qui n'était "pas loin de traiter Sarkozy de nazi."

 

Denis MacShane conclut cependant son article en mettant en garde contre les "mythes" et la nature des comparaisons à donner à ce renouveau populiste, estimant que les démocraties européennes et les capacités d'intégration des étrangers restent "fortes".

 

LeMonde.fr

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 07:59

 

Même poids deux mesures


Florence Cassez, cette jeune Française emprisonnée au Mexique, a provoqué les interventions aux plus hauts sommets de l'État. Alliot-Marie et Sarkozy n'ont pas ménagé leurs critiques envers « ce déni de justice qui aura des conséquences sur les relations entre la France et le Mexique ».


Tant mieux pour elle si ces pressions finissent par jouer en sa faveur. I

 

Mais car il y a un mais.  Mais il y a pourtant d'autres ressortissants français, emprisonnés à l'étranger, qui n'ont pas droit à autant d'égards. C'est en particulier le cas de Salah Hamouri, un franco-palestinien défenseur de la cause palestinienne, condamné depuis 2008 par un tribunal militaire israélien, installé et emprisonné depuis plus de six ans en Israël.

 

Le déni de justice est pourtant avéré puisqu'il n'est accusé que d'avoir eu « l'intention » de participer à un invraisemblable complot, le fait à sa charge étant d'être simplement passé devant la maison d'un rabbin !

 

Et l'acharnement de la justice militaire israélienne a été jusqu'à lui refuser une libération anticipée, après avoir purgé la moitié de sa peine, car jugé « trop dangereux ».

Interrogé sur son cas et sur le silence des autorités françaises à son sujet, la ministre des Affaires étrangères Alliot-Marie s'est retranchée derrière le fait qu'« il n'appartient pas aux autorités françaises d'intervenir ou même de commenter les procédures judiciaires d'un État souverain ».

Ce qui vaut pour le Mexique cesserait-il d'exister lorsqu'il s'agit d'Israël ? MAM nous prendrait-elle pour des cons?

 

Heureusement pour elle, Florence Cassez n'est pas emprionnée en Israël.

 

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 07:14

 

... et plus c'est pas beau!


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MAM, la VRP du tonfa et de la lacrymo

Michèle Alliot-Marie n'a vraiment pas de chance. C'est encore elle qui figure au centre de l'information du magazine Le Point sur la formation apportée par la France aux forces de maintien de l'ordre de l'émirat de Bahreïn, celles-là mêmes qui sont engagées, ce vendredi, dans une répression sanglante contre les manifestants en faveur de réformes politiques.

En tant que ministre de l'Intérieur que Michèle Alliot-Marie a conclu, en novembre 2007, un accord de formation avec son homologue bahreïni, cheikh Rashed Bin Abdallah Al-Khalifa. L'accord portait notamment sur la formation des forces « chargées d'encadrer les manifestations – formation qui inclut une composante “droits de l'homme ».

[Le ministère des Affaires étrangères nous prie de préciser que si des forces de l'ordre bahreïnie ont bien été formées par la France, ce n'est pas suite à cet accord signé par Mme Alliot-Marie, qui n'a toujours pas été ratifié par Bahreïn]

Un rapport parlementaire de février 2010 cité par Le Point fait le bilan de cette formation française, effectuée en vertu d'accord plus anciens :

« La coopération privilégiée établie depuis quatre ans avec la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité a permis d'accompagner la professionnalisation des unités anti-émeute et d'améliorer la gestion des foules, dans un archipel où il n'est pas rare que les manifestations dégénèrent. »

« Savoir-faire » français et bonnes vieilles méthodes sanglantes

C'était assurément bien vu sur les manifs qui dégénèrent, mais pas forcément très lucide sur la professionnalisation des unités anti-émeutes, même si l'émirat de Bahreïn pouvait être considéré, jusqu'à ces derniers jours, comme l'un des Etats arabes du Golfe les plus ouverts…

Cette coopération établie avec Bahreïn correspond à ce fameux « savoir-faire » que le monde entier nous envie, et que Michèle Alliot-Marie, devenue ministre des Affaires étrangères au dernier remaniement, proposait à la Tunisie   en plein cœur de la répression des protestations tunisiennes.

Ce business de la formation au maintien de l'ordre est une activité traditionnelle de la France, gérée par le ministère de l'Intérieur, souvent accompagnée de la vente de matériel à la clé.

Cela peut donner des situations embarrassantes lorsque le régime utilise ce savoir-faire non pas pour encadrer des manifestations « à la française », mais pour recourir à de bonnes vieilles méthodes sanglantes, en faisant tirer sur la foule comme ce fut le cas cette semaine  à Bahreïn.


http://www.ambafrance-eau.org/france_eau/local/cache-vignettes/L350xH434/2MAM01-2-9e618.jpg

Visite du marché aux lacrymo ? Émirat Arabes Unis en 2006.

Information du Blog Canaille le rouge

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 18:35

 

 

Des manifestants à Sanaa au Yémen, le 18 février 2011.   

Des manifestants à Sanaa au Yémen, le 18 février 2011.

 

Les autorités ont réprimé dans le sang des mouvements de protestation dans différents pays arabes. Mais l'inflexibilité des autorités ne font plier les manifestants, désireux d'en finir avec les pouvoirs  et politiques en place. La contagion s'étend dans le monde arabe jusqu'à Djibouti.

 

Libye. La tension est montée d'un cran en Libye. Au lendemain d'une "journée de colère", des milliers de manifestants antigouvernementaux sont encore descendus dans les rues de Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de l'opposition.

Des contestataires ont incendié le siège de la radio locale de Benghazi, dans l'est de la Libye, après le retrait des forces de l'ordre qui assuraient la sécurité du bâtiment. Ces violences ont fait au moins quarante et un morts depuis le début des protestations. Ce bilan ne comprend pas les deux policiers pendus par des manifestants à Al-Baïda.


Yémen. Quatre manifestants ont été tués lors de la dispersion par la police de manifestations réclamant la chute du régime yéménite à Aden, alors que deux protestataires trouvaient la mort dans une attaque à la grenade à Taez, au sud-ouest. On estime à onze le nombre de morts en une semaine au Yémen, dont huit à Aden, selon un bilan fait par l'AFP à partir de sources hospitalières.


Bahreïn. La journée de vendredi, consacrée aux obsèques de quatre chiites tués la veille dans un raid des forces de sécurité, a tourné au bain de sang. L'armée a tiré sur un millier de personnes qui voulaient reprendre un sit-in à Manama. Au moins 26 blessés ont été hospitalisés, dont un "en état de mort clinique".

Une fois le calme revenu dans le petit royaume du Golfe, le prince héritier a promis un dialogue avec les opposants. Ces derniers appellent à une manifestation mardi prochain. Le président américain s'est entretenu avec le roi. Il a réétiré son appel à la retenue et s'est dit "profondément inquiet".


Jordanie. La Jordanie a connu une nouvelle vague de violences depuis le début du mouvement de contestation sociale et politique, il y a plusieurs semaines. Une manifestation rassemblant 400 jeunes (300 selon la police) qui réclamaient des réformes politiques a dégénéré lorsque des partisans du gouvernement ont attaqué des contestataires à Amman, selon un étudiant sur place. Huit personnes ont été blessées.


Koweït. Un millier d'apatrides arabes, que l'on appelle les "Bidouns", se sont rassemblés pour demander au gouvernement de les naturaliser après la prière hebdomadaire du vendredi, dans la ville de Jahra, à 50 kilomètres  de la capitale. La dispersion de la manifestation par la police a fait cinq blessés parmi les protestataires. Les apatrides, estimés à 100 000 personnes, qui revendiquent la citoyenneté koweïtienne, ne bénéficient d'aucun droit au Koweït. Ils n'ont pas accès aux services publics, comme l'éducation et la santé, dont les Koweïtiens bénéficient gratuitement.

 

Egypte. Ce jour de prière était aussi jour de fête place Tahrir au Caire. Des centaines de milliers de manifestants se sont réunis pour célébrer la victoire de la "révolution du Nil", une semaine jour pour jour après le départ de Moubarak.

 

Djibouti. L'onde de contestation du monde arabe a atteint l'Afrique. Pour la première fois, Djibouti, pays stratégique de la Corne de l'Afrique, a été le théâtre d'un rassemblement de l'opposition. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi à l'appel de l'opposition pour dénoncer le régime du président Guelleh.

 

Iran. Contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres pays du Moyen-Orient, ce sont des dizaines de milliers de partisans du régime qui ont donné de la voix ce vendredi lors de la prière à l'université de Téhéran et au cours de manifestations organisées par les autorités dans tout le pays. Ils ont réclamé l'exécution des deux principales figures de l'opposition réformatrice, l'ex-chef Karoubi et l'ex-premier ministre Moussavi, qui ont pris la tête de l'opposition au président depuis sa réélection contestée en 2009 et sont depuis plusieurs jours de facto en résidence surveillée.


Syrie. Le site d'opposition All'Syria.info, qui émet de Dubaï, a indiqué vendredi qu'une centaine de Syriens avait manifesté la veille au cœur de Damas pour protester contre la brutalité de policiers déployés contre un citoyen syrien.

 

Irak. Dans le nord du pays, le Goran, principale formation d'opposition à l'Assemblée nationale du Kurdistan, a réclamé "une réunion du Parlement [kurde] dans les quarante-huit heures, ainsi que la mise en place d'une commission d'enquête", au lendemain de la mort de deux jeunes gens au cours d'une manifestation hostile au gouvernement régional.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 16:05

 

un front de résistance à la hauteur !

 

 

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Poursuivant son œuvre de décivilisation, le pouvoir en place prend pour cible permanente toutes les fonctions publiques. Dans sa guerre ouverte contre les fondements de notre modèle républicain, le Président de la République, son Gouvernement, sa majorité parlementaire usent de toutes les armes possibles : coupes budgétaires, privatisations et externalisations de missions essentielles aux habitants de notre pays, stigmatisations et mises en cause permanentes du travail des fonctionnaires, intimidations et menaces récurrentes à l’approche des échéances électorales, suppressions massives d’effectifs, remises en cause des statuts…

 

Et les exemples sont devenus quotidiens. Hier, c’étaient les magistrats qui étaient accusés arbitrairement de ne pas remplir leur mission. Aujourd’hui, ce sont les enseignants qui sont sommés par leur hiérarchie de renoncer à leur liberté d’opinion, quelques semaines avant les élections cantonales, en contradiction avec l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui vaut pour les fonctionnaires comme pour tout citoyen : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » L’article 6 de la loi du 13 juillet 1983 sur les droits et obligations des fonctionnaires vient d’ailleurs rappeler cette liberté fondamentale : « La liberté d'opinion est garantie aux fonctionnaires. »

 

Derrière ce climat d’intimidation, c’est la remise en cause de toute la fonction publique qui se profile. Une proposition de loi, déposée en janvier par le député UMP Jean-François Mancel, propose tout simplement de restreindre le champ d’application du statut de la fonction publique aux seuls emplois de souveraineté nationale et de puissance.

 

La résignation et l’attente avant un hypothétique changement d’orientation politique en 2012 ne peuvent servir de réponse quand ce sont les fondations démocratiques de notre société qui sont en jeu. Sans attendre, j’appelle solennellement à la constitution d’un très large front de résistance dans tout le pays, associant les personnels de toutes les fonctions publiques, les usagers et citoyens. Exigeons le respect des droits fondamentaux relatifs au service public comme à la fonction publique ! Construisons collectivement d’autres perspectives pour l’élargissement des services publics en impliquant plus activement les citoyens ! Remettons au centre de la conception du service public son objectif initial : répondre aux besoins humains !

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:35

 

Sarkozy et l'UMP essaie de jeter un voile de fumée sur les vrais problèmes des français!

 

Nicolas Sarkozy aurait décidé de lancer un grand débat sur la laïcité, l'islam et l'immigration.

 

Nous ne le laisserons pas souffler un nouvel écran de fumée nauséabonde comme ce fut le cas lors du débat sur l'identité nationale.

 

Nous ne le laisserons pas passer à côté de la question sociale qu'il essaye d'escamoter à tout prix alors qu'elle est une préoccupation quotidienne des hommes et des femmes de ce pays. Enfin, nous ne le laisserons pas se servir d'un concept préfabriqué comme le multiculturalisme pour pousser les feux d'une sorte de culture nationale d'Etat au rabais et aux relents néocoloniaux.

 

Notre pays est marqué à la fois par une culture commune et une vraie diversité culturelle. C'est notre force.

 

La laïcité n'est pas lepénisable. La laïcité n'est pas une machine à discriminer, elle est à la fois une grammaire du vivre ensemble et la garantie que l'Etat n'est pas confisqué au profit de quelques uns. On est bien loin des valeurs de la laïcité dans la France de Nicolas Sarkozy !

 

 

Pierre Dharréville, responsable des questions de « relations avec les croyants » au PCF

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:10

 

Fidèle à nos valeurs républicaines

 

J’accuse les gou­ver­ne­ments et les diri­geants de l’État français de ne pas res­pecter les enga­ge­ments inter­na­tionaux de la France à travers la Décla­ration Uni­ver­selle des Droits de l’Homme et la Convention Inter­na­tionale des Droits de l’Enfant . [1 ]

 

J’accuse les gou­ver­ne­ments et les diri­geants de l’État français de dis­cré­diter par là même les valeurs fon­da­trices de ces textes et les enga­ge­ments pris en notre nom. En effet, en pro­clamant, en 1789, la Décla­ration des Droits de l’Homme et du Citoyen et en adoptant comme devise « Liberté, Égalité, Fra­ternité », la France a pris la res­pon­sa­bilité his­to­rique que, venant d’elle, toute vio­lation de ces prin­cipes est une mise en cause des valeurs portées par ces textes et un blanc-​​seing offert aux dic­ta­tures. L’application à des boucs émis­saires – les sans-​​papiers, les étrangers, ceux qui mani­festent de la soli­darité à leur égard – de mesures atten­ta­toires aux libertés et aux droits fondamentaux, constitue la pré­misse de l’installation d’une forme d’État dont nous serons tous les victimes.

 

J’accuse les gou­ver­ne­ments et les diri­geants de l’État français d’atteinte aux droits fon­da­mentaux liés à la vie humaine.

 

Ainsi je m’indigne que, sous pré­texte qu’elles sont sans papiers, des per­sonnes puissent être privées d’ « un niveau de vie suf­fisant pour assurer leur santé, leur bien être et ceux de leur famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les ser­vices sociaux néces­saires », Je m’indigne par exemple de la fin de la gra­tuité des soins pour les sans-​​papiers pauvres. Je m’indigne que des per­sonnes et des familles ne puissent béné­ficier des pres­ta­tions familiales nécessaires à une vie décente alors que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Je m’indigne que le Conseil d’État puisse sug­gérer au Préfet de Paris de loger les sans-​​papiers sous des tentes. Je m’indigne de la des­truction des habitats des familles Roms et des gens du voyage. Je m’indigne qu’il ait fallu faire condamner 19 fois par le Tri­bunal Admi­nis­tratif le Préfet d’Indre-et-Loire, pour qu’il applique la loi sur le droit à l’hébergement des deman­deurs d’asile. Je refuse de m’habituer à la pré­carité et je conti­nuerai à lutter contre toutes ses formes, pour tous.

 

J’accuse les gou­ver­ne­ments et les diri­geants de l’État français d’atteinte au respect dû à la per­sonne humaine. Je m’indigne notamment de la bru­talité poli­cière lors d’arrestations ou d’expulsions. Je m’insurge contre les arres­ta­tions à proximité des écoles comme celle qui a eu lieu, à Tours, le 7 janvier 2011, à la sortie de l’école Paul Bert. Je m’indigne de l’existence de Centres de Rétention Administrative où sont « retenus », c’est-à-dire parqués, des hommes, des femmes, des enfants, sur simple décision administrative. Je m’indigne que l’on puisse séparer un enfant de l’un de ses parents alors que « Les États parties veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents contre leur gré, à moins que les auto­rités com­pé­tentes ne décident, sous réserve de révision judi­ciaire et confor­mément aux lois et pro­cé­dures appli­cables, que cette sépa­ration est néces­saire dans intérêt supé­rieur de l’enfant. ». Je m’indigne que la légis­lation relative à l’entrée et au séjour en France crée une caté­gorie de tra­vailleurs cor­véables à merci parce que privés des droits liés au travail : « 1. Toute per­sonne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des condi­tions équi­tables et satis­fai­santes de travail et à la pro­tection contre le chômage. 2. Tous ont droit, sans aucune dis­cri­mi­nation, à un salaire égal pour un travail égal. 3. Qui­conque tra­vaille a droit à une rému­né­ration équi­table et satis­fai­sante lui assurant ainsi qu’à sa famille une exis­tence conforme à la dignité humaine et com­plétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de pro­tection sociale. 4. Toute per­sonne a le droit de fonder avec d’autres des syn­dicats et de s’affilier à des syn­dicats pour la défense de ses intérêts. » Je refuse de m’habituer à toute forme de dis­cri­mi­nation et je m’engage à lutter contre toutes les régres­sions des droits de la per­sonne et pour leur extension à tous.

 

J’accuse les gou­ver­ne­ments et les diri­geants de l’État français de pra­tiques atten­ta­toires aux libertés. « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opi­nions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans consi­dé­ra­tions de fron­tières, les infor­ma­tions et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » Je m’indigne des pré­ten­tions du gou­ver­nement français à interdire à des citoyens la réflexion sur les ensei­gne­ments à tirer de l’Histoire, notamment celle de la période Vichy pour les quatre prévenu-​​e-​​s de Tours . Je m’indigne de toutes les ten­ta­tives d’intimidation visant à l’instauration d’une autocensure . Je m’indigne aussi des atteintes à la vie privée que repré­sentent par exemple les sus­pi­cions quasi sys­té­ma­tiques de « mariage blanc » et les entraves au mariage qui pèsent sur les couples mixtes alors que « Nul ne sera l’objet d’immixtions arbi­traires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa cor­res­pon­dance, ni d’atteintes à son honneur et à sa répu­tation. » Je refuse de m’habituer à des pra­tiques liber­ti­cides. Je conti­nuerai d’exiger que l’exercice de la citoyenneté ne soit pas réduit au fait de glisser un bul­letin dans une urne et je m’engage à lutter pour les droits et libertés fon­da­mentaux et leur extension pour tous.

 

J’accuse les gou­ver­ne­ments et les diri­geants de l’État français de mettre à mal la soli­darité humaine, valeur supé­rieure à toute autre consi­dé­ration. Je m’indigne notamment du non-​​respect du droit à l’éducation : « Toute per­sonne a droit à l’éducation. » Comment un enfant de « sans-​​papiers » peut-​​il étudier quand il ne sait pas s’il y aura quelqu’un, pour lui, à la sortie de l’école, où il dormira le soir même et donc où il pourra faire ses devoirs ? Je m’indigne qu’à dix-​​huit ans un jeune voie ses études s’interrompre bru­ta­lement parce que, devenu majeur, il devient clan­destin. Je m’indigne que des lycéens, des apprentis et des étudiants se voient interdire les stages et la vali­dation de leur année sco­laire ou uni­ver­si­taire. C’est en par­ti­culier vrai de tous les cursus en alter­nance qui néces­sitent un titre de séjour portant la mention « travail » ou de ceux qui exigent des stages à l’étranger. Je m’indigne de toutes les pra­tiques admi­nis­tra­tives qui rejettent, excluent, entravent bru­ta­lement une insertion en cours ou acquise depuis de longues années. Je m’indigne de la xéno­phobie d’État incarnée par un ministre qui a signé la hon­teuse cir­cu­laire du 5 aout 2010 qui, sous couvert d’évacuer des cam­pe­ments illi­cites, visait expli­ci­tement une popu­lation : les Roms. Je m’indigne que demeure au gou­ver­nement, un ministre condamné par la Justice pour propos racistes. Je refuse la cri­mi­na­li­sation de toutes les formes de soli­darité, par exemple avec les expulsés menottés, bâillonnés… Je refuse d’accepter toute poli­tique qui écrase les soli­da­rités pour mieux diviser la société. Je m’engage à contribuer à la recons­truction d’une société soli­daire et humaine.

 

J’accuse les gou­ver­ne­ments et les diri­geants de l’État français d’instaurer des espaces d’arbitraire de plus en plus étendus. Je m’indigne de l’existence et de la mul­ti­pli­cation des fichiers et des dérives liber­ti­cides qu’ils engendrent, sans parler de leurs uti­li­sa­tions poten­tielles, par exemple pour mettre la main sur des sans-​​papiers, à travers leurs enfants, avec Base-​​élèves. Je m’indigne que la légis­lation sur les étrangers per­mette d’ancrer dans notre droit la pré­do­mi­nance du pouvoir de l’administration sur celui des juges – les recon­duites aux fron­tières, les pla­ce­ments en rétention sont des déci­sions administratives . Ainsi le sort de dizaines de mil­liers de per­sonnes dépend du bon vouloir de fonc­tion­naires pré­fec­toraux. Le projet de loi dit LOPPSI 2 étend ce pouvoir de l’administration à de nou­veaux domaines comme le déman­tè­lement des camps et de l’habitat non-​​conforme. La même loi ins­taure déjà deux caté­gories de Français dont une peut être déchue de sa natio­nalité. Alors que, près de Gre­noble, police et gen­dar­merie s’entrainent ensemble pour former des esca­drons de la guerre sociale (les UMIR, unités mixtes d’intervention rapide), le Ministre de l’Intérieur attaque une décision de Justice afin de prendre la défense de poli­ciers qui avaient fabriqué de fausses preuves. Est-​​ce le signe de ce que sera la société de demain ?

 

Je refuse de me laisser prendre au piège de tous les dis­cours popu­listes et je m’engage à lutter contre la xéno­phobie, contre le racisme, et contre leur bana­li­sation comme ins­tru­ments des poli­tiques de régression sociale en France, en Europe et dans le monde.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 07:07

 

Appel d'Avaaz aux démocrates du monde!

 

Chers amis,

 

Moubarak aurait volé 70 millards de dollars aux Egyptiens -- un tiers de leur produit national brut ! Seule une action immédiate des gouvernements du monde pourra permettre de les récupérer. Signez la pétition urgente visant à geler les biens de Moubarak, et faites passez ce message! Signez la pétition!

 

Moubarak est parti, mais il pourrait emporter avec lui une fortune colossale. Les estimations des sommes qu'il aurait détournées montent jusqu'à 70 milliards de dollars, plus d'un tiers de l'économie égyptienne.

 

Le temps presse pour s'engager au niveau mondial à geler les actifs de Moubarak avant qu'ils ne disparaissent dans un dédale de comptes bancaires secrets, comme tant d'autres fortunes volées par des dictateurs. La Suisse a déjà gelé ses comptes et certains ministres européens ont proposé de coopérer. Mais sans un tollé mondial immédiat poussant tous les gouvernements à agir rapidement, les milliards de Moubarak risquent de disparaître.

 

Appelons les dirigeants de toutes les nations à faire en sorte que l'argent de l'Égypte soit restitué à son peuple. Si nous atteignons 500 000 signatures, notre pétition sera remise aux ministres des finances du G20 qui se réunissent ce vendredi à Paris. Ensemble, unissons nos voix et diffusons le message!

 

http://www.avaaz.org/fr/mubaraks_fortune_fr/?vl

 

Des millions d'Égyptiens vivent avec moins de 2 dollars par jour, et les experts estiment que la corruption coûte à l'Égypte plus de 6 millards de dollars d'argent public par an. La famille Moubarak elle-même a largement bénéficié de multiples contrats, plans de privatisation liés au népotisme, et autres investissements garantis par l'Etat tout au long des 30 années de la présidence de Moubarak. L'estimation de cette fortune varie de "seulement" 2 ou 3 milliards de dollars au chiffre étourdissant de 70 milliards de dollars, ce qui ferait de Hosni Moubarak l'homme le plus riche du monde.

 

25 membres du gouvernement font d'ores et déjà l'objet d'une enquête pour avoir amassé des fortunes supérieures à 1 milliard de dollars alors qu'ils servaient sous ses ordres.

 

Mais l'impunité ayant permis aux maîtres de la corruption de s'échapper avec leurs fortunes intactes est peut-être en train de prendre fin. La récente Convention des Nations Unies contre la Corruption demande explicitement la restitution des biens acquis via la corruption à leur pays d'origine, et le gouvernement militaire d'Égypte a déjà demandé à l'Union Européenne de geler la fortune de Moubarak. La question clé reste à présent de savoir si cette action prendra effet assez vite : toutes les lois du monde seront insuffisantes si les milliards de Moubarak s'envolent et deviennent hors d'atteinte avant que les autorités ne décident de les saisir.

 

Nos voix, en tant que citoyens, peuvent aider le peuple égyptien à concrétiser les promesses de sa révolution. Rejoignez l'appel pour la restitution des richesses égyptiennes au peuple égyptien:

 

http://www.avaaz.org/fr/mubaraks_fortune_fr/?vl

 

Tandis que des millions d'égyptiens risquaient - et même donnaient - leurs vies pour la démocratie, nous ne pouvions pas faire beaucoup plus que d'offrir notre espoir et notre solidarité. Mais nous avons aujourd'hui un rôle particulier à jouer : tout faire pour restituer les biens de la nation volés par une dictature que nos propres gouvernements ont tolérée beaucoup trop longtemps.

 

Les Égyptiens sont maintenant prêts à construire une nouvelle nation. Assurons-nous qu'ils récupèrent les ressources qui leur ont été volées, pour préparer un avenir que peu de gens avaient osé espérer.

 

Avec espoir,

 

Ben, Alex, Ricken, Mia, Rewan, David, et toute l'équipe d'Avaaz

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 06:58

 

Déclaration du front de Gauche

 

Incroyable mais vrai dans le rapport voté le Parlement européen sur l'évaluation de la directive services Bolkestein "corrigée", la rapporteure socialiste allemande ne voit qu'un problème: les retards de certains Etats membres dans la transposition. Ce n'est d'ailleurs pas le cas de la France qui est toujours un des meilleurs élèves de la Casse...

 

Ainsi le Parlement européen veut aller vite dans la logique de l'Acte pour le marché unique.

 

Pourtant il serait urgent de faire une véritable évaluation de la libéralisation des services depuis son origine et de ses effets en matière de dérèglementations comme il serait nécessaire de mesurer les dégâts réalisés sur les services publics: Une réalité visible et pas seulement en France.

 

Un réel bilan montrerait que la mise en concurrence des travailleurs n'a eu pour effet que d'augmenter les prix des services et de tirer toujours plus vers le bas les conditions de travail, de sécurité des travailleurs et de salaires...

 

Ce n'est pas l'actualité qui démentira le propos alors même que nous vivons en France un conflit du travail dans une grande entreprise de transports parce qu'au nom du pays d'origine, on met en concurrence des chauffeurs routiers polonais avec des chauffeurs routiers français.

 

C'est inacceptable.

 

Nous voulons réaffirmer notre soutien aux luttes de tous les salariés de France et d'Europe pour améliorer les conditions de travail, de sécurité et de salaire et la défense des services publics.

 

C'est le seul choix possible pour renforcer notre économie mise à mal par ces politiques ultralibérales. C'est tout le sens de notre opposition à ce rapport digne témoignage d'une Europe qui non seulement n'écoute pas les salariés mais pire même prend les populations et les services sociaux comme seule cible.

 

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